• A partir du Samedi 12 et jusqu'au Lundi 14, vos deux admin's seront en vacances. Pour la moindre question, le moindre problème, contactez KANG OANH • Nous sommes en surplus évident de chimères. On ne ferme pas le gang, obviously, mais si vous pouviez privilégier les autres gangs, particulièrement les alchimistes, sages et sans-gangs, ce s'rait cool. |
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| no pain, no gain (pv: moon tan) | |
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| Sujet: no pain, no gain (pv: moon tan) 16/05/16, 06:17 am | |
| no pain, no gain
Au niveau de la place du marché, on pouvait entendre des cris. La masse s'avançait pour voir le spectacle. Parfois, lorsque le volume sonore des cris des spectateurs diminuaient on pouvait entendre des claquements de fouet. En se rapprochant, on voyait sur l'estrade un homme nu attaché au poteau de bois. Ce dernier ne bougeait pas, il encaissait les coups sans rien dire, acceptait son sort, recevant des plus habilles des légumes ou fruits pourris. Son corps était taché et si on s'en approchait trop, on pouvait même sentir les effluves de moisissures humides dégoulinantes sur son corps à présent gras. Ils en demandaient encore, se faisant plus bruyant tandis que la milice tentait d'éviter les quelques projectiles perdus. Les coups s’espaçaient face à l'euphorie du public. C'était le châtiment que l'on réservait à ceux qui enfreignaient les cinq lois de l'île.
L'homme attaché, c'est moi, Seo Kyung Hong. Je sais pourquoi ils me punissent. J'ai été imprudent. Je me suis laissé submergé par la peur, encore mes hallucinations. Ils ne savent pas, ne se doutent pas que moi, je vois parfois d'autres choses. Ces choses, elles ne sont pas toujours réelles. Evidemment, je vois l'imperceptible, tout le temps, comme par exemple le vent, ce magnifique amas de couleur changeant à chacun de ses mouvements, à chaque corps qu'il caresse mais d'autre fois, c'est plus violent. Parfois, je quitte l'île, je me retrouve seul ou avec d'autre. Les corps décomposés, je ne les reconnais pas et pourtant, ils me semblent maintenant familiers. Les autres sont mes victimes. Avant ils n'étaient que deux, à présent je n'ai plus assez de doigts pour les compter c'est d'ailleurs dans ces moments que je suis le plus terrifié. La dernière fois que je les ai vu, c'était dans l’hôpital, là où nous ne devons pas nous battre. Pourtant j'ai fuit, frappant ce que je pensais être un spectre de mon passé. Voilà pourquoi je suis ici, attaché.
Quand j'eus reprit mes esprits, j'ai pu constater qu'il ne s'agissait pas de ce garçon qui, il y a maintenant cinq ans avait tenté de me nuire mais une jeune fille. Elle était au sol, la bouche en sang. Comment leur expliquer que je ne le contrôle pas? Cette fille, je ne lui voulais pas de mal, elle ne m'avait rien fait et pourtant je l'avais frappé, blessé, par ma faute, il lui manquait deux dents. J'étais coupable, il y avait des témoins mais pire encore, maintenant que le nouveau Hadès avait ordonné mon arrestation malgré mes dons, je ne le reconnaissais. Cette punition, je l'avais mérité. Par ma faute, une innocente avait souffert alors ma mâchoire serrée, j'accepte ma punition. Les coups se font plus dur. Cela doit fait maintenant une heure et demi que la foule en délire m'insulte, me salit. Humilié, c'est ce qu'ils pensent mais moi, je le vois autrement. Si je l'accepte si facilement c'est parce que j'ai besoin de cela pour me faire pardonner, me purifier de ce regrettable incident.
Plus le temps passe et plus je me sens faible. L'odeur me fait tourner la tête, les coups raisonnent dans ma tête comme les basses lors des soirées chez les magiciens. J'espère qu'ils en ont bientôt fini. Un dernier claquement et je sens mon corps partir en avant, je suis à deux doigts de tomber. Je l'ai mérité mais malgré cela, ma fierté se refuse à me faire lâcher prise. Pourquoi ne leur ai-je pas donné ce qu'il voulait à votre avis? La douleur ne se lit pas sur mon visage, juste la fatigue. J'ai probablement commencé à saigner, je ne le sais pas, le jus acide des projectiles sur ma peau m'empêchent de ressentir la chaleur de mon liquide écarlate. Mes yeux se ferment petit à petit, un dernier coup et mon corps se crispe. J'attend le prochain, il n'arrive pas. Derrière moi, j'entends les miliciens parler entre eux. Un est monté sur l'estrade pour les rejoindre. Je n'arrive pas à entendre ce qu'ils se disent pourtant le sujet semble sérieux. La masse humaine, face à l'inactivité de mes bourreaux semble quant à elle se calmer.
