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 Not being someone, but something — [Taek Yoon]

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Kim Ji-Young
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MessageSujet: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty27/03/16, 09:58 pm



« Pardon, pardon — pardon.
Et il avait des excuses plein les lèvres, Ji-Young. Des remords plein le coeur; et tant de souvenirs, oui. Tant d’images défilant sous ses yeux et l’emportant. Il essayait de ne pas trop penser, de ne pas trop se remémorer — car il ne voulait pas se mettre à pleurer. Pas encore, plus jamais. Les garçons ne pleuraient pas, disait-on. Alors il devait rester fort, fort pour ceux qui l’avaient aimé; fort pour ceux qui ne l’oublieraient pas.

Le bruit ambiant avait fini par le sortir de sa bulle; et il avait lancé un coup d’oeil autour de lui. Il savait que ce n’était pas très prudent, que de se perdre ainsi dans ses pensées; surtout quand un taré pouvait d’un coup d’un seul lui flanquer son pied dans le dos et le mettre à terre. Il remerciait chaque seconde durant sa mère, qui l’avait forcé à faire du self-défense pendant toutes ces années. Il n’avait pas voulu, avait dit que cela ne lui servirait pas — mais avait craqué face au regard maternel. Il était impuissant, oui; face aux inquiétudes de sa génitrice. Et puis, au fond de lui; ça l’avait un peu charmé, cette idée. Ju-Jitsu, le sport de combat des non-violents. Tout était basé sur l’autre, quand on faisait du Ju-Jitsu l’on n’attaquait pas  — l’on se défendait et usait de la force de l’autre. Plus on avait une force brute en face de soi, plus l’on pouvait en tirer avantage et le neutraliser. Puis ça aiguisait les sens, quand on savait que les premiers cours se basaient sur des tentatives de meurtre, d'agression voire de viol; d’enlèvement et d’étranglement. Enfin. Il n’aimait pas trop y penser.
S’était encore une fois perdu dans son univers; d’ailleurs.
Il s’en voulait tellement.
D’être si lui, si personne — si faible.
A la merci de tous, même de lui-même.
De cette partie folle qui peu à peu le dévorait, le rendait mal. Il s’en rendait bien compte; oui. Que sa mémoire lui jouait des tours. Il cherchait une glace, un repère; un visage.
Le sien.

Pour ne pas s’oublier, pour se remémorer. Pour se tenir allégeance. Pour rester lui, et non un autre. Pour pouvoir se murmurer droit dans les yeux tu n’es pas coupable; tu n’es pas une bombe — tu n’es pas meurtrier.
Tu es le meurtri du lot, Ji-Young. Alors reprends-toi. Botte-toi le cul. Souris un peu. Maman aurait aimé que tu ne baisses pas les bras, après tout. Peut-être qu’il y a une solution, peut-être que tu peux aider des gens. Peut-être que ce n’est pas si terrible, oui.
Enfin. Il avait un peu du mal. A trouver son miroir, à trouver la raison.

Des éclats de voix lui avait vrillé la tête alors qu’il s’était retrouvé nez à nez avec une fille de joie. Et il avait rougi, et il était parti; s’était enfui. Le marché, lieu sacré — lieu d’échange. Toujours en activité, toujours là pour montrer qu’il restait des gens; qu’il restait de quoi vivre, aussi. Et si au début il avait pris peur et avait paniqué; il avait fini par apprécier le milieu. Les gens, ces sourires sans visage; ces visages sans prénom. Ces regards menaçants, également.

Resserrant son sac en toile tout contre son épaule, il avait parcouru du regard les diverses propositions. Il ne cherchait rien de malsain; pas même de la nourriture — juste un livret, un bout de papier; ou même un de ces stylos indélébiles. Car il voulait marquer sur sa peau le temps coulant, le temps partant. Car il ne voulait pas finir à la dérive, il voulait conserver sa notion du temps. Il savait que sans cette dernière, il ne serait enfin plus lui-même : juste une âme en peine. Alors il cherchait, oui. Alors que dans son sac trainait quelques habits, trucs à manger.

C’était dur de vivre sans personne; sans groupe — sans rien. Il s’en était rendu compte bien vite : à quel point n’appartenir à rien ni à personne vous rendait vulnérable. Pas de quoi marchander, pas de médicaments; par de drogues, pas d’alcools — pas de toutes ces choses dont tout le monde avait besoin. Alors il fallait attendre ce jour. Celui de la semaine où les autres comme eux étaient balancés sur l’île; avec des vivres et autres bouis-bouis. Il savait que ce jour était le seul capable de le faire voir un second; puis un troisième — c’était son cycle de l’espoir. Avec ça, il avait de quoi proposer des échanges. En plus de ce qu’il pouvait trouver sur l’île; mais bon. Tout était si compliqué.
Il se sentait déjà si lassé.
Si fatigué.

Et il était là, en plein milieu du passage. Comme un con, une nuisance; comme de ceux qui énervent. Il était là à fixer le lointain, le tout puis le trop rien. Il avait repéré un stylo et un carnet; pesait le pour et le contre. Qu’allait-il bien pouvoir échanger contre tout ça ?
Il se sentait misérable.
Ne savait plus quoi faire, au final. Entre sa faiblesse de solitaire qui conservait gros de ses valeurs, et la sécurité; la force d’un groupe contre le suicide de qui il était. Rejoindre un de ces gangs serait surement dire adieu à une partie de lui-même. De fermer les yeux, de s’oublier un peu. Aussi il ne savait pas, cherchait désespérément quelqu’un. Des gens avec qui créer, tisser des liens.

Mais ce n’était pas facile, non.
Rien n’était facile; ici.
Il l’avait bien compris, à présent.
Depuis le temps.
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MAGICIEN
recruteur ; gusgus
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Sam Tae-Hee
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VIE ANTERIEUR : richos petit con.
ORGANE SAIGNANT : ils le sont tous dans le corps, non ? saignants ? les organes ?
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Can't you see that you're smothering me,
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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty30/03/16, 06:25 pm

not being someone, but something

ji-young & taek yoon
C'est ton tour d'aller sur le marché. C'est ton tour. Pas que t'ait pas le droit de sortir en général, mais là, c'est différent. Tu sais que si tu te retrouves devant quelqu'un dont t'aimes pas la tronche, tu pourras lui coller une droite et aller justifier en disant qu'il a essayé de te chopper des pilules sans payer. T'aimes faire ça. C'est ton p'tit rituel du marché. Tu marches pas, tu sautilles. Comme un gamin. Un sourire malsain collé sur le visage. Allez... Allez... Venez à moi les gens, venez. T'as envie de lever le bras, alors que pour le moment, y'a franchement aucune raison. Y'a personne. T'es seul. Mais pour le geste. Juste le geste. La contraction et la déteinte du poing. Une sensation que t'as appris à connaître depuis que t'es sur l'île. T'es un gamin à qui on a offert le meilleur cadeau du monde et qui l'utilise bien trop. T'es qu'un gosse encore. Un gosse qui connaissait rient et qui, d'un coup, se met à tout connaître. D'un coup. Une vague. Un tsunami de nouveauté. Et ton poing, l'utilité de frapper quelqu'un avec, c'est une des choses que tu préfères. De tous tes nouveaux jouets.

T'arrives au niveau du marché, et t'as réussi à frapper deux personnes sur le trajet. Pauvres innocents. Ils avaient rien fait en soit. Mais t'as décidé que ce serait eux, parce que pour toi, ils étaient rien. Ils étaient de l'expérimentation. Des essais. Viens là, que j'essaye mon nouveau joujou sur toi. Et plus tu l'utilises ce joujou, plus tu l'aimes. Et tu t'en lasses pas. Tu t'en lasseras probablement jamais. Jamais. Jamais.

Le marché est bondé, comme d'habitude. C'est de l'air frais. C'est du nouveau, toujours, à chaque fois. Tu te nourris de cette nouveauté. A chaque fois. Tu la vois, la nouveauté, à chaque fois. De nouvelles têtes, jamais les mêmes. Mais t'as pas ce sens accru de l'observation. C'est juste que t'arrives à t'en rendre compte. Après tant d'années coincé dans un train train continuel, habituel. Les différences, tu les sens. Tu les ressens. Nouveauté. Nouveauté. Nouvelles têtes ? Ils sont arrivés récemment. Probablement. Tu leur souris, tu leur fais un signe de la main. Il se transforme en doigt d'honneur, avec ta classe habituelle. Bah oui. Tu restes le même. Le monde change. Les nouveautés peuvent pas être comptabilisées. Mais toi, tu restes toujours le même. Incorrigible. Toujours le gosse vulgaire qui aime se battre et qui crache par terre. Le petit con que tout le monde déteste. Un jour peut-être, tu changeras. Quand tu voudras que les gens te voient différemment. Quand le nouveau sera devenu vieux. Mais tu sais même pas si d'ici là,  tu seras encore sur l'île.

Nouveautés, nouveautés. Un sage. Tu lui tends une pilule, un sourire aux lèvres. Il te tend cinq joints. Tu lèves un sourcil. Il te prend pour un novice ou juste pour un con ? Il voit que tu le lâches pas. Il sort deux joints de plus, tu souris. Tu lui sers la main. Ouais, parce que t'es pas complètement malpoli non plus. Si. C'est des conneries. Tu l'es. Mais pas avec les gens avec qui tu fais des affaires. Tu prendrais pas le risque d'emmerder Pi-Red.

Aïe.

Quelqu'un. Tu le bouscules. Tu te retournes. Il est en plein milieu de la route, le débile. L'imbécile. L'enfoiré. « Hey le boulet ! Tu vois pas que tu bloques le passage ? » Quelques personnes vous regardent, mais ils sont habitués, alors ils continuent leurs trocs. Tu le regardes dans les yeux. Aucun respect pour la vermine. Pas de signes distinctifs, il fait parti d'aucun gangs le malchanceux ? Pauvre chou. C'est pas ton jour de chance. Le voilà encore. De nouveau. Ce sourire si malsain.


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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty01/04/16, 12:37 pm



« Excuse-moi. » avait-il lâché. Car il ne savait pas trop quoi faire d’autre — car il avait toujours agi ainsi. Ce n’avait pas été dans son intention de rester là comme un perdu; et de se heurter à un étranger. Il n’avait pas réagi face à l’impact, préférant garder son calme ; ses remords.  Alors il avait accepté, oui ; cette explosion de colère qui déferlait sur sa personne. Ce n’était pas grand chose; peut-être même juste de l’irritation — mais il ne savait vraiment.

Se disait qu’il fallait mieux rester prudent, ici. Et tous les prendre pour des meurtriers; pour les derniers des derniers. Quoique — des fois il se sentait un peu fou, Ji-Young. Abandonné de la bonté; privé de conscience. Alors il avait envie de lui dire tu as perdu quelque chose, je crois; et le voir baisser la tête.
Pour lui mettre son genou en plein dans le nez.

