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 (kelios) à l'abri des regards indiscrets

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MessageSujet: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty10/05/16, 01:04 am

à l'abri des regards indiscrets


Ce système de roulement me permettait d'avoir suffisamment de temps libre et ce serait mentir que de dire qu'aujourd'hui, je n'avais pas besoin de m'éloigner du quartier général des chimères. Je ne voulais pas être dans les parages. Non, je ne voulais pas entendre ce qu'il pourrait y avoir de plus difficile à entendre. Plus difficile que d'entendre ma chère Calypso avec un client, cette fois, ça me concernait personnellement. Ça ne regardait que moi. C'était mon jardin secret. Cette peine qui m'étouffait, me prenait à la gorge, m'empêcher de respirer. Je devais m'en éloigner, à tout prix.

Je savais qu'aujourd'hui il n'y serait pas. Il serait beaucoup trop occupé avec ses obligations du gang. Je serai tranquille, j'en étais persuadé. C'est alors que je quittai le domaine avec qu'un seul objectif en tête. Je n'étais pas de service, je n'avais pas mon fouet à la ceinture, personne ne pouvait me faire dévier de mon objectif, non, personne. Le seul signe d'appartenance au chimère était l'anneau de que je portais au doigt. C'est probablement pour cette raison qu'un garçon me barra la route, me faisant des propositions plus qu'étranges. Ce n'était pas le moment. Mon regard assassin se planta sur lui avant que je fasse rencontrer mon poing à sa mâchoire carré. "Tu te trompes de cible je crois." Lui lançais-je froidement pour enfin reprendre ma route. Décidément, j'avais besoin de m'isoler. Me cacher loin de tout ce qui pouvait me faire penser à ce genre de chose, à ces gens.

Arrivé au niveau de la falaise, je regardais la mer, déglutissant. Cette épreuve n'était pas pour tout le monde. Peu de personne sur l'île connaissaient cet endroit, peu de gens auraient envie de sauter. A ce moment, je n'en avais pas non plus envie. Je savais à quoi m'attendre et pourtant, c'était le plus difficile. J'inspirai à plein poumon pour enfin bloquer ma respiration. Un. Deux. Trois. J'avais plongé. Le plus dur étant passé, je nageais en direction de grotte. J'avais du mal à me déplacer. Mon corps se laissait presque guidé par le mouvement des vagues, les mouvements de mes bras ainsi que de mes jambes m'aidaient à me guider malgré le courant. J'étais à bout de souffle, j'avais l'impression que j'allais rester bloqué dans ce tunnel quand enfin, j'aperçue la sortie. Soulagé, je me débarrassais d'un peu d'air, ce qui m'aidait à remonter à la surface. J'y été enfin parvenu.

Je regardais autour de moi, attendant que mes yeux s'habitue à l'obscurité. Seul un trou dans la falaise permettait d'éclairer ce lieu plus que mystérieux. Je nageais vers la rive pour enfin me lever là où j'avais pied. Personne n'aurait l'idée de venir me chercher ici. Personne. C'est à l'abri des regards indiscrets que je commençais à me dévêtir. A présent en boxer, je retournais dans l'eau pour m'asseoir là où la roche me le permettait, posant ma tête sur mes vêtements en guise de coussin. Soupirant longuement, je pouvais à présent être moi, évacuant la pression que je subissais quotidiennement, puis ma peine.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty10/05/16, 03:13 am


helios & kyet
Et c'est sur une dernière expiration que tu t'allonges à côté de la nouvelle recrue. T'attends un moment de reprendre ta respiration avant de la regarder. Tu lui souris et passes doucement ta main dans ses longs cheveux. Elle te sourit aussi, et elle est rouge. C'est pas de la timidité, ni de la honte. Non, c'est beaucoup plus physique que ça. Et ça te fait de la peine. Parce que ses joues ont pas finies d'être rougies. Non. C'est que le début. Tu déglutis et tu te relèves. Tu te rhabilles rapidement et te lèves, face à elle. « Va voir Charon, dis lui que je t'ai dis que c'était bon. » Elle acquiesce. Et tu le sens, quand tu sors de la chambre, ce regard mélancolique, presque triste. C'est comme ça que ça se passe, et t'as aucune envie de t'excuser. T'as même pas pris du bon temps en réalité. Ça fait partie de tes obligations, c'est tout. Et c'est pas une partie de plaisir, oh loin de là même. « Attend. » Tu te retournes après avoir levé les yeux au ciel. Encore une ? Tu lui souris. Alors quoi ? Elle veut recommencer ? Elle veut savoir jusqu'où votre relation va aller ? Elle veut essayer de t'aguicher et devenir ta favorite ? Tant de choses dont elle n'imagine qu'à peine l'impossibilité « Où est-ce que je peux trouver Charon ? » Tu hausses les sourcils. Ah. Bah peut-être que tu pourras t'entendre avec elle au final. Tu te dérides un peu et tu lui souris. Tu poses ta main sur son épaule, geste se voulant rassurant, et tu pointes une personne de ton autre main. « Je sais pas où il se cache pour le moment, mais va lui demander, je pense que tu pourras être renseigné. » Elle hoche la tête et tu la vois partir, un grand sourire aux lèvres. Ok. Peut-être que ta première impression était la bonne alors. Peut-être que, comme tu l'as pensé en la voyant débarqué dans la chambre ce matin, elle sera assez forte pour pas se laisser aller aux joies et désastres de l'amour. Tu te balades, zigzagant entre les maisons. Tu croises Kiet assez rapidement, en train de graffer la maison d'Hadès, et tu lèves les yeux au ciel. T'hésite pas une seule seconde avant de le chopper par le col de sa chemise et de l'emmener plus loin. « Si il te voit, t'es mort. Et moi aussi. Si tu veux taguer, fais le autre part. Chez les magicos par exemple, c'est pas un tag de plus qui va les étouffer. » Il lève les yeux au ciel, mais tu le vois sortir des murs du gang. Qu'il aille taguer. Toi, tu dois aller à la crypte. Mais avant, tu dois trouver Kalaya. Et si tu tombes sur Helios en chemin, c'est pas ça qui te dérangera. « Ky' » Y'a qu'une personne au monde qui t'appelle comme ça. Tu te retournes, et ta sœur, cheveux tressés et regard doux te sourit. Tu entoures son épaule de ton bras et tu marches avec elle. Elle te raconte sa journée. Et tu évites précieusement de lui raconter la tienne. Après tout, tu t'imagines assez mal lui expliquer que t'as couché avec une fille pour lui faire passer son rite de passage. Elle sait que tu dois faire ça, mais elle t'a fait promettre de jamais t'en parler. Et ça t'arrange assez faut l'avouer. Tes yeux se baladent aux alentours. Tu regardes les maisons, les rues, et mêmes les ruelles. « Tu cherches Helios ? » Tu poses ton attention sur Kalaya et tu souris. « Oui. Je dois lui parler de l’entraînement des nouvelles recrues. » Elle hausse les épaules. « Je l'ai pas vu de la journée. Et c'est pas faute de l'avoir cherché. » Tu lui caresses doucement les cheveux, et tu finis pas la lâcher. « Bon, je vais le chercher. Reste à l'intérieur des murs, d'accord ? » Elle hoche la tête, et juste après l'avoir rapidement embrassée sur le front, tu sors des rempart de la cité des chimères.

Tu le cherches pas. Pas plus que ça. Ça t'empêche pas de regarder à droite et à gauche pendant ton trajet jusqu'à ton endroit préféré de l'île. T'aimes la crypte, oh oui, mais t'aimes cet endroit encore plus. Parce que c'est là que la plupart des gens se découragent. Et c'est là que tu sais que tu es l'un des rares à oser. Déjà ici, tu te sens plus calme. Plus seul. Plus dans ton élément. Tu sautes. Et tu nages. Et t'es un doué pour bloquer ta respiration. A défaut de faire de l'art ton métier, t'avais plus de temps pour d'autres loisirs avant. Tu dessinais ouais, mais ça te prenait pas tout ton temps. Tu nageais aussi. Beaucoup. Vraiment beaucoup. Des concours débiles avec tes amis de l'époque sur qui bloquerait le plus longtemps sa respiration sous l'eau. Et tu gagnais tout le temps. Oui. T'aimes cet endroit aussi. L'endroit dans le tunnel pour arriver à la crypte. Ce tunnel si dangereux. Surtout au milieu. Si tu n'as plus de respiration arrivé là, tu ne peux ni faire demi-tour, ni continuer, et surtout, surtout tu ne peux pas remonter. Et tu meurs. Noyé. En ayant voulu t'amuser à découvrir un endroit si magique. Peut-être que ça vaut le coup, qui sait ? De donner sa vie en espérant découvrir ce monde, cet espace si parfait. Tu finis par relever la tête de l'eau et par prendre une grande respiration. Qui reste bloquée dans ta gorge. Et tu te dis que toute autre personne serait venue ici à ta place, t'aurais aimé qu'il se noie en plein milieu. Parce que quelque part, t'as envie d'être le seul à avoir droit à ce spectacle quelque peu...presque artistique ? « Helios. Qu'est-ce que tu fais là ? » Ta voix est douce, surtout ne pas l'effrayer. Tu ne vois que sa tête. Le reste de son corps est dans l'eau, et ce n'est pas dérangeant. Sa tête te suffit. Tu n'as pas besoin, pas envie de voir le reste. Pas encore. Pas maintenant. Tu fermes les yeux, et tu replonges. Et tu nages, jusqu'à arriver à la hauteur de la pierre. La tête en dehors de l'eau, tu prends appuies sur la roche et tu te hisses dessus. T'es mouillé et tes vêtements de collent au corps. C'est pas désagréable, bien au contraire. La lumière qui filtre par le trou dans la roche s'occupera de te sécher. Alors tu renverse ta tête en arrière aussi, et tu expires tout l'air en trop. Là, t'es bien. Et alors que la présence d'un personne devrait te gêner, celle d'Helios te détend encore un peu plus.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty11/05/16, 05:17 pm

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La tête basculée en arrière, je soupirai tout en appréciant la température de l'eau. Je fixais les paroirs de la crypte avant de cligner des yeux pour échapper une première larme. A ce moment, j'avais mal, très mal. Ma poitrine se serrait et mon sang bouillonnait de rage. Il ne s'agissait pourtant que d'un rite de passage, je le savais, ça ne signifiait rien. Pourtant, l'idée me blessait, m'énervait. A ce moment, j'avais envie de tout démolir, brûler cette île maudite. Je serrai les dents les poings, mon regard humide s'assombrissant. Je n'aimais pas être dans cet état. Pas pour si peu. Je relevais pas tête pour la plonger sous l'eau, me frottant le visage. Peut être qu'ainsi mes mauvaises idées s'envoleront? Mais rien à faire. A peine la tête sortie de l'eau que je me mettais à pleurer. "Sale égoïste!" Hurlais-je à moi-même en donnant un coup dans l'eau, plus particulièrement dans mon reflet. Ainsi, je me détestais. Il y avait beaucoup plus grave comme la corruption de notre chef, l'insécurité, les meurtres, les vols... et j'en passe. Pourtant ce qui m'atteignait le plus était de le savoir avec un autre. De savoir que moi, je n'aurais jamais le droit à ce genre de traitement de sa part. Il n'était pas à moi, il ne l'avait jamais été et ne le sera jamais.