L'une des chimère coupe mes liens. Je m'attends à avoir les mains libres, qu'il me rende mes vêtements mais je fais erreur. Mes mains sont toujours attachées, il les tient, claque des doigts devant mes yeux pour qu'ils s’ouvrent complètement. "On t'amène au Q.G." Me dit-il. Comme seul réaction, je cligne des yeux. Un zombie, voilà ce que je suis. Ils veulent probablement me trimbaler dans ma tenue d'Adam dans toute l'île pour augmenter mon humiliation mais ils n'y parviendront pas. J'accepte mon corps, la nudité ne me dérange pas... Et l'odeur? Bien qu'elle n'est pas agréable, je n'ai pas toujours une hygiène irréprochable, quand je fais mes recherches sur de nouvelles formules par exemple. Je peux rester éveillé plusieurs jours grâce à la cocaïne et produire, chercher, expérimenter et dans ces moments, il m'arrive de m'oublier. Il est vrai que là, l'acidité n'est pas agréable. A ce moment, je rêve d'une douche ou même simplement me rincer dans une rivière. L'un me jette mes chaussures. "Mets ça, on a de la route." A son ordre, je ne me fais pas prier pour lever faiblement une jambe et glisser nonchalamment mon pied dans une de mes bottine délassée. Je fais de même avec l'autre pied et on se met en route. Le spectacle est fini. Seul les proches de la victime sont resté et lorsque je croise leur passage, je sens leur poings sur ma peau. Je frissonne. Le contact humain, je l'ai en horreur. C'est quelque chose que j'ai du mal à expliquer, depuis petit, j'ai besoin de créer un périmètre avec les gens, s'ils sont trop proches je me replis sur moi-même, s'ils me touchent, je me crispe, hurle et les repousse, parfois de façon violente mais encore une fois, je ne le contrôle pas, c'est ma maladie. J'en viens parfois à penser que je suis une version expérimentale de l'année quatre-vingt treize.
La tête baissée, je me laisse guidé. J'ai du mal à marcher à cause de la douleur des coups que j'ai reçu mais pourtant je tiens bon. Leur faire le plaisir de tomber, ça, jamais. Au bout d'un long moment, notre route croise un petit ruisseau. Les miliciens s'arrêtent sous les ordres de celui qui ouvre la marche. "Il doit se rincer, je ne veux pas que cette odeur imprègne nos lieux." Quel bande de snobinard. Les chimères sont réputés pour avoir un gros ego. Ils ont l'air de se croire supérieur à nous, les autres habitants pourtant, s'ils sont sur cette île, ce n'est pas par hasard, eux aussi ont commis des crimes, du moins pour la majorité. L'un m'ordonne d'aller me rincer tandis que celui qui tient mes liens me traîne jusqu'au point d'eau. Docilement, je les écoute, je n'ai pas d'autre choix. Il ne me laisse d'ailleurs pas le temps de retirer mes chaussures, je suis obligé de rentrer avec. Aussi rapidement que mon corps me le permet, je tente de passer les liens contre ma peau pour retirer les liquides qui se sont mélangés sur ma peau. Ce contact me brûle mais je n'ai pas le choix, mes mains ne sont pas libres et il m'est difficile d'accéder à ma peau. Quelques minutes après être rentré, on me tire à l'extérieur. La fatigue grandissante, je trébuche rajoutant à ce que je n'ai pu retirer de la boue. "Ben bravo!" Grogne l'un d'eux qui semble pressé de rentrer. Je me relève difficilement sans décrocher un mot, mon regard assassin suffisent pour trahir ma pensée. A la différence de mes autres tâches végétales, la boue ça sèche puis ça tombe, ils ne vont donc pas en plus me reprocher d'en mettre partout surtout que c'était leur idée, pas la mienne.