Pour lui dire qu’il n’était pas si faible. Qu’il avait tué — qu’on l’avait accusé. Qu’il avait massacré la famille de son meilleur ami; qu’il n’était même pas allé le voir. Qu’il était un cas désespéré. Il avait envie de tout ça; oui — ou du moins l’imaginait-il. Car il ne savait pas; non. Ce que c’était, que de prendre du plaisir à faire du mal. Lui il n’avait rêvé que d’une chose : protéger, donner; répartir. Il avait voulu être l’homme droit punissant les violents, et aidant les trompés; les bafoués.

Aurait-il été bon ? Quand il était si mauvais ?
Car qu’étais-tu, Ji-Young ? Hormis un enfant apeuré; hormis un caprice ?

Il avait envie de taper du pied; il avait envie de crier. Il avait envie de lâcher ces larmes chaudes de colère et d’avouer son innocence. Il était l’échec, Ji-Young.
L’échec d’une vie — l’échec d’un monde; d’un univers. Il était de ces destins brisés; de ces hommes écroulés. Il n’était plus que le reflet de lui-même.

Il avait perdu son visage.

« Et non, je vois pas que je bloque le passage — car je sais pas si tu as remarqué; mais de la place il y en a de partout. » pauvre con; avait-il failli ajouter. Et c’était sans doute lui; au final — qui avait perdu la raison. A s’invoquer ce qu’il n’était pas; à parler comme si il était de mauvaise humeur. Mais que faire d’autre; oui — lorsque l’on est plus personne ?

Ji-Young il ne savait plus, compreniez-vous.
Ce pourquoi il était là; ce pourquoi il respirait. Il avait été déchiré; humilié. Il avait été trahi, bafoué. Il avait vu sa mère pleurer. Personne ne lui avait tendu la main; personne ne s’était levé pour hurler non, il est innocent !. Ils avaient tous accepté; ils l’avaient tous regardé — jugé.

Et Ji-Young avait disparu. Car qu’était un homme sans but ? Sans cette chaleur en lui ? Qu’était un homme sans ailes ? Sans vision claire ? Qu’était un homme; lorsqu’il avait perdu l’amour ?
Il y avait encore l’espoir; faible, battant dans sa poitrine. Mais c’était si infime.

Et les hommes sans visage devaient bien réapprendre à sourire; à mimer. A regarder.
Alors il se forgeait un masque — un masque d’oubli et d’incertitude. Un masque de coupable, d’assassin. Il n’aimait pas ça; mais il ne savait pas. Ou était passé tout ce blanc; tout ce jaune et tout ce rose ? Ou étaient passées les couleurs sur ses pommettes; la simplicité de son sourire ? Qu’avait-on fait à cet homme; pour le rendre moins que rien. Pour dépassé le stade du néant.

Car Ji-Young; étais-tu encore quelqu'un ?
Il ne savait pas — se sentait quelque chose.

Et il était fou. Fou dans sa solitude, fou dans son désespoir; dans ces choses qu’il ne pouvait accepter. Il ne voulait dire. Qu’il savait, pourtant. Au fond de lui.
Ce qui l’attendait. « Et que je sache, les boulets sont ceux qui font des erreurs. Erreurs sur erreurs. Un, tu es ici — deux; tu m’es rentré dedans. Donc de celui qui est le plus à la ramasse… Comment dire ? Je crois que c’est plutôt toi qui es en tort. Je m’excuse d’avoir été là, comme un con. Sans rien faire — sans rien dire. Mais si t’arrives plus à voir achète toi des yeux. Ou une conscience. » Tchao bye bye.

Ji-Young n’était peut-être pas si gentil. Peut-être avait-il cette rage, oui. D’être ici; enfermé injustement. Car si il y avait bien une chose sur terre qui rendait Ji-Young inconscient; c’était l’injustice.

Et Ji-Young, l’était; oui.
L’apothéose de l’injustice.
Injustement traité, inculpé; accusé. Il était la victime du mensonges; la tragédie ambulante. Alors n’était-ce pas logique, oui ?

Qu’il devienne l’âme de la violence — du rejet ?
Ji-Young finirait par se faire entendre. Et au pire, il éviterait oui. Les coups; ceux assassins. Car il savait, oui. Ce que faisaient les hommes, leurs gestes — il avait appris. Et son corps était sous l’emprise du savoir; alors il n’hésiterait pas, non. A éviter la colère des autres; leurs poings.

Il accepterait leurs insultes, mais jamais leurs coups.
Pas ceux gratuits — pas ceux fous.
Il n’accepterait que ceux tristes; que ceux qui acceptés; finissent par soigner et s’oublier.
Ji-Young serait la violence, mais Ji-Young serait la bonté. Le soigneur; guérisseur. Il panserait les âmes et accepterait tous les pleurs.
Ji-Young serait un healer.

Ji-Young, le déserteur.


... hahahaha rip:
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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty02/04/16, 06:18 pm

not being someone, but something

ji-young & taek yoon
Pendant un moment, tu réfléchis. Tu penses à eux. Les sans gangs, les dommages collatéraux.
Que ce nom leur va bien.

Le marché, normalement, c'est une zone de non guerre. De non guerre, oui. Mais il a jamais été dit qu'on pouvait pas frapper les autres. Ceux qu'avaient personnes pour les défendre.
Les pauvres débiles.
Les stupides qu'avaient pas pigés qu'ici, t'as un gang ou t'es dans la merde. Qu'ici, si tu sais pas te battre un minimum et que t'as pas de gang, tu meurs en une semaine.
C'est la jungle, la loi du plus fort.

Tu peux pas t'empêcher d'penser qu'au final, tu l'plains un peu, le gosse. Un gosse qu'a l'air plus âgé que toi.
Mais un gosse.
Parce qu'il a pas compris le fonctionnement, on dirait.

Alors que toi, si.

Lui, il est débile. Toi tu t'es entouré des bonnes personnes pour assurer ta survie, mais lui ? Lui, il a personne. Lui, il se retrouve face à un magicien, et il est seul. Et il est censé devoir se défendre.
Pauvre gosse.
Il a aucune chance. Aucune. Et tu le sais.
Et c'est pour ça que tu souris, espèce de débile.
Tu souris, tu te dis que ça va être facile. Que si ça se trouve, tu viens de trouver ton punching-ball. Et ça te plairait que ce soit lui. Lui qu'a l'air perdu. Qu'à l'air un peu con, au milieu de toutes ses personnes.
Toutes dents montrées, ton sourire s'étire de plus en plus.
Oui.
Un punching-ball.
Comme tous ceux qu'ont pas de gangs.
Ils sont bons à rien d'autre.

Il s'est excusé pourtant. Pauvre chou. Comme si c'était réellement suffisant ; Sur cette île, faut être utile. Sinon, t'as du soucis à te faire.

Tu t'apprêterais presque à repartir. Tu le frapperas une autre fois.
Tu penses à l'idée, que peut-être, tu pourrais le laisser seul aujourd'hui. Et revenir demain. Et l'emmerder. Jusqu'à ce qu'il réponde. Et que tu puisse utiliser ça pour le frapper.
Le frapper.
Lever ton poing, le serrer, le tendre. Le détendre sur cette joue qu'a l'air bien tendre. Et sentir les muscles sous tes articulations. Sentir son visage tourner. Et voir la douleur dans ses yeux.
Et se sentir supérieur. J'ai fait mal. Moi. Tu es en dessous de moi. Tu es inférieur. J'ai le contrôle.

« Et non, je vois pas que je bloque le passage — car je sais pas si tu as remarqué; mais de la place il y en a de partout. »

Et tu redescends sur terre. Quoi ? Pardon ? Il a répondu.
T'auras pas à revenir demain.
Il a répondu de lui-même, après une pique. C'est le premier à réagir aussi vite.

Oh oui.
Continue donc.
Qu'on s'amuse un peu.


T'as déjà refermé le poing. Et ton sourire est toujours présent.
T'es heureux.
T'es fou mon pauvre.
Tu vas pouvoir frapper quelqu'un. Et t'es heureux de te dire qu'encore une fois, tu pourras prouver ta supériorité.

Tu souris. Ça te suffit. Tu peux le frapper en criant qu'il aurait pas du te répondre. Tu lui feras peur. Une p'tite frappe. Parce que t'aimes que les gens disent ça de toi. Tu préfères qu'ils t'appellent la p'tite frappe que l'ancien millionnaire. Ça c'est clair.
T'as envie de dire adieu à la vie que t'avais avant.
Tu préfères celle ci. De loin.

« Et que je sache, les boulets sont ceux qui font des erreurs. Erreurs sur erreurs. Un, tu es ici — deux; tu m’es rentré dedans. Donc de celui qui est le plus à la ramasse… Comment dire ? Je crois que c’est plutôt toi qui es en tort. Je m’excuse d’avoir été là, comme un con. Sans rien faire — sans rien dire. Mais si t’arrives plus à voir achète toi des yeux. Ou une conscience. » Tu perds ton sourire. Tes yeux s'écarquillent.
Pour qui il se prend c'ui là ? Il pense être qui ? Pour oser parler comme ça à quelqu'un qu'il connait pas ?
Ouais, tu fais pire, et ? Toi, t'es un connard. Toi t'es connu pour ça.
C'est qui ce mec ? Cette fois, t'as vraiment envie de le frapper. Et pas juste parce que t'as envie de frapper quelqu'un. Mais surtout parce que t'as envie qu'il la ferme.

Toi ?
En tord ?
Puis quoi encore ?
En quoi t'as eu tord ?
De venir sur cette île ?
C'est la meilleure décision que t'ai prise depuis le début de ta belle vie.
Tuer ta famille ?
Pareil ;
Ils te retenaient. Ils se pensaient les meilleurs. Ils te prenaient pour le meilleur, mais toi, tu les avais jamais cru.
T'as jamais cru que t'étais le meilleur de quoique ce soit avant d'arriver sur l'île.
Alors que lui, ce mec, cet inconnu, ce mec franchement remplaçable, cet être inutile, ose te dire que tu as fait une erreur... Tu le supportes pas.

Tu lèves ton bras, et a poing encore serré, tu assènes le premier coup.
Dans la mâchoire.
Juste en dessous de la joue.
Sa peau est tendre, tu le savais, et t'aimes sentir que t'as un peu de pouvoir sur lui.
Mais cette fois-ci, t'as pas l'impression de faire ça parce que t'as envie. T'es obligé. Tu défends ton intégrité.
Je ne fais pas d'erreurs.
C'est toujours la faute des autres. Jamais de la tienne. Et tu fermeras gentiment (à l'aide de tes poings) la gueule à quiconque tentera de dire le contraire. Cet étranger le premier.