J'éclatais en sanglot. Helios tu es bien stupide. Il fallait que je me fasse une raison, je n'arrivais plus à supporter ces humeurs. Ce que je faisais été mal, égoïste et me faisait dériver de mon objectif principal, protéger ma sœur. Si Calypso apprenait ce que je faisais à ce moment, il en serait fini de moi. Elle pouvait paraître piquante et dure avec ces mots mais je savais que chacun d'eux étaient là pour me protéger. Je savais qu'elle haïssait Kyet et je savais pourquoi, parce que malgré lui, il me faisait plus de mal que cinquante coups de fouet.

Le flot de larme qui coulait le long de mes joues diminuait. Je me lavais une nouvelle fois le visage, ne trouvant pas la sensation des larmes séchés sur ma peau très agréable pour enfin me repositionner assis, le corps contre la roche, la tête basculée en arrière sur mes vêtements qui avait commencés à sécher. Je tentais de me concentrer, un peu de repos me fera le plus grand bien, surtout dans un endroit comme celui-ci. Je fermais donc les yeux, entre ouvrant légèrement la bouche comme à chaque fois que je commençais à m'endormir pour enfin sombrer.

"Helios. Qu'est-ce que tu fais là ?" J'entends cette phrase au loin. J'ouvre les yeux et sursaute. Kyet. Mes yeux s'écarquillent comme des soucoupes quand je le vois tandis que le seul réflexe qui me vient et de me recroqueviller sur moi-même, cachant du mieux que je pouvais ma poitrine et mes jambes à l'aide de mes bras. "Qu... Qu... Qu'est-ce que tu fais ici?" Lui retournais-je en bégayant, peu à l'aise à l'idée qu'il ait pu voir mon corps presque nu. "Ça... Ça fais longtemps que tu es là?" Continuais-je pour avoir confirmation. A-t-il vu? Que fait-il? Pourquoi ici? N'était-il pas en train de faire passer à une jeune muse un rite de passage? A-t-il terminé? En vu de sa position dans l'eau, il semble être à peine arrivé. Combien de temps avais-je dormi? Je baissais la tête, toutes ces questions que je n'osais pas formuler, cette idée qui me blessait, tout me venait en tête quand mon regard fut attiré par le bruit de l'eau qui s'écartais sur un corps. Il sortait de l'eau, ses vêtements mouillés mettant en valeur sa silhouette et me voici deux fois plus mal à l'aise. Timidement, je passais mes doigts sur les coins de ma bouche pour vérifier que je n'avais pas bavé durant mon sommeil pour brusquement venir toucher ma tête. Mes cheveux étaient secs. Sans tourner le dos à mon supérieur, je passais la main sur mes vêtements, ils l'étaient presque aussi. Je reportais mon regard choqué sur l'homme debout sur la roche pour rapidement les baisser à nouveau. Il ne fallait rien laisser paraître, avoir l'air naturel. Pudique, mais naturel.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty12/05/16, 01:46 am


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Dés qu'il te voit, il panique. Pourquoi est-ce qu'il panique ? Tu fais si peur que ça ? Oui, bon, t'es son supérieur hiérarchique, et il est censé t'obéir. Et oui, bon, Helios a toujours été pudique, pour ton plus grand malheur, mais là, il va jusqu'à se replier sur lui-même. Alors déjà que tu voyais pas grand chose, là tu vois clairement plus rien. Il bégaye pour te répondre, et il répond même pas à ta question. Non seulement, il répond pas, mais en plus il te copie. C'est tout un monde ça ! Il te pose la même question. La crypte, c'est ton endroit, t'y es quasiment toujours. Alors c'est franchement pas une surprise que tu sois là. Par contre, lui, tu l'y avais jamais vu. Et l'idée te vient en tête. Et si pour lui aussi c'était un endroit particulier. Et si vous y étiez tous les deux par intermittence ? Ce serait drôle. Enfin. Cocasse en fait. « Ça... Ça fais longtemps que tu es là ? » Tu hausses les épaules. Non. Pas si longtemps que ça. T'as juste eu le temps de sortir la tête de l'eau, de prendre quelques respirations, d'observer, un peu, le paysage qui s'offrait à toi, puis t'as parlé. Et bon dieu, tu le regrettes maintenant, d'avoir parlé. Tu es debout, complètement hors de l'eau, et tu t'assois sur la roche. Tu regardes pas Helios, oh non, ce serait bien trop dangereux pour le moment. Le voir en train d'essayer de protéger sa pudeur n'est pas une image que tu as forcément envie de te graver dans l'esprit. Non, ce serait pas une bonne idée. Autant pour toi que pour les personnes avec qui tu vas passer des moments intimes ces prochains jours. Alors tu le regardes pas. Non, tu regardes le ciel. Enfin, ce que tu peux entrevoir du ciel à travers le petit trou de lumière dans la roche volcanique.

D'ailleurs, des fois tu te demandes si ce volcan est encore en activité. Parce que bon, faut pas avoir en master en biologie pour remarquer que c'est un volcan. Les roches sont noires, quasiment toutes, et l'eau des sources d'eau et de la crypte sont chaudes. Mais par contre, faut être devin pour savoir s'il y a des chances pour que le volcan se mette à exploser. Et ce serait pas cool. Et tu sais que c'est une des raisons pour lesquelles tu as tant essayé de partir de l'île au début. Peur de mourir, probablement. Peur totalement humaine, pas vrai ? Que celle de mourir. Surtout pour des jeunes qui n'ont pas encore atteint leur majorité. Et qui vont probablement mourir en l'atteignant de toute façon. Oui, tu es de ceux qui pensent que tu n'as pas d'avenir après cette île. Mais ce qui te rassure, c'est que ta sœur a encore dix ans à vivre. Enfin, si elle meurt pas d'une anémie d'ici là. Et tu ris sombrement. Oui, tu es bien sombre en ce moment Kyet. Bien cynique. Que t'arrive-t-il ? Oui, la fille du rite de passage n'était pas un bon coup, et alors, ce n'est pas la première fois. Ce n'est pas ça le problème, alors c'est quoi ? Tu finis par lâcher une expiration, assis, au bord de l'eau, le pantalon relevé et les pieds faisant trempette. Et tu finis quand même par te tourner vers Helios. Tu lui souris. « Je viens parce que j'ai besoin d'oublier les affreuses dernières heures que je viens de passer en compagnie d'une fille qui ne sais pas différencier ce qui fait du bien de ce qui n'en fait pas. Mais bon, elle est sympa, donc ça rattrape la catastrophe qu'elle est au pieu. »

Tu t'amuses à barboter tes pieds dans l'eau, faisant voler quelques gouttes aux alentours. « Et toi ? T'as pas répondu, qu'est-ce que tu fais là ? Seul. Pourquoi t'es pas accompagné ? » Oh, loin de toi l'idée de te dire qu'il aimerais qu'il le soit, non, bien au contraire. Mais t'as besoin de t'assurer qu'il ne l'était pas, accompagné. Et qu'il ne souhaitait pas l'être. T'as envie qu'il soit seul, et qu'il le reste. Toi, tu n'es qu'un égoïste. Si tu ne peux pas le toucher, personne ne le peux. Si tu ne peux pas lui dire la vérité sur tes sentiments, personne ne le peux. Si tu ne peux pas l'avoir, alors tu feras en sorte de t'assurer que personne ne le puisse. Et pourtant, malgré ses pensées, tu souris. Parce que ses pensées, tu es encore trop embrouillé pour te rendre compte que tu les a. Ça, c'est les pensées de ton subconscient, celui que t'écoutes jamais. Que tu ferais bien d'écouter un peu plus. C'est les pensées que tu fais tout pour ne pas remarquer. Les pensées que tu fais tout pour te cacher. Les pensées que tu te rends compte que tu as uniquement lorsqu'il se retrouve trop proche de quelqu'un d'autre. Que quelqu'un se retrouve là où toi tu penses que tu devrais être. A ces moments là oui, tu te rends compte de tes pensées égoïstes. Parce que dans ces moments là, tu n'as pas d'autres choix.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty12/05/16, 02:22 am

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Il ne me regardait pas. Temps mieux. Je n'aimais pas qu'on me regarde. En profiter pour me rhabiller? Trop dangereux, à tout moment il pourrait se tourner vers moi, voir ma peau nue, les marques sur mes cuisses qui pourraient passer facilement pour des tatouages en scarification. Le plus difficile à justifier était celles sur mon dos. Irrégulières, certaines paraissant plus anciennes que d'autres, d'autres encore violacées ou pire, ouvertes. Ça, c'était difficile à expliquer sans passer pour un fou. Oui, je me punissais, chaque fois que je pensais mal agir, chaque fois que Calypso me faisait remarquer que j'agissais mal. Je savais qu'en rentrant, j'allais y repasser pour mes pensées égoïstes. Je devais être un homme bon et juste. Ce genre de pensée n'était pas pour l'homme que je voulais être, que je devais être. Je ressers mes cuisses contre mon torse et baisse la tête. Je me déteste.

