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 Once upon a time — [Libre]

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DOMMAGE COLLATERAL
le jeune qui rêvait
DOMMAGE COLLATERALle jeune qui rêvait
Kim Ji-Young
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MessageSujet: Once upon a time — [Libre]   Once upon a time — [Libre] Empty27/03/16, 02:49 pm



« Des fois Ji-Young se demandait, oui — ce qu’il avait bien pu faire. Pour finir ainsi, pour être coupé de sa famille, de ses amis. Aussi ne savait-il plus, non, ce qu’il était. Il avait un jour su, pourtant; il en était certain.

Il se souvenait encore de ces matins où sa mère lui criait que le petit déjeuner était prêt, de l’odeur s’insinuant dans sa chambre; lui faisant ouvrir les yeux. Il se souvenait de ses épis, alors que se levant il croisait son regard dans l’immense miroir à côté de son lit — il se souvenait de sa main un peu pataude, venant se perdre dans ses cheveux pour les remettre en place. Ce n’avait jamais été un garçon très soigné, mais il avait essayé.


Il avait toujours méticuleusement refermé les boutons de sa chemise; enfilé son pull; le lissant distraitement de sa paume. Et il avait toujours fini par s’observer, oui. Grand, debout — lui tout entier, lui et son reflet; lui et ses secrets. Lui et son intimité.
Alors il se souriait, oui; pour se donner du courage. Pour se dire qu’il pouvait réussir. Alors il se disait mentalement que tout irait, qu’aujourd’hui serait bien — et que demain viendrait, lui tendrait ses bras et l’embrasserait.

Il avait taché d’être un garçon optimiste. Et lorsqu’enfin prêt il descendait les escaliers, allait enfiler ses chaussures vers la porte d’entrée — sa mère l’attrapait. Elle tirait sur sa manche, le faisait venir à lui : et une esquisse tendre venait ourler son visage. Il se promettait toujours, d’ailleurs; de venir à elle le lendemain. De ne pas la faire bouger, de ne pas la faire se sentir si seule; si délaissée. Mais il oubliait, car au fond de lui; il aimait un peu ça. Il aimait cet amour qu’elle lui portait, comme il aimait savoir qu’il l’aimait tout autant, toute entière. Il était reconnaissant, compreniez-vous. Reconnaissant de l’éducation qu’elle lui avait voué, de ces tièdes affections qui l’avaient toujours accompagné; enveloppé. « Je suis fière de toi. » Lui disait-elle.

Il avait alors envie de pleurer.
Car lui aussi, il était fier.
Fier d’être ici, fier d’être son fils.
Fier d’être en vie.

Mais ce sentiment disparaissait peu à peu. Et il ne pouvait rien y faire. Aussi mourrait-il lentement, sans photos; sans objets — sans rien. Il n’avait pu emporter que le strict minimum, et dans ses poches trainaient encore le souvenir de ce visage en larmes. De cette main désespérée se tendant vers lui alors qu’on l’avait emporté.

Il se souvenait avoir crié. Il se souvenait être mort — mort de l’intérieur. D’une douleur si grande et si violente qu’elle avait tout rasé. Il avait voulu lui hurler qu’il reviendrait.
Mais n’avait pas osé.

Il avait pleuré, aussi. S’était détesté de l’avoir fait. D’avoir partagé sa faiblesse, d’avoir partagé sa peur. Car ainsi elle n’en serait que plus inquiète. Ses amis, aussi; d’ailleurs.

Enfin — en avait-il encore ? Il se souvenait de Hyun-Jung lui criant assassin !; et de tous les autres, le dévisageant en silence.
Ils le jugeaient. Le jugeaient alors que lui se sentait perdu.

Si perdu — si monstre; si mystère. Il se sentait tout sauf lui-même. Car était-il encore Ji-Young ? N’était-il plus qu’un numéro, à présent ? Celui de son procès. N’était-il plus qu’un ensemble d’adjectifs erronés ? Bombe, meurtrier; assassin — voleur d’amour,  voleur d’hommes et d’histoire.

Mais pourtant, il ne se sentait pas eux. Il se sentait désespoir.
Il se sentait horreur — horrible.
Il se sentait tristesse.
Il se sentait seul.
Il se sentait mal.

Et il en avait marre.  
Enfin, qui s’en soucierait ? De savoir comment il se sentait ? À présent il était laissé seul; à purger une peine qu’il n’avait pas commise. Et il marchait; oui, marchait sans être là. Il était perdu dans des souvenirs, dans des pensées. Dans ses mémoires qui jamais ne s’écriraient, dans des mémoires déjà mortes; déjà enterrées.

Car on lui avait dit qu’ils ne reviendraient pas. Car qui serait assez fou, oui; pour les trainer après leur majorité dans ce monde qui, déjà, les avait déjà abandonné ? Ils avaient été rejetés, expédiés; oubliés.

Aussi il ne pourrait jamais prouver son innocence. Aussi il ne pourrait jamais comprendre; non, pourquoi San-Woo n’était pas venu. Il ne pourrait pas voir sa mère vieillir, il ne pourrait pas voir le monde non. Il ne pourrait pas voir son pays grandir, évoluer — ou bien même stagner.

Car à présent, il en était étranger.


Alors il s’était assis. Sur un muret  à attendre le vide.
A attendre le rien — le personne.
Il entendait au loin les bruits du marché, les femmes de joie qui riaient. Il entendait tous ces fous; toutes ces âmes égarées. Et il aurait voulu leur hurler de se reprendre, de se retrouver. Il aurait aimé les voir penser à eux, penser pour eux. Il aurait aimer les voir espérer, rêver une dernière fois. Avant la fin.
Il aurait aimé ne pas être le seul. Et peut-être qu’il ne l’était pas, d’ailleurs. Aussi tachait-il; au-delà de ces nuits troublées et tranchées de sueur; de moiteur — aussi tachait-il; oui. De garder espoir.

Au final il s’y ferait. A ce monde de fou. Au final il s’y ferait — à cette peine, à ces remords. A ces violences et ces commerces. Car trois ans c’était tout; c’était rien. C’était un monde.

Tout ce qui lui restait.
Soupir.
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