Et tu sais que tu vas pas t'arrêter là. Tu sais que non. « Qu'est-ce t'as dit ? T'as dit quoi débile ! J't'ai pas entendu ! Moi ? Faire une erreur ? Et toi alors ! T'es sur l'île aussi c'que j'sache ! PAS VRAI ? D'où tu parles comme ça ? D'où ? C'est quoi ton problème ? » Tu comptais pas t'arrêter là, alors ton poing repart. Pile en trajectoire de sa mâchoire. Pile vers le même endroit où il s'est écrasé quelques secondes plus tôt.


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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty02/04/16, 09:32 pm



« Qu’avait-il fait ? Qui était-il ? Pourquoi ?
Il ne savait pas. Et ça le rendait fou, oui — de le voir tourner ainsi. En ces gestes et actes qu’il ne comprenait pas. C’était en lui, c’était brûlant. Et sans remords. C’était des phrases, des vérités qui sortaient de sa bouche sans qu’il les ait commandées. Et il se sentait si triste, si perdu — si affreux; oui. Sa mère aurait sans doute pleuré, que de le voir ainsi. Elle se serait demandée qui était cet homme, ce garçon; si il était bien sa chair, son sang.
Ji-Young l’eau, Ji-Young le soigneur; Ji-Young l’assassin.

Il avait vu le poing venir, avait vu le visage de l’inconnu se déformer. Il en avait analysé chaque strate, chaque pensée. Il avait vu son humeur se décomposer; son poing se serrer — croyait-il que la violence allait tout changer ? Qu’un coup le rendrait plus vivant ? Excuserait ses fautes ? Sans doute, oui. Soit.

Alors il ne ferait rien, il accepterait tout. Pour cette fois, pour se retrouver. Car cet immobilisme n’était qu’une piètre tentative, oui; de reprendre conscience. Que de se souvenir de qui il était; et non pas de ce qu’il pensait être. Jamais il n’aurait voulu faire de mal, ce n’était pas dans son but. Il était douceur, il était intention. Il était justice.

Et pourtant; pourtant il l’avait fait.
Il l’avait vu — ce qu’il avait infligé à cet être furieux, à cet être mauvais. Il l’avait sentie; sa colère : tout contre sa mâchoire. La douleur avait retenti, violente; puis s’était propagée dans tout son corps. Sa tête lui faisait mal, sa colonne aussi. Mais ce n’était rien, non — en comparaisons à ce qu’il ressentait au fond.

Son coeur le lancinait.

Car il ne savait plus, car il était perdu. Car il avait mal; mal partout. Mal d’être ici. Mal d’être réduit au silence. Et ça l’énervait tellement, tant et si fort; oui — que ça le détruisait. Il n’était que poussière, ses organes n’étaient qu’acide : il n’était que regrets.
De ne pas avoir hurlé lui-même son injustice, son innocence. De ne pas avoir fait régner la justice lui-même. De ne pas voir été le droit. Et il était sans doute temps; oui, qu’il commence à redevenir ce qu’il n’était plus.

L’ordre.
La puissance, le redressement.

Alors il avait accepté les mots; les insultes. Il avait accepté toute cette impuissance, toute cette immaturité dont semblait saturer son camarade. Et, il ne savait pas trop pourquoi — mais. Il n’avait pas réussi, non.

Il n’avait pas réussi à l’aimer.
A lui trouver cette chose — cette étincelle.

Et c’était bien la première fois, oui; qu’on lui faisait cet effet. Car Ji-Young, même quand on avait essayé de le victimiser à l’école; il n’avait rien trop dit. Il avait des amis, il avait des mots — il avait une présence. Une présence douce; mais qui quand quittait sa douceur, devenait froide; puissante. Alors il avait réussi à leur échapper, et n’avait pu s’empêcher de leur trouver un bon coté. Car ces êtres de violences avaient des compagnons, des amis : et cela voulait bien dire, que quelque part; ils étaient humains. Qu’ils avait une faille. Un endroit où, lorsqu’on appuyait, ça faisait mal.

Mais lui — lui.
Qu’y avait-il de bon ? Où étaient ses amis ? Où était son corps; à ce meurtrier ? Il n’était que colère, qu’éruption; il n’était que l’enfance. N’avait-il donc jamais grandi ? C’était pathétique. Pathétique de voir de tels mots se perdre; de tels remparts se former, alors qu’ils n’avaient pas les fondations. Cet individu allait s’écrouler. C’était certain — et il était là; avec son poing. Encore.

Mais il suffisait.
Se faire frapper une fois, cela ne le dérangeait pas. Car Ji-Young était gentil; était compréhensif. Car il était toutes ces choses, toute cette acceptation et cet espoir envers son prochain. Mais une deuxième ? Alors que le premier coup n’avait rien apporté — outre de l’immaturité ? Outre de l’hypocrisie ? Car ce garçon ne pouvait que se mentir; non ? Il ne voulait pas voir la vérité. Sa vérité.

Alors Ji-Young il s’était mis en position, il avait reculé son pied; trouvé sa source d’équilibre. Il n’avait pas cherché à éviter; car il jugeait ce traitement trop gentil. Ce genre d’individus, il fallait les neutraliser. Il fallait appuyer sur eux jusqu’à-ce-que des failles se présentent; puis enfoncer verbes et adjectifs jusqu’à ce qu’elles éclatent.

Jusqu’à-ce-qu’ils se brisent. Ce vauriens, ces « sans-âme ».
Ces lâches; oui — d’eux-mêmes.

Sa main était venue frapper dans l’articulation du bras tendu; et alors qu’il s’était retourné, Ji-Young; il lui avait mis son coude en plein dans la tempe. Car la force brute, plus elle était naturelle, plus elle était utilisable. Les colériques faisaient le bonheur des pratiquants du Ju-Jitsu. Car ils n’avaient aucun sens, juste de la force. Ils n’étaient qu’un poids dirigé vers un autre, et le moindre déséquilibre les faisait s’effondrer.

La tempe ? C’était souvent l’inconscience. On disait toujours qu’il ne fallait faire ça qu’en dernier recourt, avec cette partie du cou qui vous anesthésiait immédiatement. Mais… N’était-ce pas ce qu’il méritait ? Car si on lui laissait encore une chance, s’arrêterait-il ? Lui, violence ? Sans doute pas. Alors il fallait lui mettre des étoiles dans les yeux, il fallait retourner son monde; son univers. Il fallait le mettre à terre.

Et c’est ce qu’il avait fait, Ji-Young. Se disait que la prochaine fois il frapperait le tibia; puis enfoncerait son talon dans le genou du brun. Mais si il faisait ça; oui — sa vie ne serait plus jamais pareille. Il ne pourrait jamais guérir sur cette île; et. Et méritait-il un tel désespoir ? Sans doute pas. « Oui, j’ai fait une erreur. Oui; je l’admets. »

Il était froid, lucide; mais froid.
Car il n’aimait pas qu’on l’accuse, il n’aimait pas voir un enfant s’énerver sur ce qu’il refusait lui-même d’admettre — lui, lui Ji-Young; il savait depuis longtemps. Ce qu’il avait fait. « Et tu sais quoi ? Je crois que je vais te confier un secret. Je ne l’ai jamais dite à personne; mon erreur. Mais avec toi… Pourquoi pas. » Il se sentait monstre, il se sentait assassin. Il se sentait une colère qu’il ne se connaissait pas. Ca lui faisait peur, oui. Terriblement.

Mais l’injustice qu’il incarnait était bien trop forte; bien trop vivace pour qu’il s’arrête en si bon chemin : « Mon erreur c’est d’être humain. » Pause, inspiration — il alla chercher son regard : « Et ton erreur, oui — ton erreur c’est d’être déchet»

Si seulement il avait appris l’amour. Si seulement il avait su ressentir un jour le sourire de ses parents tout contre sa peau — si seulement il avait communiqué. Si seulement il avait essayé. Mais à voir comment il était; oui : il n’avait rien dû faire.

Il n’avait du qu’être enfance. Agitations.
Caprice.
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ORGANE SAIGNANT : ils le sont tous dans le corps, non ? saignants ? les organes ?
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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty05/04/16, 12:27 am

not being someone, but something

ji-young & taek yoon

Tu pensais que ça marcherait une deuxième fois. Une dernière fois. Tu pensais que ton poing atterrirait de nouveau sur sa joue.
Si tendre.
Et que tu pourrais ressentir de nouveau cette belle supériorité sur ce truc.

Et tu le pensais vraiment.
Tu le souhaitais vraiment.
Tu voulais qu'il souffre, et que tu saches que c'était toi, Taek Yoon, qui avait le pouvoir, qui pouvait décider de s'il s'en sortirait ou non.
S'il serait toujours vivant à la fin de l’altercation ou s'il était bon pour la fosse commune. Tu voulais être le seul à décider. Tu pensais pouvoir être le seul à décider.

Oh, ce que tu voulais pouvoir décider. Avoir le pouvoir de vie et de mort sur quelqu'un.
Dieu.
Devenir dieu. Pendant un instant au moins.
Pouvoir décider. Avoir les pleins pouvoirs et les envoyer à la gueule du pauvre petit peuple qui n'a pas compris les règles du jeu.

Pauvre petit peuple.
Pauvres imbéciles.
Débiles.
Moins que rien.
Bouse.
De la bouse.

Mais les choses se passent pas tout le temps comme prévu sur cette île. Elles se passent d'ailleurs rarement comme tu l'as prévu toi.
La douleur lancinante au niveau de ton bras, et tes quelques secondes d'inconsciences te le font rapidement comprendre.

Mon pote, t'as plus le contrôle. Et très franchement, tu l'as jamais eu.
Ce mec. Ce type, devant toi. Il est supérieur.
Il t'a eu. Il t'a mit à terre.
Dans tous les sens du terme.

Et t'as beau être énervé, t'arrives surtout plus à savoir où t'es.
C'est la première fois qu'un pecno répond à tes insultes. A tes coups.
Lui ? Un sans gang ? Un dommage collatéral ?
Si t'avais pas aussi mal à la tête et que t'étais pas aussi énervé, tu te demanderais presque si c'est pas une blague.
Comment c'est même possible qu'il soit pas dans un gang ? Non, t'arrives définitivement pas à comprendre.
Et puis, très sincèrement, c'est pas comme t'étais en état d'y réfléchir là de suite. T'as du mal à réfléchir.
Vraiment.
C'est pas que t'as l'impression d'avoir été écrasé par des teignes en furies, mais juste un peu quand même. L'enflure.

Qui pense-t-il être ?

« Oui, j’ai fait une erreur. Oui; je l’admets. » Il est sérieux là ? Vraiment sérieux ? Genre, sérieusement sérieux ?
C'est une blague non ?
Le mec te frappe, comme ça.
Parce que t'as dit une connerie, ok.
Parce que t'as fait le bâtard. Ouais, tu peux comprendre.
Mais qu'il te frappe et qu'ensuite, il te dise que t'as raison ?

C'est quoi son but à l'autre demeuré ?

« Et tu sais quoi ? Je crois que je vais te confier un secret. Je ne l’ai jamais dite à personne; mon erreur. Mais avec toi… Pourquoi pas. »
Et tu soulèves douloureusement un de tes sourcils.