Mais alors que j'avais rétorqué presque la même question au second visiteur de la crypte, lui prenait la peine de me rappeler ce qu'il avait fait plus tôt. Un mauvais coup. Mon regard s'assombrissait, fixant mes genoux. En deux phrases, il m'avait rappelé ma présence ici. Je déglutissais, maudissant ce rite de passage. Lui qui avait l'habitude de ce genre de relation, de contact, il devait avoir de l'expérience. Cette fille dont il me parlait, elle ne devait pas être si mauvaise, pas autant que moi du moins. Si elle ne lui suffisait pas alors je ne serai probablement jamais assez bien pour lui. A cette instant, je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine. Encore une fois je souffrais. J'étais conscient que je n'étais pas le meilleur coup de l'île, probablement un des plus mauvais des chimères si ce n'est le plus mauvais. Je le savais. On me l'avait fait remarqué et même, je n'avais pas besoin d'avoir un diplôme supérieur pour m'en apercevoir. J'étais handicapé, pas complet, alors oui, les demoiselles ou le peu d'homme avec qui j'avais couché pour cette histoire de rite de passage ne m'excitaient pas alors oui, j'avais des difficultés à les désirer et les satisfaire. Je ne voulais qu'une personne sur l'île, Kyet. Je savais que grâce à mes sentiments à son égard, je pourrais être plus performant mais probablement pas assez que la jeune fille avec qui il était plus tôt.

Lui en revanche semblait se moquer que je sois en compagnie, de ce que je pouvais faire de mon corps. J'étais le seul con à être mal. Difficile de sourire dans des moments comme celui-ci. J'évitais de le regarder, fixant bêtement, l'air sombre, mes genoux. "Je... j'avais besoin de m'isoler." Répondis-je lentement. J'avais du mal à parler, chaque mot qui sortaient de ma bouche me brûlaient la gorge. Maintenant qu'il était là alors que j'avais toujours rêvé me retrouver près de lui, partager ce genre de moment intime, je n'avais qu'une envie, le fuir. Quel idiot. Je relevais doucement la tête pour la tourner vers lui, l'air impassible. "Dis..." Commençais-je. J'avais envie de sortir de l'eau, ma tenue n'était pas confortable, pas avec lui à mes côtés. "... Tu peux te retourner?" Continuais-je une fois que j'avais son attention pour enfin reprendre maladroitement. "Le temps que je m'habille hein. Enfin... t'as compris!"
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty12/05/16, 02:48 am


helios & kyet
Tu continues de le regarder. Et même si ton esprit n'est pas encore en symbiose avec ton corps, même si ton esprit est assez retardé pour ne pas comprendre ce qui est sous les yeux de toutes les personnes de l'île, ton corps lui, c'est une autre affaire. Ce corps qui réagit à chaque fois qu'Helios est face à toi, ou à côté, en l’occurrence. Ce corps qui te fait frissonner, te mordre les lèvres, ou juste rougir, bouillonner parfois aussi. Tu le regardes et tu vois qu'il a pas l'air bien. Il a pas l'air d'aller bien, et manifestement, le fait que tu lui parles de ta journée, ou alors ça le déprime, ou alors il n'en a rien à faire. Et comme tu es un gros stupide incapable de reconnaître quelque chose d'aussi évident que l’attirance de deux êtres, et bien t'as l'impression qu'il n'en a rien à faire. Un jour, quelqu'un t'a dit : « Il y'a deux choses qu'on ne peut pas cacher sur terre : le hoquet et l'amour. » Phrase débile que celle-ci. C'est faux. Absolument faux. Enfin non, en soit, c'est pas si faux que ça. Mais c'est le genre de truc qu'est évident pour tout le monde, sauf pour les personnes concernées. Et puis, à l'inverse du hoquet, ça ne passe pas en pensant à un Ananas. Alors tu le regardes. Allez, qu'il te dise qu'il est venu seul, qu'il n'attend personne, et que vous en finissiez avec cette historie de jalousie stupide, qui tient plus de la possessivité qu'autre chose, d'ailleurs. Il évite soigneusement ton regard. T'as remarqué ça depuis que t'as débarqué. Pas une seule fois, il ne t'a regardé. Après tout, s'il attend quelqu'un d'autre, c'est normal. Si ça se trouve, tu viens de ruiner son rencard ? Ah ! La blague ! « Je... j'avais besoin de m'isoler. » Et comme un gros gamin qui vient de découvrir que c'est Noël, tu souris. Coucou, Santa ! Merci d'être passé. Puis, il finit, enfin, par tourner le regard vers toi. Et t'aimes pas ce que t'y vois. Merde quoi ! T'es mouillé, tes vêtements qui te collent à la peau, même un hétéro résisterait pas à une vue pareil. Même le plus homophobe d'entre eux aurait au moins une petite réaction. Mais non. Son regard ne dégage rien. Pas même de l'indifférence, c'est ça le pire. Non, c'est comme si Helios était vide. Complètement vie. Une coquille de noix, mais sans la noix. Alors intérieurement, tu te mets à bouder. Oui, à bouder, comme un gros gamin. Parce que cette fois, c'est toujours un gros gamin, à Noël, mais c'est un gamin qui trouve qu'il a pas assez de cadeaux. Ou alors, si on veut plus se fier à la situation actuelle, qui a trop de cadeaux, mais dans ce tas de cadeaux inutiles, y'a pas celui qu'il veut réellement. « Dis... » Tu lèves les yeux vers lui, un sourire soulevé. Tu attends. Une réaction, quelque chose, non ? « ... Tu peux te retourner ? »

C'est une blague. Une bonne grosse mauvaise blague. Tu ricanes, doucement, une seule fois. Plus une expiration d'exaspération cynique qu'autre chose. « Le temps que je m'habille hein. Enfin... t'as compris ! » Non. Non, t'as du mal à comprendre. C'est pas comme si voir quelqu'un nu, c'était nouveau chez toi. Et en tant que chimère, il devrait accepter de se mettre à poil devant les autres. Alors, c'est quoi son problème ? Pourquoi la seule personne que tu aimerais réellement pouvoir observer dans l'attirail d'Adam, autre qu'Hae Jin bien sur, te le refuses. C'est pas juste. Le revoilà, le gamin le soir de Noël. Non, sauf que cette fois, c'est que le cadeau qu'il voulait à été donné à sa sœur. Oh, qu'elles sont ironiques tes comparaisons. Tu hausses les épaules et tu te mets dos à lui. « Tu sais, tu devrais pas avoir honte de ton corps. Je suis persuadé qu'il doit être très agréable à regarder. Vraiment. Je l'ai jamais vu, mais j'ai une très bonne imagination. » Quoi ? Oui, c'est un compliment. Mais tu le penses après tout. C'est Helios. Et à ta connaissance, à part la personne avec qui il a passé le rite de passage, et les personnes a qui il doit les faire passer, personne ne l'a jamais vu nu. Et plus t'y penses, moins ça t'étonnerait qu'il garde son t-shirt lorsqu'il couche avec quelqu'un. Ce type est prude. Mais vraiment prude. Et bien trop à ton goût. Qu'il le soit avec les autres, à la bonne heure, ça t'arrange. Mais avec toi. Y'a pas de raisons. Vraiment. C'est pas comme si t'allais lui sauter dessus après tout, pas vrai ?
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty12/05/16, 03:37 am

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A ma demande, il s'exécute. Il ne semble pas satisfait de ma requête. Je sens dans le rire qu'il a laissé échapper du cynisme. Profitant qu'il semble d'humeur à m'accorder cette faveur, je me lève pour enfin sortir de l'eau. Je fais bien évidemment attention à ne pas mouiller mes vêtements. Mon corps ainsi que mon boxer sont encore mouillé, la seule chance que j'ai de ne pas me retrouver avec des vêtements qui me collent à la peau est simple quand on y pense. Je fixe un instant le dos de Kyet, observant le résultat sur lui. Ça lui va bien, terriblement bien. Tellement bien que je voudrais me précipiter vers lui, entourer de mes bras sa taille, poser mon oreille sur son épaule. "Tu sais, tu devrais pas avoir honte de ton corps. Je suis persuadé qu'il doit être très agréable à regarder. Vraiment. Je l'ai jamais vu, mais j'ai une très bonne imagination." A ses mots, je lâche ma lèvre inférieur. Il devait avoir une sacrée imagination pour penser que mon corps pourrait lui convenir. Je baisse la tête, honteux. "Tu pourrais te tromper." Conclus-je à voix basse, cette dernière traduisant le mal-être que j'éprouvais à accepter mon corps ou plutôt les marques que la vie avait laissé sur lui. S'il ne m'avait pas blessé plus tôt, s'il m'avait dit ces mots un autre jour ou si je n'avais pas été au courant qu'il avait été avec une fille quelques heures plus tôt, j'aurais peut être interpréter ses mots autrement. A mon oreille, à ce moment, ils sonnaient faux. Pour moi c'était probablement une façon pour lui d'être gentil avec moi. Je ne réalisais pas encore que s'il pouvait me dire cela, c'était peut être parce qu'il m'avait déjà imaginé nu. J'aurais à ce moment aimé penser cela, égailler ma journée, mais j'étais imperméable à toutes pensées positive.

Je me penchais, attrapant mon débardeur blanc pour l'enfiler. Comme les vêtements de Kyet sur lui, mon haut me collait à la peau, moulant mon torse frêle. Ça n'avait servis à rien de prendre autant de précaution pour ne pas le mouiller. Bien que mon vêtement moulait parfaitement ma silhouette, il demeurait trop long pour moi, le vêtement dévoilant mes  clavicule, les bretelles tombaient parfois le long de mes bras, le tissus dévoilait une partie de mon dos et le t-shirt s'arrêtait juste sous mes fesses. Oui, ce vêtement était l'un de ceux que j'avais récupéré lors d'un multiple ravitaillement. Je ne l'avais pas choisi, je n'en avais pas eu le temps. Pourtant je le portais, cachant les parties que je ne voulais pas laisser visible avec une chemise épaisse à carreau. Je l'enfilais, ne la boutonnant pas, il faisait assez chaud dans cet endroit, le fait que je portais ce type de vêtement était suffisamment étrange comme cela.