Nous reprenons la marche, j’emboîte difficilement le pas, le milicien responsable de ma captivité tirant parfois sur la corde. Mais quel belle bande d'enfoiré. Je préfère garder pour moi les pensées qui me traversent l'esprit, ce n'est pas le moment d'envenimer la situation. Au bout d'une bonne heure, nous arrivons enfin dans un lieu hautement surveillé. J'en déduis donc que nous sommes arrivés sur les terres de chimères. C'est la première fois que j'ai l'occasion d'entrer dans ces lieux. Les chimères ne laissent personne autre que les membres de leur gang fouler leur terre, comme s'ils avaient quelque chose à cacher. En presque six ans, je n'ai jamais eu l'occasion d'explorer ce territoire alors mes yeux s'ouvrent autant que possible. Je ne veux pas en manquer une miette. J'avance en observant autour de moi. Des ruines de partout, elles ne semblent pas originaire de notre pays, d'après ce que j'ai pu en lire dans les livres lorsque j'étais encore lycéen, il s'agirait plutôt de ruine d'Europe méditerranéenne. Qu'est-ce que cela fait sur une île asiatique? J'en viens même à me questionner sur la localisation de l'île où on nous a exilé. Je traîne de plus en plus des pieds. Face à cette découverte, j'ai envie de prendre le temps de la contempler mais les miliciens ne l'entendent pas de cette oreille, tirant plus violemment mes liens. Face à nous, des habitations, toujours en ruine. Nous nous rapprochons jusqu'à pénétrer dans cette mini-ville puis ils s'arrêtent pour enfin frapper à une porte. Une voix masculine répond et je la reconnais très clairement. Moon Tan. Le nouveau Hadès, enfin nouveau, tout est relatif, disons que la dernière fois que j'ai eu affaire à un Hadès, c'était son prédécesseur. Lui, je ne le connais que vaguement. Je connais sa voix car il y a quelques années, il était à la place de ces miliciens qui m'ont menés à lui. Mais alors une multitude de question me taraude l'esprit. Est-ce grâce à lui que je peux découvrir ces lieux? Pourquoi m'aurait-il fait demander? Compte-il me rendre les biens que je lui ai offert? Nous pénétrons dans la pièce. On m'amène devant lui pour enfin me jeter comme un malpropre. Face à la violence du geste, je m'écrase au sol, à ses pieds. Quel vision pitoyable il doit avoir de moi. La tête contre la pierre, je la tourne pour lui lancer mon regard assassin qu'il connait bien, ne prenant pas le temps de me relever, de toute façon, je n'en ai plus la force, pas après les kilomètres que nous avons parcourru.
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| Sujet: Re: no pain, no gain (pv: moon tan) 16/05/16, 02:16 pm | |
| no pain, no gain
« Amenez-le moi »
Le ton était donné. Les premières notes qui étaient sorties de sa bouche lorsqu’il avait appris qu’il avait recommencé avaient réussi à arracher des grimaces aux miliciens qui se tenaient devant sa porte. Il était rare que Tan ordonne l’arrêt d’une punition pour pouvoir discuter avec celui qui avait fauté, mais à force d’entendre parler de ces « accidents » qui survenaient trop souvent à son goût, il s’était enfin décidé à intervenir à sa manière. S’il avait été question d’un autre citoyen, il n’aurait pas pris la peine d’interrompre le spectacle qui se déroulait sur la place publique mais les quelques entretiens passés qu’il avait eu avec Kyung Hong l’avait convaincu de prendre cette décision.
La tête entre les mains, Tan laissait s’échapper un soupir de ses lèvres. Ces derniers temps, la fatigue avait raison de lui et il ne parvenait pas à retrouver cette énergie qui l’avait longtemps caractérisé. Avec toutes ces histoires de crimes, ces pots de vins qu’on lui proposait trop régulièrement et les rumeurs qui parvenaient à ses oreilles, il avait perdu le sommeil. S’il y avait une chose qu’il détestait par dessus tout, il s’agissait bien de la trahison et en se retrouvant au sommet de l’échelle sociale, il s’était contraint malgré lui à céder à la corruption. Pourquoi ? Même lui n’était pas capable d’expliquer ce qui lui traversait l’esprit à chaque fois qu’il acceptait ces marchés. Ces types le répugnaient, lui rappelaient sans cesse à quel point il LUI en voulait. Pourtant il acceptait sans broncher, se salissait les mains dans le dos du peuple pour des raisons qui dépassaient l’entendement. Non il n’avait pas besoin d’argent, ni de drogues et encore moins d’alcool. Pourquoi il les acceptait ? Parce que son rôle était fait ainsi et que son amour de la justice n’avait plus de sens depuis bien des années.
« Ils arrivent » murmurait l’un de ceux qui travaillait pour lui, sans doute angoissé à l’idée de subir sa colère. Avait-il l’air si agressif ? Dans un silence dérangeant, il quittait ses quartiers pour rejoindre la salle où se déroulait les entrevues où il l’attendait en gardant les yeux rivés sur la porte. Lorsque les miliciens débarquaient enfin dans l’enceinte du bâtiment, ses yeux restaient à la hauteur des hommes qui s’adressaient à lui sans prendre la peine d’observer celui qui gisait au sol. L’odeur qui s’émanait du corps meurtri qui se trouvait à ses pieds lui arrachait un rictus qui ne présageait rien de bon et après quelques secondes, il secouait sa main pour ordonner à ses petits soldats de les laisser seuls après qu'ils l'aient détaché. A la seconde où la porte se refermait derrière eux, Tan esquissait un sourire en découvrant les marques qui décoraient la peau rougie du chimiste. Comme à chaque fois, il prenait plaisir à le voir dans une telle position de soumission, c’était plus fort que lui.