Parce que mec, on se connait pas. Pourquoi tu viendrais me confier un secret ?

Mais étonnement, t'as envie de connaître. T'es curieux.
Un peu. Un tout petit peu.

Un truc que tu pourrais être le seul à savoir.
T'aimes l'image.
T'aimes la perspective.
Alors tu tends l'oreille, t'écoutes ce qu'il a à dire, le dommage collatéral qui sait se battre.

« Mon erreur c’est d’être humain. »
C'est profond.
Woh, que c'est profond.

Tu sais pas quoi répondre. Tu veux pas répondre.
Ce mec, il s'prend pour un philosophe ou ça s'passe comment ?
Et tu te rends compte que s'il avait été dans un gang, il aurait probablement été chez les alcolo ou chez les défoncés à la marie jeanne.
Certainement pas chez les meilleurs. Pas avec cet état d'esprit.

Un temps de pause. Tu le regardes. Et son regard, il est là, à t'observer.
Et t'aimes pas ça.
T'aimes pas quand les gens te regardent dans les yeux.
Et particulièrement quand t'es par terre, comme une merde, et que la personne te regarde de haut.

« Et ton erreur, oui — ton erreur c’est d’être déchet. »







Et c'est le vide dans ton esprit.
Et tu sais pas quoi faire.
Comment réagir.

Et tu continues de fixer ses yeux. Tes yeux changent pas. Ils bougent pas.

Sa phrase est trop violente, trop présente.
Trop vraie.

Il a pas le droit de dire ça.
Il a pas le droit.
C'est pas vrai.
T'es pas un déchet.
T'es pas un déchet.

Tes parents, ils disaient que tu pourrais jamais être un déchet.
Que t'étais leur petit garçon, leur petit prince.
Que tu pouvais pas être un déchet.
Que t'étais tout pour eux.

Et tu les as butés.
Avec un couteau électrique.

Alors tu fais la seule chose que tu peux faire.

Toujours tes yeux dans les siens, tu commences à voir trouble.
Tes paupières se ferment plusieurs fois. Et la première larme tombe.

Et il t'en faut peu pour que tu commences à chouiner comme un putain de gamin.

T'as buté ta famille.
T'as buté les seules personnes qui te prenaient pas pour de la merde.

T'es vraiment, mais genre vraiment, bien con.

« Ch'uis... » Un reniflement parmi tant d'autres. « Ch'uis pas un déchet. Maman elle... Elle... »

Et tu dis rien d'autre.

Oh dieu, que la scène doit être jouissante pour les personnes aux alentours.
Un magicien.
Affalé par terre.
En train de demander sa maman.
Pauvre chou.

Tu fais pitié.


Spoiler:
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Kim Ji-Young
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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty09/04/16, 12:10 am



« Il y avait eu des larmes.

De celles que l’on qualifie d’étranges; de puériles. Il y avait eu de lourds pleurs, oui — puis des hoquets. Il y avait eu cette collision entre corps, ennui; folie et tout ce rien. Toute cette misère; cette solitude, sans doute; aussi. Ces réalisations.

Celles brutales que toujours l’on cherche à fuir.
Celles qui clament que l’on a péché, que l’on a détruit ceux qui jamais auraient pu nous aimer. Celles qui font mal oui. Et Ji-Young n’avait rien fait, lui — il était juste resté là, ainsi. A déchiffrer toute cette tristesse, à témoigner cette déchéance; cet éclatement. Il ne savait même pas comment il s’appelait; n’avait réellement cure de savoir. Et c’était sans doute ironique, que de se retrouver dans une telle situation. Avec un inconnu. Une personne qui avait jeté son coeur, embrassé la violence comme on fait l’amour lors des premiers jours.

Pourquoi avait-il accepté de tout abandonner ?
Pourquoi avait-il fait du meurtre son domicile, son havre de paix ? Qu’y avait-il de divertissant dans le fait de blesser; d’humilier, d’écraser ? Il ne savait pas, Ji-Young. Ne comprenait pas pourquoi la superficialité était devenue si importante — pourquoi le physique si omniprésent. Toute hiérarchie se décidait sur un joli visage ou de la force force brute. On ne regardait plus l’âme, ni la bonté — ou encore l’intelligence. On crachait sur ces coeurs comme certains vendaient leur vie. Il y avait une déchéance de l’estime, un oubli de la confiance. Il y avait l’abandon des moeurs, des valeurs et de toutes ces choses permettant de rester soi ; de rester quelqu'un et de ne pas être oublié. Il y avait tous ces processus, oui; tous ces détails rendant objet.

Et lui; lui qu’avait-il fait ?
Cela lui plaisait-il; que de vivre en déchet ? Que de s’incarner parasite, salissure ? Où était l’honneur, où était le plaisir dans le fait de n’être personne ? De n’être qu’un sentiment vide et des poings fermés; des coups s’écrasant — des pieds cherchant pan de peau, de chair dans lesquels s’enfoncer ? « Tu sais… »

Ji-Young avait serré ses lèvres, l’air perdu; pensif.
Il s’était accroupi, l’avait dévisagé — lui avait touché l’épaule de sa main. Il avait été là, Ji-Young; présent. Il avait forcé son regard à trouver un destinataire; il avait cherché un point d’accroche, d’ancrage. Car peut-être y avait-il un soupçon de lumière en cet être, en cet enfant délaissé; épris de choses qui jamais n’auraient dû lui effleurer l’esprit. « Ta mère, elle n’est plus là. »

Cela avait été froid.
Méchant, aussi; sans doute. Mordant de réalisme; empli de jugements; de faits. Et peut-être ne voulait-il pas savoir, non — qui était ce brin d’homme écorché. Peut-être ne voulait-il rien découvrir à son propos, ni même l’espoir ni même l’amour. Peut-être voulait-il juste enfoncer toute sa souffrance en lui, et voir si vraiment; oui vraiment il pourrait finir écartelé. Entre ce qu’il avait fait, ce qu’il avait choisi et ce qu’il restait.

Humain.
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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty09/04/16, 09:36 pm

not being someone, but something

ji-young & taek yoon

T'as pas la désagréable impression qu'on te regarde Taek Yoon ?
T'as pas la désagréable impression qu'on te juge ?
Qu'on te fixe et qu'on te moque ?

Tu devrais te rendre compte.
Comme tu es ridicule.
Comme tu es pitoyable.

Regarde les, ces gens.

Ils te jugent.
Et ils le montrent. Ils le cachent pas. Ils hésitent pas.
Pour une fois que tu craques.
Pour une fois qu'ils ont l'occasion de voir un magicien craquer, pleurer.
Chialer.
Chouiner.
Comme un gosse.
Un bébé.

T'as jamais grandi, pas vrai ? T'as jamais grandi.
T'es juste un gosse de cinq piges dans le corps d'un ado.
Un gosse blessé.
Gâté.
Un ado brisé. Seul.
Et perdu.
Un enfant perdu.
Tu pleures.
Tu pleures.
Et t'as l'impression que tes larmes s'arrêteront jamais.
Et tu penses.
Et tu réfléchis.
Et tu te souviens.

Tu te souviens de ces journées où elle rentrait du travail, un sourire au lèvre, et les mains derrière le dos.
Et tu fermes les yeux, et tu renifles. Tu renifles.
Tu manquerais presque d'air.
Et t'essayes de rejouer la scène, dans ton esprit.
Pour te rassurer : tes souvenirs au moins eux, ils sont vivants. Pas vrai ?

Le bruit est familier. Une clé dans une porte, le bruit du métal qui est poussé, puis le bruit de cette même porte, de ce même métal qui se ferme. « Chéri ! Je suis rentrée ! »
Et tu souris, assis à ton bureau, le nez dans tes bouquins, et les lunettes sur la tronche.
Et tu te lèves. Et tu dévales les escaliers.
T'as quinze ans. Ou seize, peut-être.
« Maman ! »
Et tu lui sautes dans les bras. « Doucement mon bébé. Doucement. »
Elle a ses mains cachées derrière son dos. Tu sais. Tu sais qu'elle t'a acheté un cadeau.
Tu souris. « Un cadeau ? »
Elle te montre ses mains. Une boîte. Tu la prends rapidement, le sourire un peu exagéré. Tu vas dans la pièce, et tu poses la boîte à côté de celle que t'as ramené ton père. « Merci. Je vais les ouvrir. » Et tu les ouvres.
Et tu souris.
Avant même de les ouvrir. Tu sais que tes parents ont toujours des bons choix.
Tu ouvres celui de ta mère.
Toujours ta mère, en premier.
C'est souvent moins cher, plus sentimental.
Là où ton père t'achète un cheval, ta mère t'offre un bijoux qu'elle a confectionnée elle même.
Là où ton père t'offre une montre, ta mère t'offre un bon pour un week end uniquement tous les deux. Dans un SPA. Connu. Dans lequel vous irez en hélicoptère.
Lorsque tu ouvres le cadeau, tu t'attends à un énième bijou, probablement.
Mais c'est vide.
Tu fais la moue. Un peu.
Pourquoi pas de cadeaux ? C'est pas normal.
Mais tu te dis que tout va bien, que ton père va rattraper le coup. Sauf que lorsque tu ouvres le cadeau, il est vide. Lui aussi.
Et tu ne comprends pas.
« Papa ? Maman ? Pourquoi j'ai pas de cadeaux aujourd'hui ? Vous m'aimez plus ? Pourquoi vous êtes pas derrière moi ? Alors que je suis en train d'ouvrir vos cadeaux ? Pourquoi vous me regardez pas faire, avec votre regard si maternel. Si protecteur ? Si adorateur ? »

Et tu lèves les yeux.
Et devant toi, un visage.
A quelques millimètres du tiens.
Celui de ta mère.
Ou celui de ton père ?
Tu sais pas.
Tu vois pas.
Tu ne reconnais pas.
Le sang.
Trop de sang.
Les coupures, le déchiquetage de la chaire te rend l'identification impossible.
Tu te retournes.
Un autre visage.
Et des mains.
Et des membres éparpillés.
Et au dessus de toi.
Quelque chose d'autres.
Une dinde.

Et une voix. Pas la tienne. Pas celle de tes parents.

Un étranger. « Tu sais…  »

Tu pleures.
Plus que tout à l'heure.
Tes larmes ne sont plus de tristesse, mais de peur.
T'as peur.
Peur de la vengeance.
Peur de tes actions.
Peur de ce que tu étais. De ce que tu es devenu.
Peur de toi même.

Les rires des gens autour résonnent dans ta tête.
Ils n'existent peut-être pas, ces rires.
Peut-être que tu les inventes.
Peut-être que c'est une façon pour toi de te dire que, oui, Taek Yoon, pauvre Taek Yoon, tu mérites ta douleur.

Parce que c'est des pleurs de douleur. T'as mal.
Physiquement mal.
« Ta mère, elle n’est plus là. »
Et il ne t'aide pas.