Mon jeans enfin à mes hanches, je me raclais la gorge, signifiant à Kyet par ce bruit qu'il pouvait se tourner. La tête baissée, je finissais de boutonner mon pantalon. Mon boxer mouillé dessous était inconfortable. Le tissus collait à ma peau mais je n'avais pas le choix. C'était la meilleure solution que j'avais trouvé pour lui dévoiler le moins de peau possible et il m'était hors de question de retirer mon boxer, l'idée qu'il puisse voir mon sous-vêtement me mettait mal à l'aise.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty12/05/16, 12:25 pm


helios & kyet
Tu restes là, comme un con, assis dos à un mec, très possiblement tout nu. C'est que ça te ressemble pas vraiment tout ça. Toi ? Te retourner devant la possibilité d'un spectacle pareil ? Oh, ça aurait été n'importe qui d'autre, pas Helios, tu dis pas. T'aurais accepté sans rechigner. Puisque de toute façon, les autres corps, qu'ils soient nus ou non, mais surtout nus, comment presque à te dégoutter au jour d'aujourd'hui. Et le seul corps que t'aimerais réellement regarder ? Son propriétaire te demande gentiment d'aller te faire voir et de ne surtout pas violer son intégrité. Et toi, pour on ne sait quelle raison étrange, tu le fais. Tu te retournes, et tu laisses Helios se rhabiller, tranquillement. Sans tes yeux pour scanner chaque petite parcelle de sa peau que tu voudrais embrasser. Et ça te fou en rogne. Parce que quelque part, t'as toujours réussi à avoir tout ce que tu voulais. Et là, c'est même pas que tu peux pas, c'est que tu n'oses pas. Et tu te trouves ridicule. Et absolument cucul aussi. Parce que, quelque part, tu te dis qu'Helios mérite mieux que ça. « Tu pourrais te tromper. » Ses mots te ramènent sur terre, loin de tes pensées à l'eau de rose. Non, tu pourrais pas te tromper. Tu as déjà vu la silhouette de son corps, plutôt parfaitement. Lors des entraînements par exemple. Oui, tu devrais surveiller que ça se passe bien, et tout ça, mais non. Pendant les entraînements, faut pas se mentir, la plupart du temps, t'observes Helios. Ses mouvements fluides, son comportement avec les nouveaux. La façon dont son corps se courbe lorsqu'il fout une trempe à un nouveau qui tchatche un peu trop. Et t'aimes ça. Le regarder. Et en général, à tous ces moments là, il transpire assez pour que son uniforme lui colle à la peau. Donc, tu as déjà une petite idée de ce que tu pourrais voir. D'ailleurs, ce genre d'image t'aide, le soir. Quand t'es seul. Et que ton imagination est la seule chose de vraiment utile. Tu regardes le mur. Oh, quel beau mur. Noir. C'est beau. Triste. Et...oh puis merde, non, tu t'ennuies là. Et surtout, tu peux pas t'empêcher de penser que tu manques quelque chose de crucial pour ta survie. Oh oui. Sans aucune exagération !

Tu l'entends, prendre ses vêtements, un par un, et se changer. Et tu te dis qu'un petit coup d’œil, ça ferait de mal à personne. Que ce serait pas la fin du monde si tu osais regarder, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Sauf que tu le fais pas. Parce que pour la première fois de ta vie, pour la première fois, tu refuses d'être complètement égoïste. Tu te dis que s'il ne veut pas que tu le regardes, alors tu ne le feras pas. Malgré tout le bien que ça pourrait t'apporter, t'en es persuader. Mais après tout. Si tu ne l'intéresses pas, et bien ainsi soit-il. T'y peux rien. Oh, ça ne t'empêche absolument pas d'être totalement frustré, mais bon. Tu te dis qu'après tout, des fois, ça fait du bien de laisser un peu le choix aux autres. Et de ne pas les trahir, leurs choix.

Lorsqu'il finit par se racler la gorge, tu comprends qu'il a du finir de s'habiller. Et lorsque tu te retournes de nouveau vers lui, tu baisses les yeux. Il est noir aussi ce sol. C'est beau. Non, mais c'est pas drôle. Tu pensais qu'il allait juste remettre un truc rapidement, pour cacher les parties les plus intéressantes. Qu'au moins, il allait laissé un peu de chair exposé, mais non. Même pas. Pas un millimètre. Tu rigoles doucement. Un rire entre la moquerie et le cynisme. La colère d'un gamin capricieux. « Helios. Mais on dirait que t'es dans une banquise là. Pourquoi t'es autant habillé ? T'as peur d'attraper un rhume ? Non parce que je peux t'assurer que ça sera pas le cas. Par contre là, tu risques de chopper de la fièvre. » Et tu enlèves ton jean, il séchera comme ça. Et tu enlèves ton t-shirt aussi. Tu te retrouves en boxer, et tu plonges. Et tu restes quelques secondes sous l'eau. Le plus possible. Et ce n'est qu'au bout d'un peu plus de vingts secondes que tu remontes, prenant un énorme bol d'air une fois à l'extérieur de l'eau. Tu passes tes mains sur ton visage et remets tes cheveux en arrière. Tu souris à Helios, sourire charmeur. Sourire dragueur presque. Sourire amical, ce qu'il verra probablement. Et tu barbotes. Dans le petit point d'eau de la crypte. Comme un petit chien qui apprend à nager. Juste parce qu'il y a pas la place de faire autrement. Et que tu veux rester dans l'eau. Pour le moment. Après tout, c'est pas de ta faute. T'as quelques trucs à cacher.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty12/05/16, 04:11 pm

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Il me regardait, regardait ma tenue pour enfin rire de moi, me faisant la remarque que ce n'était pas prudent d'être aussi couvert dans un endroit aussi chaud. Je rougissais. J'aurais voulu être moins vêtu. Ô Kyet, si tu savais... Ce n'est pas un choix mais une obligation, tu ne peux pas voir, personne ne le peut, vous ne comprendriez pas, tu ne comprendrais pas. Un brin gêné, je portais ma main droite sur mon bras gauche, au niveau de mon coude pour frotter le tissus. J'avais chaud, mais je n'avais pas le choix. S'il voyait ma peau, il me poserait probablement des questions. Que pouvais-je lui répondre? Que lorsque j’enfreignais mes règles, je m'exposais au châtiment que l'on donne à ceux qui transgressaient les règles de l'île. Non, il ne comprendrait pas. Il me prendrait pour un fou. Je baissais à nouveau la tête, bégayant. "N... non... t'inquiète... j'ai... j'ai un peu froid..." Mensonge. Il s'en douterait bien, s'en était certain. Pourtant, je préférais maintenir ce mensonge.

J'aurais aimé lui dévoiler ma peau, qu'il retire un à un mes vêtements, parsemant la peau douce et lisse que je n'avais pas de baiser, qu'il me regarde dans les yeux et que je puisse faire de même. Maintenir son regard, plonger mes yeux dans les siens, me noyer dedans. Je voulais sentir son souffle sur mon front, qu'il se baisse me cueillir mes lèvres, qu'il me serre contre lui, sentir son corps contre le mien. A ces idées, je rougissais davantage. J'en mourrais d'envie mais lui préférait probablement la compagnie des muses les plus expérimentées comme Hera. Je n'étais pas à la hauteur, je ne le serai jamais.

Je sortais de mes pensées grâce au bruit de son jean qui tombait au sol. Pas besoin de le voir pour savoir, je pouvais reconnaître le bruit du tintement de son bouton métallique, c'est le même pour nous tous. Mais alors que je lui avais demandé de se retourner, de ne pas violer ma pudeur, je levais subitement la tête, détaillant ses jambes musclées et parfaites. Aucune cicatrice, sa peau avait l'air si douce. Mes yeux remontaient petit à petit, suivant le mouvement de son t-shirt, détaillant ses muscles parfaitement dessinés. Je le déshabillais du regard. Pire, je le dévorais, les joues de plus en plus rougies, mes lèvres se pinçant. J'avais de plus en plus envie de le sentir contre moi, de goûter sa peau. Cette scène j'en avais rêvé depuis mon arrivée sur l'île, depuis que je l'avais rencontré. Je l'avais à mainte reprises imaginé, il était comme dans mes rêves à la différence que là, il ne s'avancerait pas vers moi. Non, jamais il n'aurait fait ça, un pauvre gars comme moi ne devait pas l’intéresser sinon, il aurait fait comme avec les autres, il aurait essayé de m'avoir.

Je le suivais du regard, déçu qu'il me cache la vue de son corps parfait en plongeant dans l'eau. Je m'asseyais en tailleur près du bord. J'étais effrayé et en même temps excité. Je voulais rester là, avec lui, rien qu'avec lui, partager ce moment. Je fixais la silhouette en mouvement, suivant sa trajectoire des yeux jusqu'à ce qu'il remonte pour détailler son visage. J'entre ouvrais légèrement les lèvres, détaillant ses traits comme si je ne les connais pas assez. Ô si je les connaissais, par cœur même, j'étais même capable de le décrire les yeux fermés, l'imaginer à l'identique. Arrivé à ses yeux, je tentais de maintenir son regard, me plonger dedans, enfin! Ses lèvres s'étiraient. Il me souriait à moi. Il avait fallu que nous soyons que tout les deux pour qu'il m'adresse un sourire ou du moins, que je vois son sourire. Difficile dans ce cas de continuer à le regarder. Je baissais les yeux presque automatiquement, comme si je ne croyais pas qu'il puisse avoir ce genre d'attention pour moi. Pourtant nous étions seuls, il n'allait pas sourire aux rochers, ce sourire, oui ce sourire était pour moi et automatiquement, mes lèvres s'étiraient à leur tour. J'étais heureux.

Je me penchais vers la petite étendu d'eau, fixant un point pour tenter de me calmer. Mon cœur battait la chamade, les pulsations étaient tellement fortes que même là où il était, Kyet pouvait probablement voir ma poitrine vibrer. Je décroisais les bras, tendant ma main pour que mon indexe puisse toucher, jouant avec. C'est ce qui s'appel donner de la confiture aux cochons Helios. Kyet t'offres une occasion de l'observer de près, il ne te suffit plus qu'à le rejoindre dans l'eau, il est à quelques mètres de toi... Et toi tu fais quoi? Tu joues timidement avec ton doigt?! Ressaisis toi, tu l'as bien regardé tout à l'heure, tu en as profité alors continu. A ses pensées, je secouais à la tête. Profiter de la situation était déplacé, il avait respecté mon intimité, ma pudeur alors lui aussi avait le droit à la sienne. Je n'avais pas le droit de le regarder ainsi, je devais être plus pur.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty12/05/16, 05:42 pm


helios & kyet
Et quand il te répond qu'il a froid, tu préfères pas réagir. Après tout, la seule chose que tu serais prêt à lui dire, c'est : « T'es en train de te foutre de ma gueule, c'est ça ? » Mais tu le fais pas. Et tu le feras probablement jamais oui. Helios est un peu trop important pour toi pour que tu l'envoies balader comme ça, méchamment. Si encore c'était qu'une blague, mais non. Non, ce n'est pas qu'une blague, c'est réel. Ce type, en face de toi, qui hante tes rêves et fantasmes depuis quelques mois maintenant, est littéralement, en train de se payer méchamment de ta tête. Tu réagis pas, tu te désapes, et tu sautes dans l'eau. Oui, parce que c'est pas vraiment de ta faute, ni quelque chose dont tu devrais te venter, mais même habiller comme un esquimau en plein désert du Sahara, il te fait de l'effet, Helios. Et la seule façon pour toi de le cacher, c'est de sauter dans l'eau. Et de n'absolument pas ressortir avant d'être calmé. Parce qu'après tout, ce serait franchement con que tu te dévoiles comme ça face à Helios. Qu'est-ce qu'il va penser hein ? Que t'es un chaud lapin et que t'as juste envie de le foutre dans ton pieu. Bon. C'est pas complètement faux. Mais, en partie seulement. Que t'es un chaud lapin, sur l'île, c'est franchement, comment dire, un secret de polichinelle. Mais tu veux pas juste le mettre dans ton pieu, et c'est ça, le pire. Ça t'étais jamais arrivé, de genre, réellement tenir à quelqu'un, autres que les membres de ta famille, bien sur. Alors tu sais pas trop comment réagir. Oui, il aurait juste un garçon qui te plaît physiquement, comme Hae Jin, tu lui aurais fait des avances depuis longtemps, mais c'est différent avec lui, c'est plus...psychologique.

