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 chiot et chaton (seong min & helios)

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MessageSujet: chiot et chaton (seong min & helios)   chiot et chaton (seong min & helios) Empty21/05/16, 03:18 pm

blizzard

seong min & helios
Il y a des jours, comme ça, où tu sais que t'aurais du rester chez toi. Dans ton trou. Littéralement. T'as creusé un trou à l'intérieur de ta maison, que t'as planqué sous des planches. Et quand tu vois de l'agitation, ou un peu trop de monde aux alentours, tu te caches dedans. Sauf qu'aujourd'hui, y'avait personne dehors. Et que tu te disais qu'avec ta capuche et ton masque, les gens te repaireraient pas. Feraient du moins pas trop attention à toi. Et de toute façon, tu dois te rendre à la bibliothèque. Tu voulais emprunter un bouquin sur la chimie. Pas que ça t'intéresse particulièrement., mais t'as envie de savoir quelques trucs, et puis quitte à finir ta vie ici, autant que tu continues à apprendre des choses. Alors tu marches, la tête baissée, les mains dans les poches. Et tu t'arrêtes. Parce que là, t'arrives à l'endroit que tu détestes le plus de l'île. Pour beaucoup, c'est la forêt de bambou. Y'en a même certains qui osent pas s'y aventurer. Les bébés. Non, toi, t'apprécies cet endroit. Souvent désert, sombre, et avec plein d'endroits où se cacher pour être sûr de ne pas être vu. Ouais. T'irais jusqu'à dire que c'est probablement ton endroit préféré de l'île. Après le trou dans ta maison. Mais là, devant toi, c'est le No Man's Land. Le seul endroit de l'île où tu as l'impossibilité complète de te cacher. Aucune cachette. Zéro. Alors en général, tu le traverses en sprint. Et une fois chez les sages, tu te caches un peu, pour reprendre ta respiration. Tu regardes aux alentours, personne à l'horizon, tant mieux. Alors t'avances, doucement d'abord. Puis tu vois une personne à quelques mètres de toi, alors tu baisses la tête et tu commences à marcher plus vite. Mais tu sens que quelque chose va pas. Que quelque chose cloche. Parce que l'insécurité, c'est quelque chose que t'as apprit à ressentir. Et là, tu la ressens. Et pas qu'un peu. Alors doucement, t'oses te retourner un peu, juste pour voir. Et cette personne te suit. Alors tu fronces les sourcils. Tu accélères un peu, gardant tes yeux fixés sur le garçon, la tête toujours baissé, et tu tombes. Tu viens de percuter quelque chose, et t'es tombé à la renverse. Et lorsque tu soulèves la tête pour voir ce que tu as percuté, c'est un garçon aussi.

Et tu te dis que, réellement, t'aurais pas du sortir de chez toi ce matin. Tu baisses la tête, et tu sens que ta respiration s'accélère. Et tu prends des genoux dans tes mains. Et tu fermes les yeux. T'essayes de t'enterrer dans un monde imaginaire, de te dire que tu es seul. Et pas encerclé par une bande de mecs qui manifestement, ne te veulent pas que du bien. « Alors le peureux. Qu'est-ce que tu fais ici, hein ? T'avais envie de sensations fortes ? Tu vas voir, on va t'en donner... » Et tu sais que si tu restes sans bouger, tu vas être rué de coups ou autres choses que tu ne voudrais même pas imaginer. Alors tu regardes paniqué autour de toi. Tu vois leur pieds, le bas de leur jambes, et rien. D'un, ils t'encerclent, donc même si tu pouvais aller te cacher, tu pourrais pas sortir, et de deux, aux alentours, pas une seule cachette. Pas un seul endroit derrière lequel te poser pour te sentir en sécurité. Alors tu fermes les yeux, et t'essayes de réfléchir. Sauf que réfléchir, avec ta respiration qui s'accélère, les perles de sueur qui commencent à descendre le long de tes tempes, et ton corps qui se met à trembler, c'est pas facile.

Dégagez. Partez. Vous êtes des monstres. Des monstres. Monstres ! Allez vous en. Laissez moi tranquille. Beurk. Partez. Partez. Loin de moi. Laissez moi seul. Eurk. Pas beaux. Eurk. Me touchez pas.

« ME TOUCHEZ PAS ! » Et ils rigolent. Parce que de ta voix cassée, tu leur as crié ça. Et que ça les a fait rire. « T'as nul part où te cacher, bébé. Tu vas voir, on va te réconcilier avec l'homme, le vrai. » Et tu le sens, le premier coup. Tu sens que tu bascules vers l'avant. La tête par terre, l'un d'eux la tient ferment plaquée au sol. Tu avalerais presque de la poussière. Alors t'essayes de t'empêcher de respirer. Mais tu tousses. Et ton souffle est coupé lorsqu'un coup de pied arrive sur ta cote. Et tu les sens, les mains d'un des garçons. Tu le sens, attraper la ceinture de ton jogging et le descendre. Alors tu essayes de te débattre. Et tu tapes du pied par terre. Mais la douleur sur le côté, c'est trop. Alors tu chouines. Tu pleures aussi. Et tu te dis que finalement, avoir la tête dans la terre, c'est pas plus mal. Au moins, ils te voient pas. Et t'arrêtes de te débattre au coup d'après. Parce que c'est mort. Y'a plus d'espoir. Et plus vite ce sera fait, plus vite tu pourras partir. Oubliée la bibliothèque. Tu retourneras dans ton trou, faire une crise de panique, et cette fois personne, pas même ce Bool Am viendra te sauver. Ils te dégouttent. Espèce de salles hommes ! Monstres ! Et tu l'entends rire grassement, et passer sa main sur le derrière de tes cuisses. Et t'as envie de vomir. Mais tu te dis que c'est pas une bonne idée, déjà que tu peux pas respirer. « Regardez, il a même des jambes de meufs. » Et si tu pouvais t'enterrer ta tête encore plus profond, tu le ferais. Alors tu pleures. Et tu pleures. Et plus rien.

Tout se passe vite. Comme ça le devait. Des cris, des pleurs. De la peur. Sauf que rien de tout ça n'est de toi. Bientôt plus de pression sur ta tête. Alors tu la lèves. Et tu comprends. Tu le vois, ce garçon, passer ces monstres à tabac. Et tu regardes ses gestes, et tu baisses la tête, finalement. Tu redresses ton jogging, et tu te lèves, difficilement. Il a eu le temps de te voir, c'est sur. Alors autant qu'il ne te voit plus jamais. Et peut-être que tu lui offriras un cadeau un jour, pour le remercier de t'avoir sauver d'hommes. De monstres. Et tu marches difficilement. Ils sont encore en train de se faire tabasser les autres. Le dernier du moins. Et tu l'entends crier. « Tu verras, espèce de sans-gang, un jour, on l'aura ton p'tit cul. » Tu baisses la tête, et t'accélère le pas. Puis plus rien. Plus de bruit. Et t'as qu'une idée en tête. Rentrer chez toi, et t'enterrer dans ton trou pour le reste de la semaine. Mais ton sauveur, il t'appelle. Mais toi, tu veux pas le voir, tu veux pas qu'il te voit, alors t'essayes d’accélérer le pas. Et t'accélères doucement.
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