Et tu cris. Oui.
Tu cris.
Tu cris ta peur.
Ta culpabilité.
Ta haine. Pour toi-même.
Un cri agonisant.
Un cri de douleur.

Toujours la douleur. Physique. Psychique.
Une douleur que tu es le seul à comprendre.
Parce que tu es seul, dans ta tête, et que personne ne peut voir ce que tu penses.
Que personne ne peut comprendre.
Que tu as mal.

Pauvre Taek Yoon.

Qu'es-tu devenu ?

Tu lèves les yeux. Yeux embués. Culpabilité. Larmes. Douleur.
Et tu rencontres les siens.
Toi. L'inconnu.

« Sors moi de là... S'il te plait... Emmène moi autre part. Je t'en supplie. »

Et tu supplies. Taek Yoon.
Tu supplies.

Qui es-tu ?
Où es-tu ?
Taek Yoon.
Monstre perdu dans le labyrinthe des émotions.

Qu'as-tu fait ?
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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty09/04/16, 11:02 pm



« Des fois Ji-Young fermait les yeux, et s’inventait son père.

Il le voyait, oui; prendre sa mère par la main et l’entrainer dans une danse un peu particulière. Il imaginait leur rire résonnant dans le salon vide de monde — leurs yeux tant amoureux. Alors il se laissait aller à sourire; car tout était si beau. Il se disait que sa mère avait connu l’amour; un de ceux assez fort pour le désirer, lui. Pour le chérir même après le départ précipité de celui pour qui elle aurait tout donné — de celui envers lesquelles ses pensées devaient chaque jour s’égarer.

Il devait lui manquer comme elle lui manquait à lui; maintenant.
Il comprenait sa tristesse, aussi; son désespoir. Car si un accident avait violé le bonheur de sa famille; c’était un d’une toute autre ampleur qui avait fini de l’éclater. Il s’était fait arracher des bras si doux de sa créatrice, de son artiste — il s’était fait insulter; avait pleuré.

Elle l’avait vu hideux, déchiré.
Elle l’avait vu en pleurs — l’avait vu disparaitre, oui; sous ses yeux.

Comment devait-elle se sentir, à présent ? Mangeait-elle ses repas régulièrement ? Apprenait-elle à vivre sans lui; sans eux ? Qu’avait-elle bien pu faire pour mériter cela — pour perdre mari et enfant; pour perdre tout ce qui lui était cher ? Elle avait offert son coeur à ces deux corps; ces deux pans d’âme — et on les lui avait enlevés. Alors comment pouvait-elle, oui; être encore en vie ? Et des fois; il avait si peur, Ji-Young. Si peur qu’elle n’arrive plus à ouvrir les yeux, à se lever; à croire en demain et en un jour meilleur. Il avait si peur que le roi espoir s’assassine et que la reine mort l’embrasse; l’épouse et l’engloutisse.

Il en rêvait, la nuit.
C’était le pire des cauchemars — pire que tous les coups; que tous les cris. Que tout.
Il savait que si quelqu’un, si quelqu'un venait et lui disait; il ne s’en remettrait pas. Il pleurerait pour la quatrième fois, il trahirait son voeu de rester un homme; de rester fort. Il trahirait son souhait, oui; d’être un mur pour les faibles, les aimés. D’être un rempart pour les agressés — d’être tendresse et sécurité pour les plus démunis ; pour ceux pour lesquels il voulait vivre et se dévouer.

Enfin.
Il ne fallait pas y penser — jamais.

Qui pourrait lui annoncer; d’ailleurs ? Les nouvelles descendaient-elles en même temps que les rations ? Une lettre bâclée, même pas scellée, où dedans serait brièvement déclaré mère décédée; sentiments distingués ? Y avait-il déjà eu ce genre d’envoi ? Qui pouvait bien être au courant — était-ce seulement possible ? Ou peut-être; oui, peut-être qu’une connaissance arriverait. Qu’un nouveau meurtrier, cette fois connu; viendrait le voir et le lui-annoncer. « Tu peux mourir, à présent. » qu’il lui dirait.


Et il comprendrait.
Le message — l’ordre tacite. Il comprendrait tout; accepterait l’échec. Il se laisserait noyer par le désespoir, le vide puis le rien. Il ne serait alors plus qu’un corps ne ressentant rien — il serait; oui, ce qu’elle avait dû être un jour. Ce qu’elle avait dû être avant la fin. Et il était tétanisé, Ji-Young; à l’idée de voir se jour arriver. Tomber — le décapiter.

Car, alors; il aurait réellement tué.
Et jamais oui jamais il ne se le pardonnerait. De n’avoir rien fait; de s’être laissé juger — d’être resté impuissant. D’avoir mené sa mère sur la corniche; et de l’avoir poussée lui-même.
Il se couperait les mains, se ferait suffoquer par un quelconque moyen.
Il se ferait souffrir autant qu’elle avait dû mourir.
Lentement.
Surement.

Et il s’était redressé; Ji-Young, soulevant par la même occasion le gamin lui faisant face. Car comment le laisser, oui ? Alors qu’il y avait tant de bruit; tant d’hommes pour témoigner de son supplice ? Personne n’avait le droit de juger la douleur — personne hormis lui. Juge, soigneur ; healer. Il était diplôme et métier; il était la loi, seul esprit encore sain dans ce lieu encombré de violence et de démence. « Comment pourrais-je te laisser là. »

Sa voix avait été dure, alors que le saisissant; il l’avait basculé sur son épaule.
Il s’était éloigné; aussi — avait abandonné le carnet qui l’attendait. Avait renoncé au but de sa journée, à cette envie de noter, de se remémorer. De ne pas oublier.

Le brouhaha s’était mêlé au silence; et n'avait tardé à arriver le calme — celui des voix lointaines et de regards absents. Alors il l’avait lâché, Ji-Young, car il ne savait pas encore trop quoi faire.
De cet être — de ce garçon qui sans doute avait du massacrer ceux qui lui étaient les plus chers. « Mais tu sais… » Et il n’avait pas fini; non. D’appuyer, de presser — de lui faire remémorer ses torts et ses erreurs. De voir si son humanité pouvait ressortir, au-delà de toute sa monstruosité et péchés. « Je ne pourrai jamais te sortir de là. »

Et il se tenait droit, Ji-Young.
Avait cherché son regard; ses mots n’ayant aucun ton, aucune saveur. Il était juste présent pour admettre des faits, pour peser sa colère; son dégout et son amour. Pour voir si vraiment, oui vraiment il y avait de la lumière en ce brin d’être. En cette machine à tuer; à frapper — en ce corps violence, en cette âme absence. « Je ne pourrai jamais te sortir de toi. »

Car la prison n’était pas l’île; non — c’était l’homme lui-même.
Celui criminel, celui sans règle ni respect.
Celui assoiffé.
Égaré.
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MAGICIEN
recruteur ; gusgus
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Sam Tae-Hee
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VIE ANTERIEUR : richos petit con.
ORGANE SAIGNANT : ils le sont tous dans le corps, non ? saignants ? les organes ?
BRO FOR LIFE : magicien.

Can't you see that you're smothering me,
Holding too tightly, afraid to lose control?
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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty11/04/16, 10:17 am

not being someone, but something

ji-young & taek yoon

Pauvre âme abandonnée.
Pauvre gamin perdu.
Pauvre bébé assassin.

Tu te sens seul.
T'es seul.
Et pire que tout ; Tu ne l'es en fait pas du tout.

Regarde autour de toi. Regarde les, ces gens.
Écoute les.
Entends les.
Mais surtout ne fait attention à ce qu'ils font vraiment et imagine toi qu'ils s'amusent.
Qu'ils se moquent.

Pauvre amour.

Ils te plaignent.
Parce que ces jeunes, pour beaucoup, ils te comprennent.
Penses-y. Ils sont juste des gosses.
Comme toi.
Des putains de gosses, rien de plus.

Certains sont des adultes dans des corps d'enfants, et d'autres des enfants dans des corps de jeunes personnes de vingt-trois ans.

Certains ont grandis sur l'île.
Île nourricière.
Île protectrice presque.

Si tu pouvais les regarder avec des yeux innocents, et pas avec les yeux meurtriers, coupables, déformés que tu as, tu verrais. Ce semblant de solidarité. Cette entraide constante.
Évidemment, y'en a deux trois, au fond, qui rient, qui se moquent.
Mais reprends-toi Taek Yoon, regarde les, les autres.
Tends leur la main. Ils la prendront.
Ils ne sont pas méchants Taek Yoon.
Le méchant ici, c'est toi.

Mais tu lui demandes à l'inconnu.
Tu le supplies de te sortir de cette attention.
C'est ironique, pas vrai ?
Toi qui aime tant être le centre d'attention de tout le monde.
Que tu lui demandes de te sortir de là.
C'est drôle. Tu trouves pas ?
L’épouvantail qui n'a pas peur de taper juste pour le fun et les sensations qui se retrouve à chialer comme un bébé.
Vraiment ? Tu trouves pas ça drôle toi ?
Celui qui pensait qu'il ne serait jamais réduit au silence par personne hormis Pi-Red ? Se retrouver à supplier pour de l'aide.
Tu la vois l'ironie là ? Ou tu veux encore un exemple ? Y'en a en réserve. Oh oui. Y'en a.

Des mains, au niveau de tes côtes, tu lèves la tête sur l'homme devant toi. Tu sauras plus tard, comment il s'appelle.
Pour le moment, c'est juste : l'inconnu.
Il t'aide à te relever. Comme on relèverait un enfant qu'est tombé en essayant de marcher pour la première fois.
La comparaison n'en est presque pas une.
Tu es un enfant qui a fait ses premiers pas dans un monde qui n'as jamais été le tien.
Et t'as bien vu qu'en essayant de t'y prendre de cette façon pour marcher à l'intérieur, tu es tombé.
Taek Yoon, tu vas faire autrement maintenant.

Pas vrai ?

« Comment pourrais-je te laisser là. »
Il finit de te relever. Tu vas pour le remercier, mais en deux secondes, tu comprends pas vraiment ce qui se passe, tu te retrouves balancé sur son épaule.
Un peu comme un sac à patate comme dans les films.
Tu hésites à réagir, parce que bon, faut pas se foutre de la gueule du monde, t'es pas une fille qu'il peut déplacer au gré de ses envies.
Mais tu fais rien.
Parce que merde.
C'est toi qui lui a demandé de t'aider.
Alors tu le laisses faire.

Il marche pas beaucoup avant de s'arrêter et de te déposer par terre.
Tu le regardes, t'es reconnaissant.
C'est pas Pi-Red, bien sur. Mais t'es redevable envers lui maintenant.

Tu te calmes rapidement.
Maintenant, y'a plus personne pour te regarder, pour te juger. A part lui.
Évidemment.
Et t'arrives rapidement à stopper larmes et reniflements.
Tu sèches les dernières larmes qui pourraient couler de tes yeux rebelles.