Lorsque t'as la tête dans l'eau, t'as un peu plus de vingt secondes pour réfléchir. Pour oublier Helios. Tu penses à Kalaya, qui est amoureuse de lui et qui rend ça assez évident. Kiet, qui s'amuse à le draguer dés qu'il en a l'occasion. Ce qui te rend dingue d'ailleurs. Et tu penses à Calypso, la Némésis de Némésis, ironie du sort. La façon dont elle est proche d'Helios n'est pas fraternelle, et ça ne te plait pas. Du tout. Et lorsque tu ressors la tête de l'eau, tu penses que t'as vraiment un problème. Parce que bon, pour oublier Helios, c'est pas encore ça. Tu le regardes en sortant de l'eau. Tu te rends comptes, Helios, de combien tu es important ? Est-ce que tu as la moindre idée de combien tu es une sangsue pour mon cerveau ou pas ? Et tu sais qu'il s'en rend pas compte. Et tu sais aussi que jamais tu ne lui avoueras. Parce qu'Helios, il est hors porté. Bien trop bien, quelque part. Bien trop pur aussi. Et tu ne peux pas le descendre de son piédestal. Tu n'as pas le droit de le destitué de cette pureté qui te plaît tant chez lui. Du coup, tu souris. Tu lui souris à lui. Et bien sur, c'est de la drague, quelque part. T'aimerais qu'il le voit. T'aimerais qu'il te rejoigne, les joues rougies. T'aimerais l'embrasser dans l'eau, le prendre dans tes bras. T'aimerais pouvoir prendre ses jambes et les mettre autour de tes hanches. T'aimerais pouvoir te coller à lui. Et passer la nuit avec lui, dans cette crypte, vos corps collés, à regarder le plafond. Juste vous deux, ensemble. Sans personne pour vous déranger. Pas d'Hadès, ni de Calypso. Personne, sauf vous deux.

Mais lorsqu'il baisse la tête, ce n'est plus vraiment un gamin en colère, ou un gosse capricieux que tu es. Non. Tu es Kyet, le Kyet de vingt-et-un ans. Triste. Il refuse même tes sourires, c'est ça ? Alors tu baisses les yeux aussi. Trop tôt. Tu ne le vois pas, son sourire à lui. Non. Tu étais bien trop occupé à te dire qu'il ne t'aimait pas. Qu'il ne pourrait jamais t'aimer. Qu'il resterait un ami pour toujours. Et tu veux pas, non. Non, tu te refuses à cette idée. Ce n'est pas une possibilité pour toi. Absolument pas. Ce n'en sera jamais une. Si tu ne peux pas l'avoir pour toi. Tu préfères, comment dire, ne pas l'avoir du tout ? Tu en as marre de voir Calypso le clamer comme sien. Tu en as marre de voir les gens le dévisager comme un bout de viande. Euh. Certes. Toi aussi tu le fais, mais ce n'est pas pareil. Ce n'est pas juste pour un coup d'un soir toi. Tu regardes de nouveau Helios, il est en train de secouer la tête. Qu'est-ce que tu penses ? Dis moi ce que tu penses, Helios. Tu vois sa main bouger doucement l'eau. Et tu commences à comprendre quelque chose. Est-ce qu'il s'ennuie ? Ou est-ce qu'il est mal à l'aise ? Tu nages doucement, vers lui. Et avant qu'il n'ait forcément le temps de comprendre, tu lui prends la main. Et t'arriveras jamais à décrire la sensation de satisfaction pleine et complète que tu ressens à ce moment. C'est le début de ce que t'as toujours voulu en quelque sorte. Aussi probablement la dernière chose que tu feras, mais pour le moment, c'est bien suffisant pour toi. « Helios... » Tu fronces les sourcils, tentant de peser le pour et le contre. Tu finis par poser les yeux sur son visage. Ton regard est brûlant, et ta respiration un peu plus rapide qu'à ton habitude. « Est-ce que je te mets mal à l'aise ? Est-ce que tu veux que je me rhabille ? Dis le moi si c'est le cas. Je comprendrais hein... Ou est-ce que je me plante complètement ? Et que t'en as juste rien à battre ? Dans ce cas, j'irais probablement me terrer loin, et je ressortirais pas de si tôt, ce serait franchement la honte. J'aurais mal interpréter dans ce cas. Et je déteste mal interpréter les choses. » Tu finis par un petit rire. Le genre de rire que t'avais jamais fait de ta vie. Un rire mal à l'aise. Un rire timide. Presque. Et tu peux pas t'empêcher de te dire que tu es fortement ridicule là tout de suite. Vraiment. Très. Ridicule.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty12/05/16, 06:59 pm

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Je bougeais mon doigt de droite à gauche dans l'eau, plongeant parfois la main pour sentir le paradoxe de la fraicheur de l'eau et de sa haute température. J'avais envie de plonger aussi, de m'installer comme tout à l'heure, me détendre. J'étais venu dans la crypte pour m'isoler mais une surprise m'y avait rejoint, Kyet. Cette surprise venait même de me prendre la main. A son contact, je sursautais, levant la tête vers lui, plongeant mon regard remplie d'incompréhension. Pourquoi agissait-il ainsi à présent? Voulait-il tenter de ressentir le plaisir qu'il n'avait pas eu plus tôt avec la muse avec moi? L'idée, bien qu'elle ne m'était pas déplaisante me blessait. Depuis ma rencontre avec Kyet, j'avais rêvé être l'un de ses partenaire et plus le temps passait, plus j'avais envie qu'il n'appartienne qu'à moi et à moi seul. Pourtant, je savais que jamais je ne réussirai à le satisfaire. Qu'il ne se contenterait jamais de moi, Helios, l'eunuque des chimères.

Malgré mes pensées négatives, malgré mes joues rougis à cause de son geste plus que surprenant, je le regardais dans les yeux, essayant de garder ce contact visuel. Lorsqu’il prononçait mon prénom, je sursautais. C'est à lui de me regarder. Ses yeux... Jamais auparavant je n'avais vu ce genre de regard se poser sur moi. Je déglutissais. J'avais peur d'entendre ce qu'il allait me dire. Ô oui, j'aurais voulu qu'il me dise qu'il avait envie de moi ou qu'il me tire dans l'eau m'entourant de ses bras musclés pour que je ne puisse pas m'y échapper. Arrête de rêver Helios. Un mec comme lui ne s’intéresse pas aux garçons comme toi. Connaissant Kyet, il allait probablement me parler de la résistance. Il avait probablement réfléchis à un plan pour arrêter Hadès. A mon grand étonnement, il me posait des questions sur sa tenue. Mes yeux s'agrandissaient. Avait-il remarqué? Pendant qu'il continuait de me questionner, je tentais de bégayer une excuse sans trop réfléchir, le regard fuyant malgré mes doigts qui se refermaient inconsciemment dans sa main. "Je... t'as... p... p... pardon... je... enfin..." Mais voilà, sa voix portait plus, je l'entendais. Honte? Pourquoi aurait-il honte? Je levais les yeux à nouveau vers son visage, ma main se serrant dans la sienne. Sous le coup de la panique, je fermais les yeux pour dire le plus rapidement possible ce que je pouvais penser. "Pourquoi tu aurais honte d'avoir un corps aussi parfait, c'est moi j'suis désolé, si tu ne veux plus me voir, promis je m'éloigne, j'arrête de te regarder, on ne se parlera que pendant le service si on doit travailler ensemble, je suis désolé, je sais que j'ai pas le droit de penser à ça, je sais que t'es trop bien, je sais, pardon, pardon, pardon!" Plus je parlais, plus ma voix s'élevait dans la crypte. J'étais totalement paniqué. Il devait l'avoir remarqué, mon regard. Il devait se sentir comme un morceau de viande, à moins que... Ma respiration s'accélérait, après mon flot de parole interrompu j'haletais, ouvrant les yeux, me rendant compte des mots que je venais de prononcer. Sous la panique, je n'avais pas réfléchis, je n'avais pas analysé ses questions. Sa main... C'est elle qui m'avait le plus déstabilisé et maintenant que ma bêtise était faite, je ne pouvais plus faire marche arrière. J'avais répondu à côté de la plaque, j'aurais dû lui dire: "Non, ça ne me dérange pas, je sais que tu n'es pas aussi complexé que moi. Pardonne moi si je t'ai donné l'impression que tu m'avais mit mal à l'aise." Ça aurait été courtois, il aurait probablement prit mes mots pour des paroles amicales mais voilà, sa main attrapant la mienne, ses mots comme quoi il aurait honte de lui pour m'avoir mit, moi, dans l’embarras, qu'il aurait pu interpréter autre chose... Qu'est-ce qu'il pensait? Je baissais la tête trop honteux. Pour le coup, c'était moi qui avait envie de partir me cacher loin, qu'il ne me revoit plus tellement je me trouvais pitoyable. A présent j'en étais persuadé, il ne voudrait vraiment plus m'adresser la parole.