« ça faisait longtemps, n’est-ce pas Kyung Hong ? »
Sa haine pour ses semblables refaisait surface une fois de plus lorsqu’il tendait la main pour enfouir ses doigts dans sa chevelure humide. D’un geste ferme, il se saisissait de quelques mèches sur lesquelles il tirait brutalement pour le forcer à se redresser. Il ne supportait pas l’idée de le voir salir le sol de ses appartements, encore moins d’y imprégner cette odeur nauséabonde. Les traits du visage tirés, Tan lui pointait la porte du doigt sans ménagement avant de reculer pour se laisser choir sur l’un des sièges qui étaient disposés derrière lui. « Vas te doucher, ton odeur est insupportable »
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| Sujet: Re: no pain, no gain (pv: moon tan) 16/05/16, 04:48 pm | |
| no pain, no gain
Un milicien s'approche de moi, probablement pour punir le regard qui se pose sur son chef. Surpris, je le vois me détacher. Décidément, je ne comprenais pas ce qu'il se passait ici. Personne ne m'aidait à me relever, ils ne m'avaient donné aucun vêtement à part mes chaussures sous prétexte qu'on avait de la marche. Et quelle marche! J'en étais épuisé. Ma respiration faible et son rythme saccadé en sont la preuve. Seul ma tête bouge, regardant sortir les miliciens sortir de la pièce. A ce moment, je pense que les choses vont se calmer, que la journée s'améliorera pour moi du moins, je l'espère. Sinon, pourquoi aurait-il abrégé mon châtiment si ce n'est pas pour m'aider?
Tan, ça fait depuis son entrée dans le gang des chimères que je le connais. Enfin, connaitre est un bien grand mot. Lorsqu'il n'était pas encore haut gradé, c'était lui qui se tenait se l'estrade, le fouet en main. Éprouver de la rancœur? Non, il a toujours fait son travail et lorsque mes punitions étaient justifiées, je les acceptais. En dehors des moments où il exerçait son dur travail de bourreaux, nous ne nous étions jamais adressé la parole. Tan n'est pas le genre d'individu vers qui j'irai me tourner. Je pense qu'il est juste, d'où le fait que depuis quelques mois, il est devenu Hadès, le chef suprême de la milice.
Il me parle, venant briser ma pensée. Je tourne à nouveau ma tête vers lui et là, je vois ce que jamais je n'ai vu chez lui. Son regard, haineux et malgré cela, il me tend sa main, du moins je le pense jusqu'à ce que je sente ses doigts dans ma chevelure. Je sursaute, me crispe. Habituellement, je déteste cette sensation mais là, mon dégoût pour le contact physique est amplifié par la matière visqueuse qui me recouvre presque entièrement. J'échappe malgré moi une grimace de douleur, suivant difficilement le geste qu'il m'impose. Il m'aide à me relever mais pas de la meilleur façon qu'il soit. Mes petits yeux reflétant le dégoût que je porte à sa méthode. Me serais-je trompé sur son compte? Cette mauvaise journée n'est donc pas terminée.
Maintenant debout, je reste immobile, le fixant. Tel un roi il s'installe sur un des sièges se trouvant derrière lui. A quoi joue-t-il? Je fronce les sourcils, toujours silencieux. Sa voix s'élève dans la pièce. "Vas te doucher, ton odeur est insupportable." Je grogne. Il est marrant lui, comment je fais pour trouver une douche dans un lieu que je ne connais pas? Pourtant, comme le petit être docile que je suis, je me tourne dos à lui, me dirigeant vers la porte pour sortir de la pièce. Un garde se trouve à ma droite, c'est une chance. Ce dernier me regarde de haut en bas, ne cachant son dégoût olfactif, se pinçant le nez. "Hadès m'a demandé d'aller me doucher." Lui dis-je de ma voix grave. De quelques signes de mains, il m'indique le chemin à suivre et faiblement, je m'exécute. J'arrive au niveau de ce qui semblerait être des douches. C'est la première fois que je vois ce genre d'endroit, l’architecture est bien différente de chez les autres gangs, pas étonnant qu'ils se croient supérieurs en vivant dans de tel lieu. Au bout de quelques minutes, j'ai réussis à retirer cette puanteur de ma peau. Je vol une serviette pour me sécher, la nouant autour de ma taille lorsque je quitte les lieux. Même si la nudité ne me dérange pas, j'aime avoir plusieurs couches de vêtement sur moi.
Faisant le chemin inverse pour retrouver la chef de la milice, j'espère que ce dernier va au moins me rendre mes vêtements. J'entre à nouveau dans la pièce. "Satisfait?" Demande-je à Tan, le défiant du regard. Je pense que ma punition est terminé, je l'espère. C'est d'ailleurs pour cette raison que je lui adresse la parole bien que le ton de ma voix est sec. "Pourquoi m'as-tu fait venir ici?"
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| Sujet: Re: no pain, no gain (pv: moon tan) | |
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