« Mais tu sais… Je ne pourrai jamais te sortir de là. »
Plus tu l'écoutes, plus il te fait penser à Pi-Red, ce garçon.
Beau garçon, il a la puissance des mots. Et appuie là où ça fait mal. Sans jamais passer à côté.
Sauf les rares fois où tu comprends pas ce qu'il dit. Comme là. Le fait est que si, il t'a sorti de là.
Alors quoi ?
Et il te regarde dans les yeux.
Et tu sais qu'en fait, son idée n'est pas terminée. Sa phrase n'est pas terminée. Il veut te dire autre chose.
« Je ne pourrai jamais te sortir de toi. »
Et tu baisses les yeux.
Et tu réfléchis.

Et tu souris.

Prends une grande inspiration, Taek Yoon. Et arrête de te lamenter.
Rejoins le dans son jeu de paroles qui révèlent la vérité.
Les vices cachés.
Les mensonges enfouis.

Tu te lèves, les jambes encore frêles.
Comme un Bambi qui viendrait de naître.
Cliché ? Oui. Mais un nouveau Taek Yoon un peu ? Peut-être.
Tu t'approches de lui. Tu souris plus.
Ou si.
Mais ton sourire est...avenant ? Doux ? Ce genre de sourire qui tu réserves à Oh Min.
Ce genre de sourire qui tu réservais à ta famille.

Et tu ouvres ta bouche.
Calmement.
Encore ce sourire aux lèvres.
Mais en évitant soigneusement ses yeux.
Parce que ce gamin t'a blessé ; Il a prit un couteau et t'a coupé le bide sans anesthésie aucune
Et il n'a pas pris la peine de penser ta plaie ; A la place, il a enfoncé le couteau un peu plus profond à chaque fois.
Et il ne s'est pas arrêté.
A croire qu'il ne s'arrêterait jamais.

C'est à ton tour.
Tu as voulu me faire réfléchir sur ma condition de déchet ?
Et si on réfléchissait sur la tienne ?
Et si on réfléchissait sur toi, l'humain ?


« Tu pourrais pas ? Ou tu veux pas ? Hein ? Dis. Dis, l'inconnu. Tu me disais que ton erreur, c'était d'être humain, pas vrai ? Que j'étais un déchet, non ? Pourquoi tu es toujours là dans ce cas ? Si toi, tu es humain, tu devrais pas au moins essayer ? Est-ce que c'est pas ça un humain ? Faiblir et se reconstruire ? Se tromper pour mieux réussir ?Est-ce que tu restes humain si tu abandonnes ? Si tu n'essayes pas ? Si tu parles d'impossible avant même d'avoir essayer ? »

Dis l'inconnu.
Est-ce que tu ne peux pas m'aider parce que je suis un cas désespéré ?
Ou est-ce que tu ne veux pas essayer par peur d'être entraîné dans quelque chose que tu ne pourras pas contrôler ?
Par peur d'être entraîner dans les rouages de mon esprit trop tortueux pour une belle, innocente, rassurante âme comme la tienne.
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Kim Ji-Young
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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty12/04/16, 11:30 am



« Ce n’est pas que je ne veux pas. » Et il l’avait dévisagé, Ji-Young; le regard calme. Car que pouvait-il bien faire, ajouter ? Lorsqu’en face, oui; l’enfant ne comprenait pas ? Était-il trop compliqué ? Ses mots trop vastes ? Il ne savait pas. Ne voulait faire tant d’efforts pour être compris; et pourtant — et pourtant. « Car qui suis-je, hm ? Hormis moi-même. »

Pourquoi restait-il là ? A l’écouter; à ne rien faire ? 
Il n’était certain de vouloir comprendre, de vouloir admettre. Se détestait de s’accrocher, de chercher encore et encore ces bribes d’humanité. Il ne voulait pas la solitude, ne voulait pas de cette île et de ces gens. Il ne voulait pas de ces criminels qui, un jour; il aurait jugé. Il ne voulait pas de ce garçon face à lui et de ses états d’âme, non, ni même de son incompréhension.

Était-il trop jeune ? Ou était-ce lui; Ji-Young; qui était trop compliqué ? Trop ailleurs ? Peut-être était-ce lui, oui; le réel problème. « Je ne pourrai pas te sortir de toi; qu’importe ce que j’incarne, qu’importe mes fautes. » Sa voix était trainante, ses yeux flottant dans le trop rien; dans le vide des formes et contours. Il essayait de lui expliquer, de prendre le temps — mais c’était si difficile. Il ne pouvait pas, non; être doux — il en était incapable. C’était au-delà de ses forces, compreniez-vous; car cela lui rappelait bien trop de choses. Sa mère; l’amour — l’avant.  


Et il ne voulait pas d’un passé dans son présent. Il ne voulait pas vivre dans une époque fictive, ne voulait pas être gentil et compréhensif, non. Il ne voulait être attentif — pas avec eux. Pas avec ceux qui ne comprendraient jamais; et qui finiraient, oui; par le laisser. Le trahir, l’abandonner — par retourner à leur violence et leur démence. « Car tu es le seul capable de ça, oui. Car toi seul pourras te sortir de toi. »

Et cela avait sonné comme une sentence.
Ji-Young le droit, Ji-Young le juge — le bourreau.

« Je ne suis ni ton âme, ni tes pensées. » Pause, inspiration. Fallait-il aller jusqu’au bout ? Pourquoi ? Pourquoi perdre son temps ? Pourquoi établir un lien; oui, qui jamais ne resterait ? Pourquoi tenter de purger un homme qui avait fait mal — pourquoi céder aux caprices, aux larmes ? Il ne savait pas. Était peut-être trop lui. Car n’était-ce pas ainsi; oui, qu’il avait vécu ? « Je ne suis ni toi; ni tes choix — je n’incarnerai jamais tes actions. Alors pourquoi, oui; pourquoi devrais-je te changer ? Pourquoi devrais-je te sortir de toi-même; alors que tu es le seul à vivre en toi ? Non, je ne vois pas. Je ne vois pas ce que ma condition implique dans tes réalisations. Je ne vois pas pourquoi je devrais remplacer ce que tu es par ce que je suis — je ne vois pas pourquoi, oui; je dois être le courageux. Tu es celui te fuyant, non ? As-tu donc toujours vécu dans l’attention et les bras des autres; pour ne pas savoir ce que c’est, que d’être soi ? Que d’assumer ses choix ? N’as-tu donc jamais vécu ? Ne t’es donc tu jamais senti toi-même ? Ou as-tu; oui, passé ta vie à fuir et n’être qu’un reflet de ce que tu es ? Je ne vois pas, non; pourquoi je devrais essuyer tes crimes. Les fautes ne s’effacent pas. Les actes non plus. Alors endosse les, alors pleure; oui — et affronte ce que tu es. Il serait peut-être temps que tu apprennes, oui; à savoir ce qu’est un homme. Une âme. »

Ji-Young était le pardon.
Il aiderait.
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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty12/04/16, 09:06 pm

not being someone, but something

ji-young & taek yoon

Tu attends sa réponse.
Tu sais que t'essayeras de comprendre.
T'essayeras de te dire que quoiqu'il réponde, il aura raison.
T'essayeras de voir les choses de son point de vue.
T'essayeras.

Parce que tout chez ce type est nouveau pour toi. Te tenir tête. Te faire finir par terre. Te faire pleurer.
Te briser.
Il a fait tout ça, en quelques minutes.
Jamais ce n'était arrivé.
Jamais.

Et tu détestes aimer ça.

Depuis que tu es sur l'île, tu as eu pleins de premières fois. Pleins. Tu t'es battu pour la première fois. Tu as fait pleurer quelqu'un pour la première fois. Tu as tué pour...ah non, autant pour moi, c'était pas la première fois.

Tu regardes ce type devant toi, et tu l'écoutes te répondre. Et tu te rends compte, rien qu'en le regardant, même avant qu'il ne commence réellement à parler, que tu ne vas pas tout comprendre.
« Ce n’est pas que je ne veux pas. »
Alors c'est quoi ? Tu veux ? Tu le veux ? M'aider ?
Tu le regardes. Est-ce que ce type veut vraiment t'aider ? Est-ce qu'il veut réellement te voir changer ?
Est-ce qu'il veut réellement essayer de rester avec toi ?
Vraiment ?
Alors quoi ? Où est le problème ?

« Car qui suis-je, hm ? Hormis moi-même. »
Et en entendant cette phrase, tu comprends. Tu comprends qu'à partir de ce moment, tu ne comprendras pas ce qu'il dira.
Ce qu'il voudra te transmettre.
Parce que c'est abstrait.
Trop abstrait.
Et que, ça peut être très clair dans sa tête, ça ne l'est certainement pas dans la tienne.
Tu ne vois pas ce qu'il pense.
Tu ne sais pas ce à quoi il croit.
Et ses phrases semblent un peu sorties de nulle part.

Et il ne s'arrête pas là.
Il continue à parler.
« Je ne pourrai pas te sortir de toi; qu’importe ce que j’incarne, qu’importe mes fautes. »
Et tu fronces les sourcils ; Pourquoi il te parle de ses fautes tout d'un coup ?
Ce qu'il incarne ? Pour qui ? Pour toi ? Il incarne déjà un sauveur.
En quelque sorte.
Mais au moins, t'as la réponse à ta question.
Tu crois.
C'est pas qu'il ne veut pas. Mais il ne peut pas.
Conneries.
N'a-t-il pas même envie d'essayer ? Le bel inconnu ?

« Car tu es le seul capable de ça, oui. Car toi seul pourras te sortir de toi. »
Et tu ne peux t'empêcher de lâcher un petit rire.
Cynique.
Ironique.

Oh cher ami. Me sortir de moi ? Et comment ?
Il parle de ça comme si c'était simple. Comme s'il allait t'apprendre la recette des ramens.
Non. Malheureusement non.
Tu ne peux pas te sortir de toi. Pas aussi facilement. Pas alors que la culpabilité te ronge. Pas alors que les choses dont tu dois te rendre compte sont aussi grave. Pas alors que tout ça, ça pourrait te détruire.
Et pas gentiment.
Pas alors que tu ne pourrais probablement pas décider de continuer à vivre avec la vraie et terrible culpabilité.
Pas alors que tu es si faible, Taek Yoon.
Alors il est gentil, l'inconnu. Mais il te raconte des cracks.

« Je ne suis ni ton âme, ni tes pensées. »
Et encore heureux. Tu ne voudrais pas qu'il soit ton âme. Ni tes pensées.
Parce que pour le moment, ce garçon n'est que lumière et philosophie pour toi.
Et s'il était tes pensées, il ne le serait plus. Il ne pourrait plus l'être.
Parce que tu as l'impression d'être terni à jamais. Que rien dans tes pensées, rien dans ton âme ne pourra plus jamais être innocent.

Âme perdue.
Pensées meurtrières.