Bien que j'avais rompu le contact visuel, je serrais sa main, de plus en plus fort, me rattachant à ce contact physique, probablement le dernier contact que je pourrais avoir avec lui. Je n'y arrivais pas, je ne voulais pas le lâcher. "P... Pardonne-moi..." Dis-je enfin plus lentement sur le ton que j'utilisais habituellement.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty12/05/16, 10:34 pm


helios & kyet
Oh, tu sais pas trop ce qui te prend là. Mais t'as sa main dans la tienne, et quelque part t'as absolument pas envie de l'enlever. Après tout, c'est sa main. A Helios. Et depuis le temps que tu veux lui tenir la main. Bon, dans ton esprit, c'était pas vraiment comme ça que ça devait se passer, mais là tout de suite, t'en as rien à faire. Parce que ce n'est plus un rêve ou un fantasme, c'est la réalité. Tu tiens sa main dans la tienne. Bon. Après. Tu te déprimes des fois. Parce que oui, tu as fantasmé sur le fait de juste tenir la main de quelqu'un, et ça, c'est pas cool. Et puis sincèrement, ça nuit un peu à ta réputation de mec qui saute sur tout ce qui bouge. Un peu. Mais tu t'en fous. Aussi. Parce que personne n'est au courant. Sauf Kiet. Qui t'entends chuchoter le nom d'Helios, la nuit. Enfin à ce qu'il paraît. Mais bon, pas besoin d'une quelconque réputation avec ton frère jumeau. Il sait très bien ce qu'il en est. Un petit garçon, qui ne cherche que ce que tout le monde cherche : l'amour. Un petit garçon qui se dit que, peut-être, en essayant des personnes au hasard, alors il trouvera la bonne personne, aussi au hasard. En sachant pertinemment que non, cette personne, il l'a déjà trouvé, mais il refuse de se l'avouer. Tellement digne d'un mauvais drama à l'eau de rose. Mais là, pour le moment, rien ne t'est plus important que sa main, dans la tienne. Ta réputation, tu t'en bas les steaks. Et les seules personnes que tu sais pouvoir être capable de déranger ce moment, ce serait Hadès et Calypso. Sauf que pour le moment, aucun des deux n'est aux alentours. Et ça, c'est cool.

Par contre, tu as peur. Parce que la question que tu lui as posée, quelque soit sa réponse, t'as l'impression que ça te conviendra pas. S'il te dit que tu le mets mal à l'aise, c'est qu'il a réellement un problème avec toi, et ça, ce serait franchement pas cool. En fait, ça te ferait même plutôt vachement mal. Genre vraiment. Et s'il te sort qu'il s'en foutait et qu'il s'ennuyait, c'est que non seulement tu ne l'intéresses pas, mais qu'en plus, ta présence ne lui fait ni chaud ni froid. Quoiqu'il réponde, tu es perdant. Et ça fait mal d'y penser. Rien que d'y penser. Pourtant, ses doigts se referment sur ta main, et tu te dis qu'il y a quelque chose qui cloche. Pendant un moment, tu penses qu'il va mal, qu'il fait un arrêt cardiaque ou autre connerie du genre. Tu penses qu'il y a un réel soucis. Et que c'est de ta faute. Mais lorsque tes yeux arrivent sur son visage et que tu le vois essayer de regarder partout, sauf vers toi, sauf vers vos mains entrelacées, tu te rends compte que le problème n'est pas médical. « Je... t'as... p... p... pardon... je... enfin... » Tu le vois fermer les yeux. Mais qu'est-ce qu'il lui arrive ? Pourquoi t'es si inquiet pour lui ? Il te fait peur, à réagir comme ça. Pourquoi il réagit comme ça ? Tu le vois ouvrir la bouche, et il commence à parler. Enfin parler. Plutôt à déblatérer toute une série de mots les uns après les autres, et toi, tu dois te concentrer pour en faire des phrases, avec des pauses. Et donc un sens. « Pourquoi tu aurais honte d'avoir un corps aussi parfait, c'est moi j'suis désolé, si tu ne veux plus me voir, promis je m'éloigne, j'arrête de te regarder, on ne se parlera que pendant le service si on doit travailler ensemble, je suis désolé, je sais que j'ai pas le droit de penser à ça, je sais que t'es trop bien, je sais, pardon, pardon, pardon ! » Tu le regardes, les sourcils froncés. Mais de quoi est-ce qu'il parle ? Pourquoi il parle de seulement parler pendant le service ? Et seulement si vous devez bosser ensemble ? C'est quoi son problème ? Tu réalises pas tout de suite le sens de ces mots, et tu réfléchis du coup.

« P... Pardonne-moi... » Ta main est arrivé à un point où il est sur le point de la brouiller. Pas que ça te dérange, ah, ça non. Au contraire. Mais tu réfléchis, quelques minutes. Il doit pas se sentir super tranquille, il regarde en bas. Comme s'il avait honte. Alors avec tes jambes, et la main qu'il te reste, tu t'approches encore un peu de lui. Et une fois arrivé juste en face de lui, ça te frappe. Un corps parfait. Lui, désolée. Si toi, tu veux plus le voir, il s'éloigne. Qu'il arrête de te regarder. « Non... C'est pas vrai. C'est une blague, pas vrai ? Tu... Pour moi ? Tu... » Et tu gardes précieusement ta main dans la sienne. Et ton autre main, tu la poses sur sa jambe, au dessus du jean. « Helios. Pourquoi tu m'en as jamais parlé ? » Oh non, pour le moment, tu vas pas lui dire. Pas tout de suite. D'abord, tu vas attendre qu'il te parle. Qu'il te le dise. Et ensuite, tu lui avoueras. Oui, que tu ressens la même chose. Enfin. Si c'est ça. Et tout d'un coup, tu prends peur. Qu'il réponde rapidement. Parce que si, au final, c'est toi qui t'es fait un film, t'iras t'enterrer dans le cœur du volcan. Et tu mettras une pancarte devant pour que personne ne t'y dérange.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty13/05/16, 12:05 am

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J'avais peur, tellement peur de sa réaction. Durant une année, je l'avais regardé de loin, je l'avais laissé tranquille avec mes sentiments. Je savais que si je lui avouais ce que je ressentais, je serai une gène pour lui alors j'avais décidé de me taire. L'avoir près de moi me suffisait, ou du moins c'est ce que je pensais. Il n'étais pas rare pourtant que je m'éloigne lorsque je savais qu'il devait effectuer un rite de passage d'une muse. Je savais comment il était. Plusieurs fois lors de patrouille dans le château, j'avais vu Hae Jin quitter sa chambre en pleine nuit, j'avais entendu des bruits derrière sa porte lorsque je passais devant, je l'avais même vu avec une fille. Durant l'année, je n'avais rien dit, acceptant ce que je voyais malgré moi, souffrant en silence. J'avais trouvé un bon moyen d'extérioriser ma peine, la transformer en colère, faisant subir aux autres miliciens cette colère beaucoup trop lourde pour moi. Pourtant aujourd'hui, j'avais craqué, avec mes mots, j'avais gaffé. Je ne pouvais plus me rattraper, il était trop tard, il avait compris. A ce moment, je savais que j'allais le perdre et cela pour toujours. Je serrais les dents pour contenir mes poings, broyant davantage sa main que je tenais.

Alors qu'un lourd silence commençait à s'installer, sa voix s'élève, le brisant. "Non... C'est pas vrai. C'est une blague, pas vrai ? Tu... Pour moi ? Tu..." Je garde la tête baissé. Je l'ai choqué, normal me direz-vous. Je sens mon cœur devenir de plus en plus lourd. Je dois le dégoutter, j'en suis certain. "Pardon..." Murmurais-je avant de lever la tête en sentant son autre main se poser sur ma cuisse. Pourquoi agit-il ainsi? Est-ce de la pitié? Kyet est quelqu'un de gentil, il doit être normal pour lui d'agir ainsi avec les prétendants qui ne l’intéressent pas.

Pourtant avec moi, il a l'air compréhensif, me demandant pourquoi je ne lui en avais jamais parlé. Mes yeux humides, je le regardais désemparé, comme si j'étais le chaton que tout le monde décrivait. "Je..." Commençais-je avant de me torturer la lèvre inférieur. Helios, tais-toi. Ne continues pas, tu vas le regretter. Je n'écoutais pas la petite voix intérieur qui me disait de m'arrêter. J'étais de toute façon déjà allé trop loin. Je soupirai, baissant les yeux sur sa main qu'il avait posé sur ma jambe. "J'suis pas assez bien pour toi..." Soupirais-je enfin. "Je... J'suis pas quelqu'un de bien... Je ne veux pas que tu me connaisses plus, je vais te décevoir, je ne suis pas à la hauteur de tes exigences, tu le sais, t'en as surement entendu parler... Je suis le pire coup du gang, jamais j'ai réussis à satisfaire quelqu'un, jamais. J'peux pas... même si je le voulais..." Plus je tentais de m'expliquer, plus le ton de ma voix diminuait. Contrairement à tout à l'heure, je parlais lentement, faisant des pauses, parfois un peu trop longues puis je soupirais. Ma seconde main venait timidement se poser sur la sienne et je fermais les yeux l'espace de quelques secondes. J'inspirais puis expirais, profitant des contacts qu'il m'offrait pour la première fois avant de relever la tête. J'avais fait le plein de courage, même si mes yeux retenaient de grosses larmes, je devais rester fier et digne de mon rang de milicien. "Ne t'inquiète pas pour moi." Conclus-je en lui offrant un sourire plus que forcé. Oui j'avais envie de pleurer, oui j'avais mal, je savais qu'il allait me rejeter mais c'est ma faute. Cette douleur, je l'avais mérité. Il ne fallait pas que je parle, quand je l'avais vu arriver, j'aurais dû partir au lieu de vouloir m'obstiner à rester à ses côtés.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty13/05/16, 11:46 pm


helios & kyet
Tu as du mal à respirer. Et tu brûles. Oh, le soucis, c'est pas l'eau autour de toi que tu trouves particulièrement étouffante aujourd'hui, non. Le soucis, c'est votre discussion. Tu ne réalises pas ce qui est en train de se passer, et tu n'es pas persuadé de vouloir réaliser. Après tout, quoiqu'il se passe dans cette crypte, que ce soit bon ou mauvais, tu penses qu'il faudra que ça reste dans cette crypte. Et tu décideras après sa réponse de si c'est une bonne chose ou non. Le problème, c'est pas que ce soit Helios, pas que ce soit un homme. Le problème, c'est que toi, tu es Perséphone. Et que Perséphone est censé rester focalisé sur son travail, pas sur ses amours. Le problème, c'est aussi que Kalaya est amoureuse de lui. Le problème, c'est aussi Calypso, et... Mais tout ça n'a pas d'importance. Parce qu'après toutes ses nuits où tu as rêvé de ce moment, peut-être que tu le rêves encore. Peut-être que tu essayes de faire en sorte que ce rêve, ce fantasme, devienne réel. Peut-être que tu as mal interpréter. Peut-être que tu as pris ses mots pour des choses qu'ils n'étaient pas. Et cette pensée t'effraye. Parce que si c'est le cas... Tu n'auras plus qu'à te cacher là où personne plus jamais ne pourra venir te déranger. Et toi, ces coins de l'île là, tu ne les connais pas. Non, en fait, c'est bien pire que ça. C'est que si tu te trompes, tu vas devoir le cotoyer tous les jours. Parce qu'avec le bordel qu'est la milice en ce moment, tu ne pourrais pas laisser le poste de Perséphone, à personne. Et qu'en restant Perséphone, tu te condamne à le voir, tous les jours, tout le temps. Et si tu t'es trompé, tu te condamnes à t'en souvenir à chaque fois que tu le vois, tous les jours, tout le temps. Et ça te fait peur. Parce que t'es pas si courageux que ça, mine de rien. Et que tu accepterais plutôt mal l'humiliation hebdomadaire que ça te ferait vivre. « Pardon... »

Il lève la tête vers toi, et toi tu fronces les sourcils. Désolée ? Pourquoi est-ce qu'il serait désolée ? Ses yeux sont humides, et t'as presque l'impression qu'il est sur le point de pleurer. Et tu te dis à toi-même que s'il pleure, un jour, tu seras là pour le prendre dans tes bras et le réconforter. Oui, tu seras là. Même si ce n'est qu'en tant qu'ami. Quoiqu'après ce jour, tu n'es plus sur de même pouvoir le regarder. « Je... » Il quoi ? Tu soulèves un de tes sourcil. Là, de suite, tu te questionnes. Il quoi ? Pourquoi il dit pas clairement ce qu'il pense ? Ce serait franchement plus facile, non ? Et aussi carrément moins frustrant pour toi. Moins douloureux aussi. Tu te poserais moins de questions. Et si c'est pour t'envoyer balader, bah c'est ce qu'on dit hein ; Un pansement, vaut mieux l'enlever en une fois. Rapidement si possible, non ? « J'suis pas assez bien pour toi... » Et là tu comprends. Que tu t'étais pas trompé. Et tu dis rien, non, parce que tu as l'impression qu'il n'a pas fini de parler. Mais déjà, tu empêches le sourire d’apparaître sur ton visage. Alors c'est ça, pas vrai ? Depuis ce jour sur le bateau, tu le regardes. Et si c'était le cas pour lui aussi. « Je... J'suis pas quelqu'un de bien... Je ne veux pas que tu me connaisses plus, je vais te décevoir, je ne suis pas à la hauteur de tes exigences, tu le sais, t'en as surement entendu parler... Je suis le pire coup du gang, jamais j'ai réussis à satisfaire quelqu'un, jamais. J'peux pas... même si je le voulais... »

Il parle en chuchotant, et tu dois tendre l'oreille pour l'écouter. Mais le tambourinement de ton cœur est probablement trop fort pour que tu l'écoutes réellement lui, Helios. Alors tu attends qu'il ait fini. Et lorsqu'il pause sa main libre sur la tienne, tu frissonnes. Et tu lui souris. « Ne t'inquiète pas pour moi. » Tu sais qu'il a finit, ça y'est. C'était sa dernière phrase. Alors tu baisses les yeux, et tu retires tes mains de là où elles étaient. Tu nages doucement jusqu'à la rive, bref, tu nages quelques centimètres, et tu montes. T'es toujours torse nu, mais t'es beaucoup plus proche de lui qu'avant. Beaucoup plus proche de lui que tu ne l'as jamais été. Il ne te regarde pas. Mais toi, t'as envie qu'il te regarde, t'as envie qu'il te voit. Toi. Pas Perséphone. Pas le milicien. Non. Toi, le garçon qui est amoureux de lui. Un de tes mains vient s'enrouler autour de son menton, et l'autre se poser sur sa joue. Et comme ça, doucement, tu tournes son visage vers toi. Tu le regardes, tu le détailles. Chaque millimètres de son visage. Te disant que peut-être, le rêve qu'il ne soit qu'à toi n'est pas une utopie. Et tu lui souris. « Je ne m'inquiète pas pour toi. Et d'où tu n'es pas assez bien pour moi ? C'est des conneries tout ça. Tu sais quoi ? Je t'attends depuis qu'on a débarqué sur cette maudite île. Presque. Un peu après. Mais... Tu n'es pas le seul à ressentir ça, tu comprends ? Moi aussi. J'aurais du m'en douter. Il y avait des signes, et il y avait... » Tu fermes les yeux, tu lâches son visage, et tu bouillonnes intérieurement de rage. « Et bien sur, Kiet savait tout ! » Ta voix était ferme, et ta mâchoire serrée. Tu dois te calmer, te reconcentrer sur Helios. C'est lui qui a besoin de ton attention pour le moment. Alors tu prends une grande inspiration. Tu laisses ton plan pour découper Kiet vivant et le donner à bouffer aux méduses, encore vivant, pour plus tard, et tu te retournes vers Helios. « Bref. Tout ça pour dire que, quoique tu penses. Enfin... Il n'y a pas de j'suis pas assez bien pour toi qui tiennes. Enfin j'veux dire, si c'est ce que tu veux... C'est aussi ce que je veux, tu vois ? » Et tu te rends compte que tu pourrais jouer dans un vieux drama romantique bien merdique. Mais pour le moment, ce n'est pas l'important. Pour le moment, tu dois faire comprendre à un chaton apeuré qu'il n'a pas à être effrayé et que ce qu'il ressent, ce n'est pas mal.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty14/05/16, 04:10 am

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Il retire ses mains. Je le laisse m'échapper, baissant la tête pour cacher ma peine. Je le savais. A ce moment j'étais persuadé de l'avoir perdu pour toujours. Mon cœur battait tellement fort que je l'entendais raisonner dans ma tête. Une larme s'échappa de l'un de mes yeux, s'écrasant directement sur mon jean. J'espérais qu'il ne l'ait pas vu, mes mots précédents étaient suffisamment humiliant, le coup qu'il allait me porter aussi, je n'allais pas y rajouter des larmes, ce serait trop pitoyable. J'entends ses mouvements dans l'eau, il va fuir, j'en suis certain. Je ferme les yeux et sers les dents. Pars Kyet, le plus vite possible. Laisse le garçon pitoyable que je suis pleurer une nouvelle fois. Laisse moi souffrir, seul, comme je l'ai toujours fait. Après cela, il ne voudra plus me parler, je suis persuadé que je le dégoûte. Normal en même temps, si j'avais été autre chose qu'un ami pour lui, il m'aurait fait des avances comme il faisait aux autres. Il aurait au moins essayé de m'embrasser lors d'une des soirée du gang. Cette idée me fit me rappeler toutes les choses qu'il avait fait et dont j'avais été témoin dont la fameuse soirée où mon premier baiser avait été volé par Kiet, son frère jumeau. S'il n'avait pas été là pour détourner mon attention de la scène qui se déroulait devant moi, ce n'aurait pas été dans la crypte que j'aurais perdu Kyet mais bien à cette soirée. Je me serai avancé, j'aurais retiré la main de la jeune fille qui lui massait l'entre-jambe à travers son pantalon tandis que l'autre aurait attrapé les cheveux de la seconde demoiselle avec qui il échangeait sa salive. Ce souvenir me faisait frissonner de dégoût.

Jusqu'à présent, j'avais été fort. Il n'avait fallu que d'une rencontre en tête à tête pour que je lui confesse mes sentiments. De façon maladroite, certes, mais j'avais eu le courage de le faire. Je me pinçais les lèvres, revenant à la réalité en sentant une main attraper mon menton. Je suivais le mouvement qu'elle m'intimait. Kyet était encore là, assis à mes côtés. Je le regardais les lèvres entre-ouvertes, mon regard humide remplie d'incompréhension. Au contact de sa seconde main, je fermais les yeux, un faible sourire se dessinant sur mes lèvres. Sa voix s'élevait enfin et je sursautais à nouveau, me sortant de ce moment de douceur qui avait presque réussit à m’apaiser. Je l'écoutais attentivement, analysant chacun de ses mots et plus il parlait, plus mes yeux s'agrandissaient. "Je t'attends depuis qu'on a débarqué sur cette maudite île. Presque. Un peu après. Mais... Tu n'es pas le seul à ressentir ça, tu comprends ? Moi aussi." Il tente de me réconforter, je le sais. C'est impossible qu'il me dise la vérité. Jamais un garçon comme lui aurait pu s’intéresser à quelqu'un comme moi. Je n'arrive pas à y croire, pourtant, j'en ai envie. Mon visage se referme peu à peu et j'hoche bêtement la tête comme pour lui donner raison. Ses mots... Pourquoi je n'arrive à le croire? Je fronçais les sourcils lorsqu'il me lâchait. "Et bien sur, Kiet savait tout !" Je sursaute à nouveau. Kiet savait. C'était évident. S'il disait vrai, c'était probablement pour cette raison qu'il m'avait donné un gage stupide un jour. Gage que j'avais catégoriquement refusé de faire de peur d'être découvert, embrasser Kyet par surprise. Je déglutissais. Il le savait, il s'en était amusé mais il avait essayé de m'aider. Je baisse à nouveau la tête, mes yeux s'attardant quelques secondes sur le corps nu et mouillé de mon interlocuteur. J'ai envie de lui répondre, prendre la défense de son frère, mais alors que je m’apprête à parler, Kyet me coupe dans mon élan. Je relève la tête vers lui, l'écoutant. Et s'il disait vraiment la vérité? Si lui aussi ressentait ce que je ressentais. Je me mordais la lèvre inférieur en l'écoutant. Je déglutissais. J'avais encore du mal à y croire, Kyet, le chef de la résistance, le garçon qui avait été promu bras droit d'Hadès à peine six mois après son entrée dans le gang, un garçon fort, respecté de tous venait de m'avouer qu'il s'était intéressé à un garçon comme moi, un garçon que les nouvelles recrues de respectaient pas, un garçon qui n'osait pas se dévêtir complètement de peur qu'on le juge aux marques sur sa peau. Je ravalais une nouvelle fois ma salive, tournant mon corps vers lui pour m'asseoir à genoux, en face de lui. Je plongeais mon regard dans le sien. "Je vais te décevoir..." Soufflais-je. J'étais terrifié, tellement apeuré que je tremblais mais maintenant que je connaissais ses sentiments, il était hors de question que je recule.