Et pourtant, ces nouvelles pensées.
Depuis quelques minutes.
Par centaines ; Est-ce que j'ai pas eu tord ? Est-ce qu'au final, j'ai fais ça pour les bonnes raisons ? Est-ce qu'il y a réellement des raisons qui puissent justifier un tel acte ? Est-ce que justifier veut dire pardonner ? Est-ce que le pardon est toujours possible pour un être détestable tel que moi ? Pour un monstre ?

« Je ne suis ni toi; ni tes choix — je n’incarnerai jamais tes actions. Alors pourquoi, oui; pourquoi devrais-je te changer ? Pourquoi devrais-je te sortir de toi-même; alors que tu es le seul à vivre en toi ? Non, je ne vois pas. Je ne vois pas ce que ma condition implique dans tes réalisations. Je ne vois pas pourquoi je devrais remplacer ce que tu es par ce que je suis — je ne vois pas pourquoi, oui; je dois être le courageux. Tu es celui te fuyant, non ? As-tu donc toujours vécu dans l’attention et les bras des autres; pour ne pas savoir ce que c’est, que d’être soi ? Que d’assumer ses choix ? N’as-tu donc jamais vécu ? Ne t’es donc tu jamais senti toi-même ? Ou as-tu; oui, passé ta vie à fuir et n’être qu’un reflet de ce que tu es ? Je ne vois pas, non; pourquoi je devrais essuyer tes crimes. Les fautes ne s’effacent pas. Les actes non plus. Alors endosse les, alors pleure; oui — et affronte ce que tu es. Il serait peut-être temps que tu apprennes, oui; à savoir ce qu’est un homme. Une âme. »

T'as tantôt envie de lui crier dessus. Tantôt envie de le frapper. Tantôt envie de pleurer de nouveau. Tantôt envie de partir.
De le laisser.

Parce que ça suffit : tu m'as assez blessé.

Alors tu le fais. Tu te recules. Tu lui tournes pas le dos. Tu es à quelques mètres de lui, la proximité te dérangeait, t'empêchait de te concentrer.
Tu te focalisais trop sur lui, sur son image.
Sa belle image.
Tu n'arrivais pas à te dire que peut-être, ce garçon cherchait plutôt à te détruire, et pas à t'aider. Et tu lui réponds.

« Tu ne vois pas ce que ta condition implique dans mes réalisations ? Tu ne comprends pas ? Tu n'as pas regardé ne serait-ce qu'un peu ce que tu m'as fait ? Oui. Oui. Je me suis fait ça tout seul quand j'ai décidé de charcuter ma famille entière au couteau électrique à la fête de Noël. Oui. La culpabilité ? Oh non, je n'en avais pas avant de te rencontrer, toi l'inconnu. Non. Parce que je restais sur l'idée que j'avais eu raison. Que j'avais une raison de le faire. Que je devais le faire pour ma propre sécurité. Pour pouvoir vivre. »

Et tu montes le son de ta voix.
Et tu pleures. En criant.
Et c'est pas contre lui que tu déverses ta haine, mais c'est lui qui la recevras.

« Tu ne comprends pas ! Tu ne peux pas comprendre. C'est joli d'avoir des parents qui t'aiment, mais des fois, des fois quand j'étais enfermé dans cette chambre d'or, remplies de jouets inutilisés et abandonnés. Des fois, je me disais que j'aurais été plus heureux si je n'en avais pas eu, de parents. Des fois je me disais qu'au moins, j'aurais pu vivre. Est-ce que je n'ai jamais vécu ? Bah tu sais quoi ? Je suis persuadé que tu n'attendais pas cette réponse, mais non. Non monsieur le purificateur, je n'ai jamais vécu. La première fois où je me suis sentie vivre, c'était dans cette salle, au tribunal. Quand on m'a demandé pourquoi  je les avais massacré. Quand on m'a dit qu'on allait m'envoyer quelque part. Quand je suis arrivé sur cette île. Là, j'ai commencé à vivre pour la première fois. Avant ça, ce n'était pas une vie que j'avais. C'était un train-train que je répétais tous les jours dans cette prison dorée dans laquelle mes parents m'enfermaient. Je n'ai jamais connu le monde extérieur. Est-ce que tu me crois si je te dis que je n'ai jamais été même au cinéma ? Ou au restaurant ? Est-ce que tu me crois si je te dis que la seule personne qui m'ait jamais touché est mon cousin? Est-ce que tu me crois si je te dis que je n'ai jamais bu, ni fumé de toute ma vie ? Est-ce que tu me crois si je te dis que je n'ai jamais réellement eu d'amis ? Est-ce que tu me crois quand je te dis que je n'ai jamais été à l'école et que les leçons que j'avais étaient à domicile ? Est-ce que tu me crois ? Est-ce que tu comprends enfin la puissance de tes mots ? Est-ce que tu comprends à quel point tu es responsable, que tu le veuilles ou non, d'essayer de me faire sortir de moi ? Je n'ai pas de moi ! Le seul moi qui existe est celui qui a tué ses parents ! Le seul moi qui existe est celui qui a tué les seules personnes pour qui il comptait. Et ce parce qu'il n'a jamais rien connu d'autre. Je n'avais pas de vie avant. Je n'en ai jamais eu. Je ne sais pas ce que s'est de vivre. Je ne sais pas. Je ne connais pas. Tu comprends toujours pas ? Tu comprends pas ? Vraiment ? Je ne veux pas effacer mes crimes. Je veux effacer le fait que mes crimes me rendent heureux. Tu comprends maintenant ? Je ne me sens pas coupable parce que je les ai tués. Parce que j'ai tué mes geôliers. Je me sens coupable parce que j'en suis heureux. Et je déteste ça. Plus que tout. »

Tu t'approches de nouveau.
Tu peux.
Les larmes continuent à tomber, silencieuses.
Mais tu ne cris plus.
Parce que c'est de la confidence.

Parce que maintenant, l'étranger, tu me connais un petit peu mieux que toutes les personnes sur cette île.

« Alors oui, j'ai toujours vécu, si tu veux appeler ça comme ça, dans l'attention et les bras des autres, de ceux que j'ai tué. Et c'est pour ça que je ne sais pas ce que c'est, d'être moi. Parce que quelque part, je crois que je n'ai jamais été moi plus que maintenant. Je ne sais pas qui est moi sans eux, tu comprends ? Qui suis-je, si ce n'est un héritier de le fortune monstre de la famille Ja qui n'avait que sa famille comme entourage ? Qui suis-je ? Assumer mes choix ? Quels choix ? Le seul choix que j'ai fait a été de sauver mon cousin pendant que je pétais un câble et que j'assassinais tout le monde. Assumer mes choix ? Lequel ? Assumer le prix de la folie et de seize ans a être enfermer ? Ou assumer le sauvetage de la seule personne qui comptait pour moi à l'époque ? Qui compte toujours pour moi. Et puis l'étranger. Pour être un reflet de ce que je suis. Il faudrait déjà que je sois quelqu'un. Je ne te demande pas de me sortir de moi. Je ne te demande rien, si ce n'est de m'aider à me créer. Je ne veux pas me sortir de moi. Je veux juste vivre. Enfin. »

Et tu t'arrêtes.
Et tu le regardes, dans les yeux.
Et tu veux qu'il comprenne. Qu'il comprenne qu'il n'avait rien compris, qu'il ne comprenait pas.
Et tu veux que l'étranger te comprennes.

Tu veux que lui, en particulier, arrive à te comprendre.
Et tu veux qu'il prenne ta main tendue et qu'il t'apprennes ce que c'est que ce truc que tout le monde appelle la vie.
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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty01/05/16, 11:51 pm



« Il y avait eu cette envie de violence.
Cette pulsion enfouie; s’éveillant sans plus rien attendre — il y avait eu cette rage, oui. Cette incompréhension et ce dégoût. Aussi avait-il manqué d’aller le chercher, Ji-Young; d’aller le retourner et de le plaquer à quoique ce soit. A le prendre par le col; à plonger ses yeux en lui jusqu’à atteindre son âme, jusqu’à le faire blêmir et lui faire comprendre à quel point il avait tort.

Il aurait voulu le faire vomir; pleurer — il aurait voulu le faire trembler.
Car il avait si mal, Ji-Young; que d’entendre de tels propos. Comment pouvait-on enchainer, débiter de telles absurdités ? Comment pouvait-on se convaincre de son innocence, s’alléger de toute responsabilité ? Comment pouvait-on se croire juste alors qu’on avait tué; non, massacré ?

Ses poings s’étaient serrés.
Mais il n’avait rien dit; Ji-Young. Était resté silence et distance; s’était incarné marbre et vague acceptation. Il était devenu tombeau de confessions que jamais il ne pourrait enterrer. En quoi tuer ta famille assurait ta sécurité ? Avait-il manqué de lâcher, sanglant; absent. Mais il s’était retenu. Car l’autre n’avait pas fini; non, de parler — de débiter ces conneries, aberrations.

N’allait-il donc jamais comprendre ? Réaliser ses erreurs ? Sa faute ? Pourquoi fuyait-il ? Pourquoi était-il si lâche ? En quoi cela assurait sa sécurité; oui ? Alors qu’il aurait pu parler, agir — alors qu’il aurait pu mettre fin à cette prison par de toutes autres volontés ? Avait-il seulement essayé; oui, que de faire parvenir ses envies, idées ? Que de briser la cage par des mots; des larmes ? Avait-il déjà refusé cadeau, argent ? Avait déjà refusé de vivre dans ce cocon ? Ne s’était-il pas inventé martyr; à croire qu’il n’y avait de solution ? Mais n’était-il pas con ?

Pourquoi se croyait-il justifiable, alors qu’il avait pris la vie de si nombreux; de si aimants ? De sa mère, bon sang — de celle l’ayant fait naitre, l’ayant pris dans ses bras; oui ? Tu as tué ceux qui t’ont mis au monde; et sans eux, que serais-tu ? Hormis le rien, hormis l’absence — hormis un être n’existant pas.

Il avait eu envie de crier, hurler. De vider ses poumons; de venir écraser une baffe sur la joue blême de ce coupable se cherchant une vie, des raisons — des excuses. Il avait eu envie, oui; Ji-Young : que de lui apprendre la vie. L’amour, la passion, le regret. Il avait eu envie pour un instant de lui faire réaliser les tendresses qu’il avait manqué; abandonné. Il avait envie de lui donner des coups comme ses parents auraient du le faire, de le redresser et de lui faire voir la justice; la vérité. Il avait envie de le plonger dans des faits, des réalités — avait envie de le mettre devant ces cadavres; devant cette scène macabre et de lui susurrer « voici tes parents. ceux t’ayant aimé; gâté, ceux qui auraient pu; peut-être, comprendre. ».

Car lui ? Lui — pouvait-il comprendre ? Il n’en était pas certain.
Ne voulait entendre tous ces mots, toutes ces paroles qui le noyaient et l’affligeaient.

Alors il avait fermé les yeux; sa mâchoire se contractent sous les sensations; sentiments qui l’assaillaient, le brusquaient : Tu t’es suicidé en les assassinant, voilà la vérité. Tu as abandonné ta conscience en chemin; alors ne m’accuse pas — ne me mêle pas à tes conneries. Ne m’entraine pas dans ton hypocrisie; lâche. Qu’il aurait aimé le poignarder; le dévisager. Et il aurait voulu le voir à genoux, oui; lui être se disant pathétique et compréhensible, se disant détruit alors qu’il était pourtant bien là : debout

Qu’est-ce qui l’avait retenu de partir ? De faire des choix ? Pourquoi avait-il usé de la violence, alors qu’il y avait tant d’autres possibilités ? Il aurait pu tant faire, tant expliquer — s’époumoner, se fondre dans des caprices et même taper du pied. Il aurait pu; aussi, oui claquer la porte pour ne jamais revenir. Ne se rendait-il pas compte de cet univers de solutions et tentatives ? De ces centaines de scénarios différents; qu’il aurait pu embrasser avant de finir sur de dernier ? Pourquoi avoir décidé de mener un tel manège, si macabre ? À tuer, massacrer — à s’arrêter d’être; de vivre ? À s’arracher de ses racines, de son histoire et de tout ce qu’il incarnait ? Comment pouvait-il compatir à cela ? Endosser son rôle ?

Alors il entendait, Ji-Young; entendait les troubles de cet inconnu, de cet enfant perdu. Mais jamais non jamais il ne pourrait accepter ce tas difforme d’excuses. Ne pouvait-il pas arrêter un instant de fuir, de se justifier ? Qu’avait-il à prouver ? Pour qui se prenait-il, à défier les faits; à s’élire divinité ? Était-il roi d’un royaume, pour bafouer ainsi ce qui avait été commis ? Comment ne pouvait-il pas voir, oui; ses mains ? Comment pouvait-il continuer à se clamer blanc, à se clamer compréhensible; alors que ses doigts avaient arraché la vie, détruit l’amour ? Lui baigné de sang, lui qui s’était sans doute retrouvé comme tous assis derrière le bureau des accusés — à voir sa sentence s’encrasser tout contre sa nuque; briser son âme et sceller son sort.
Car à présent, rien ne pourrait plus jamais changer : il était devenu meurtrier.

Condamné.
Comment faisait-il, alors; pour ne pas comprendre ? Pour crier si fort et si bien; pour accuser si violemment celui qui aurait pu le juger; le condamner ? Car n’était-ce pas là tout le rôle de Ji-Young ? N’était-ce pas ce destin qu’on lui avait volé, dont on s’était emparé ? Celui de droiture, de justice; celui qui aurait du le recadrer, l’enfermer; lui gamin assassin. Enfin, le brun concédais : peut-être n’était-il pas débris… Juste lâche.

Mais alors, était-il un homme ? Car les hommes fuyaient-il ? N’étaient-ils pas droits; remparts ? Forteresse de leurs aimés ? Ji-Young n’y croyait pas, non; en ces hommes de brume qui s’effondrait à la moindre houle. Comment pouvait-il comprendre ? Il ne pouvait pas, bon sang ! Il ne pourrait jamais; jamais comprendre qu’on veuille se débarrasser de ses parents ainsi. Eux qui n’étaient même pas assassins, n’étaient violence ou remous. N’avaient-il pas juste été prison ? N’aurait-il pas juste suffi d’en trouver la clef ?

Alors pourquoi, oui; pourquoi avait-il tout ravagé ? Et pourquoi; encore, s’accrochait-il à lui ? Lui demandant de se damner à sa place, de le consoler ? Ne réalisait-il pas qu’il était procédures et ordres; qu’il était juge, non, procureur ? Aussi rien ne changeait au fait qu’il soit foutu, brisé; abandonné sur cette île : les faits étaient là.

Il était celui qui aurait pu, oui; le condamner.

Alors qu’il le lui dise, en quoi se détruire était si bien — car lui, ne voyait pas. Fumer, boire, sortir et se droguer ? En quoi était-ce si mal de ne pas tenter; de s’en écarter, de s’y abstenir ? En quoi était-ce si mal d’être quelqu'un de bien ? Pourquoi devait-on toujours tout essayer ? Était-ce ça, la vie ? Que de se faire mal; que d’être de ces pourris que la loi finissait par attraper et redresser ? Et au final; avait-il un jour demandé ? Ce que ça faisait que d’être jeune, humain ? S’était-il retrouvé face à un mur ? Avait-il senti vibrer en lui le désespoir ? De ne pas être écouté, ni même entendu ? Avait-il vraiment tout essayé ? Vraiment ? Pourquoi les tuer, eux parents; eux géniteurs, était sa solution ? Alors que la vie lui avait offert de quoi s’exprimer; parler, écouter ? Alors qu’il avait été doté de lèvres, d’yeux et d’oreilles ? Était-il sourd ? Aveugle ? Avait-il un problème de sens ? Hors celui flagrant de discernement ? Pourquoi avait-il aimé massacrer ceux qui l’avaient rendu ce qu’il était — pourquoi fuyait-il, oui ? Pourquoi ne pouvait-il pas accepter le simple fait d’être un meurtrier ?

Pourquoi se cacher ? Pourquoi fuir, encore; toujours ? Fuir ses responsabilités, ce qu’il était — et ce qu’il avait fait ? Pourquoi devait-il remettre la faute sur des personnes absentes ? Qui ne reviendraient jamais ? Pourquoi accuser sa famille; son sang ? Pourquoi accuser des bouts d’âme écartelés; noyée dans leur horreur, dans leur souffrance ? Avait-il un jour imaginé ce que ses parents avaient ressenti alors qu’ils s’étaient faits broyer par le fruit de leurs entrailles ? Par leur enfant, jeune adolescent ? Enfin.

Ceux disant n’avoir jamais vécu n’étaient que des hypocrites.
Car son coeur n’avait-il pas battu tout du long, oui, alors qu’il s’était lassé faire ? N’avait-il pas subi l’érosion des secondes tout contre sa peau; alors qu’il acceptait tous leurs cadeaux ? Alors que fatigué d’une longue journée à ne rien faire; il avait savouré, mangé leurs plats ? N’était-il pas las de s’inventer mensonge ? Ne comptait-il donc jamais se remettre en question ? Lui s’étant plié à toutes leurs demande; ayant décidé de son propre chef d’être poupée; de rester enfermé ?

Il était temps qu’il se regarde dans une glace; qu’il affronte son reflet. Lui quelqu'un malgré tout; à choisir entre ordure, lâche — personne. N’incarnait-on pas toujours quelque chose ?

Enfin… En lui, en lui que voyait donc Ji-Young ? Que restait-il donc; oui, hormis le vent ? « Où es-tu donc passé ? »

Voix s’étant faite calme; pour poings se desserrant enfin. Et il avait enfin rouvert les yeux, le brun; venant dévisager ce bout de tout, de rien — cette personne s’étant enfuie de son propre être.

Pourquoi prenait-il la peine ?
Il aurait aimé s’en aller.
Aurait du le faire, oui;
depuis bien longtemps.
Gâchis.

Était parti.
Effacé.
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MessageSujet: Re: Not being someone, but something — [Taek Yoon]   Not being someone, but something — [Taek Yoon] Empty03/05/16, 08:35 pm

not being someone, but something

ji-young & taek yoon

T'es essoufflé.

S'il te plaît. Comprends moi.

Mais son regard est pire que de la glace. Il ne te comprend pas. Il ne veut pas comprendre, c'est ça ?
Mais ne veut-il pas même essayer ? Pourquoi ?
Il n'a aucun droit sur toi. Il ne devrait avoir aucun pouvoir. Alors pourquoi est-ce que tu te sens si faible sous son regard courroucé.
Pourquoi hein ?
Pourquoi t'as cette impression que son regard est si justement affûté ?
Pourquoi t'as l'impression que son regard est spécialement coupant en ta direction, et pour toi ?

Arrête. Me regarde pas comme ça. Qu'est-ce qu'il te prend ? Est-ce que tu peux ? C'est possible, de ma haïr à ce point ?

Du coup, tu baisses les yeux. Parce que t'oses pas le regarder. Parce que dans ses yeux, quelque part, t'as peur de la voir, la vérité.
Parce que dans ses yeux, qui te jugent, t'as peur de voir que tout ça, c'est des conneries ; Que le seul fautif, c'est toi.
Et ça, ça, t'es pas prêt à le comprendre, à le savoir.
T'es pas prêt à l'accepter.

Parce que le jour où tu embrasseras la vérité, le jour où tu laisseras cette vérité remonter jusqu'à ton cerveau, tu te briseras.
Tu vas te briser un jour, Taek Yoon. Plus que tu ne l'es déjà. Tu vas vouloir mourir. Tu vas vouloir être blessé comme tu as blessé. Tu vas vouloir rendre justice à tes parents. Contre toi-même.

Et tu vas devenir deux ; Tu vas provoquer une dualité chez toi. Tu vas provoquer le toi petit garçon. Le toi qui s'en veut. Le toi qui se dit que ce que tu as fait, ce n'est pas bien.

Pire.

Que ce que tu as fait, c'est monstrueux. Que tu es devenu un monstre.
Et tu vas vouloir essayer de redevenir humain, mais tu vas pas y arriver.
Tu vas refuser de passer à travers la douleur que ça t'apporterait.
Parce que si tu redeviens humain, alors tu comprendras. Tout ce que tu as fait. Tu comprendras la douleur, la peine.

Tu devras, tel un serpent, comme te retirer une peau de monstre, et laisser celle, en dessous, d'humain, à vif.
Tu la laisseras être brûlée par le soleil et martelée par le vent.
Tu te laisseras blesser, à petit feu, un peu comme un châtiment divin.

Un serpent perdant sa peau de monstre.
Pour devenir un condamné.

Ton regard baissé, ton seul sens aux aguets, c'est ton ouïe.

Répond moi. Répond moi. Explique moi. Dis moi ce qui va pas. Ne me laisse pas monstre plus longtemps. Aide moi.

« Où es-tu donc passé ? »

Non. Pas ça. Pas des énigmes. Pas des phrases sans queue ni tête. Pas de phrases sans sens. S'il te plaît. Et tu tends la main vers lui lorsqu'il te tourne le dos. Reste. Reste. Avec moi. Aide moi. Me laisse pas comme ça. T'as pas le droit.

Non. Il a pas le droit. De te mettre comme ça, nu devant le fait accompli.
Nu devant ton meurtre et ta monstruosité.
Et juste partir. Sans rien dire.

Imprudent qu'il est, cet inconnu.

La main toujours tendu, tu tombes à genoux. Et tu te recroquevilles pour finir allongé sur le côté, en chien de fusil.

Non. Non. C'est pas moi. C'était pas moi. Pas de ma faute. Pas de ma faute. Pas moi. Pas moi.

Et tu la sentirais presque.
La chair à vif.
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