Rapidement, je soulevais mon buste pour me grandir pour être à son niveau et rapidement, je me penchais vers lui, déposant timidement mes lèvres contre les siennes. Je fermais les yeux, acceptant enfin d'écouter ce que mes fantasmes me projetaient depuis que je l'avais rencontré. J'avais prit les devant, il pouvait me rejeter, il en avait le droit, mais pas maintenant. A ce moment mes mains tremblantes se levaient pour se poser sur ses épaules, l'une glissant jusqu'à son cou pour enfin attraper sa nuque. S'il décidait de me repousser, il pouvait au moins attendre que je finisse de lui donner ce que je désirai depuis plus d'une année. J’approfondissais ce baiser, bougeant mes lèvres contre les siennes tandis que mon autre main glissait sur son torse, s’imprégnant des courbes de son torse que j'avais à mainte reprise imaginé. Au bout de quelques secondes, je détachais de quelques millimètres mes lèvres des siennes pour soupirer de façon presque imperceptible son prénom.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty15/05/16, 05:20 pm


helios & kyet
A ce moment précis, à cet endroit précis, tu es heureux. T'es pas sur d'exactement de rendre compte de ce qui est en train de se passer, mais tu ne cherches pas non plus à réfléchir. Tu ne veux pas comprendre le sens, tu ne veux pas essayer de chercher des raisons à quelque chose qui n'en a pas. Tu ne veux pas essayer de comprendre ton raisonnement ou celui d'Helios. Non. Pour le moment, tu profites juste du moment qu'il t'es donné de vivre. Un moment que tu as longtemps rêvé. La seule chose à laquelle tu penses, c'est que tu es là, avec Helios. Et tu iras tué ton jumeau une fois en dehors de cette crypte. Tu iras le tuer parce que tu sais qu'il savait. Tu sais qu'il le savait depuis le début. Et il bouge, l'ange grec. Il se met face à toi, à genoux. Et tu avales difficilement ta salive, parce qu'il est tellement beau comme ça. Tellement pur, tellement...adorablement chou ? « Je vais te décevoir... » Tu secoues la tête légèrement, imperceptiblement. Tu ne sais même pas s'il te voit faire. Non, il ne pourra jamais te décevoir. Tu l'attends depuis tellement longtemps. Pour toi, qu'il puisse te décevoir, ce n'est pas une possibilité.

Lorsqu'il pose ses mains sur tes épaules, ton souffle se coupe. Et toi qui pensait que tu serais celui à prendre les initiatives. Lorsqu'il s'approche de toi, tu ne fermes pas les yeux. Tu pourrais, mais t'aurais bien trop l'impression de rêver. Et puis tu peux très bien profiter de ce moment sans avoir à te concentrer. Ton corps est déjà sur le point d’auto-combuster, alors bon. Une de ses mains trouve refuge dans ta nuque alors que l'autre vient se promener sur ton torse. Et tu le sens arriver, ce désir flambant. Bien plus que tout à l'heure. C'est bien pire. Bien plus que ce que t'as ressenti depuis tout arrivée sur l'île avec toutes ses muses incapables. Même Hae Jin... Quoi que. Mais là, tu refuses de penser à Hae Jin, ou a quiconque d'autre aurait pu un jour, toucher ton corps. Non, là, tu penses à Helios, qui t'embrasse en caressant doucement ton torse nu. Et l'érotisme de la scène ne t'aide pas à te calmer. Lorsqu'il bouge doucement ses lèvres contre les siennes, t'as l'impression de perdre tous tes moyens. Et lorsqu'il se recule enfin, après t'avoir donné ce que tu considères comme le meilleur baiser de ta vie et qu'il chuchote ton prénom, tu as l'impression d'imploser. Tu le regardes quelques secondes, mais très vite tes mains agrippent ses cheveux. Tes lèvres viennent rencontrer les siennes et ce n'est pas doux. Non, c'est presque violent, désespéré en tout les cas. Tu as envie de ça, depuis longtemps, trop longtemps, et maintenant, c'est impossible de t'arrêter. Maintenant que tu sais que tu peux, tu vas pouvoir éviter de ne penser qu'à cette scène. Tu vas pouvoir éviter de pratiquer l'onanisme en rêvant de cette scène, et juste enfin la vivre.

Tes lèvres toujours sur les siennes, tu poses tes mains sur ses épaules. Tu le pousses gentiment, mais avec fermeté, jusqu'à ce que son dos rentre en collision avec le sol. Et tu passes une de tes jambes au dessus de lui. T'as arrêté de l'embrasser, quelque part dans la maneuvre, mais dés que tu es replacé, à califourchon sur lui, tu attaques de nouveau ses lèvres avec avidité. Et ton corps brûle, et tu n'espères qu'une chose, que le sien brûle aussi. Tes mains trifouillent ses cheveux, les désorganisent. Mais tu n'en as rien à faire. Tu trouves ça plutôt canon en fait. Il a l'air tellement faible, tellement à ta merci. Et cette image ne fait qu'augmenter un peu plus ton désir pour lui. Tu relèves le haut de ton corps, et tu reprends difficilement ton souffle. Tu le regardes, et presque automatiquement, tu te mors la lèvre inférieur. « Tu es...magnifique Helios. Tellement magnifique. » Et tu lui souris. De ce sourire doux, gentil, et pourtant plein d'envie que tu réserves en général à Hae Jin.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty15/05/16, 08:13 pm

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Il me regardait. Suffisamment longtemps pour que je détourne le regard, les joues rougies par la gène mais aussi par ce timide sentiment de désir, d'avoir accomplie ce dont j'avais rêvé depuis notre première rencontre sur ce bateau. Ça y est. Il ne me parlera plus ou, s'il dit vrai, peut être...

Soudain, je me sens tiré vers lui, sentant ses mains agripper mes cheveux, ses lèvres se collant une nouvelle fois aux miennes. Mon regard, plein d'étonnement, revient se poser sur lui. Il n'est pas aussi doux que moi mais, ce serait mentir que de dire que cela ne me plait pas, au contraire. J'aime ce qu'il fait. Il me fallu quelques secondes pour m'habituer à ses mouvements, pour les suivre. Mes doigts se referment sur sa peau, mon cœur tambourinant de façon irrégulière dans ma poitrine. J'aime ce sentiment, j'en suis heureux alors malgré moi, je souris contre ses lèvres, haletant à chaque fois qu'il me le permet, lui rendant ce qu'il me donne avec la même intensité. Je sens en moi un désir grandissant. Jamais je n'ai ressentis cela auparavant, pour moi, c'est nouveau.

J'ai l'impression de rêver, la peur s'empare de moi, j'ai peur qu'à tout moment, je me réveille de ce rêve. Les yeux fermés, j'ai peur de les ouvrir, de me retrouver seul dans ma chambre ou pire encore, de voir quelqu'un d'autre à sa place. Pourtant, je continue, lui faisant à travers mes mouvements ressentir ce désir, si puissant, presque incontrôlable. Puis il me pousse. Mon dos tape contre la roche lisse de la crypte, grimaçant de douleur à son contact. J'ouvre enfin les yeux et il est toujours là. Non, ce n'est pas un rêve, j'en suis à présent certain. La douleur de l'impact, bien que faible sur mes blessures me permet de le constater. J'ai mal et pourtant, je suis si heureux de ressentir cette douleur alors je lui offre mon plus beau sourire. Chaste et pourtant, si évocateur de mes sentiments à son égard. Ce sourire, personne ne l'a vu, personne à part lui à cet instant et pour la première fois. Je le regard s'installer au dessus de moi, me mordant machinalement la lèvre inférieur. Il est tellement beau, il semble si confiant et moi, si faible. Pourtant, j'aime ce sentiment, j'aime être à sa merci. Je deviens alors sa petite chose. Sous les caresses de ses doigts, je frissonne.

Il attrape une nouvelle fois mes lèvres et un faible gémissement s'échappe des miennes. Je passe mes bras autour de son cou, l'attirant davantage vers moi. Je veux le sentir contre moi, sentir sa peau contre mes vêtements, pire encore, sa peau contre la mienne. Pourtant, je sais que c'est impossible. Jamais je n'oserai lui dévoiler ma peau meurtrie, j'ai bien trop peur de son jugement, de le décevoir et qu'il me fuit.

Soudain, il lâche mes lèvres, mes bras le laisse se reculer pourtant, je n'ai pas envie qu'il parte, pas maintenant. Il me regard et me sourit tandis que je rougis comme la faible chose que je suis. "Tu es... magnifique Helios. Tellement magnifique." Ses mots, si doux à mon oreille. Une de mes mains vient se poser sur sa joue, me noyant dans son regard. Je ne peux m'empêcher de lui rendre ce sourire, lui montrer une seconde fois le sourire que je ne réservais qu'à lui, qu'à ce moment, celui que je ne pensais jamais pouvoir lui offrir. Malgré mon bonheur, ma nature défaitiste reprend le dessus. Que nous arrivera-t-il après? Qui suis-je réellement pour lui? Je ne veux pas être un simple numéro à sa liste de conquête, je veux être plus, qu'il ne soit qu'à moi et que je ne sois qu'à lui. Maintenant que je lui ai confessé mes sentiments, je ne veux plus voir Hae Jin quitter sa chambre au petit matin, je ne veux plus l'entendre avec quelqu'un d'autre, je ne veux plus le voir échanger des gestes affectifs avec d'autres. La tristesse reprend alors le dessus. Mes yeux s'humidifient et pour lui cacher les larmes qui n'attendent que de couler le long de mes joues, je me relève doucement pour cueillir à nouveau ses lèvres. Je dois profiter de ce moment, de ce qu'il m'offre pourtant, j'ai tellement peur du moment où je le surprendrai avec quelqu'un d'autre.

Avec toutes ces préoccupations, je n'ai pas remarqué qu'une manche de ma chemise a glissé le long de mon épaule, qu'il peut à présent voir un morceau de peau, ce dernier entraînant la bretelle de mon t-shirt, lui laissant accès à un morceau de ma peau que je n'avais dévoilé à personne d'autre qu'à ma petite sœur.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty16/05/16, 02:34 am


helios & kyet
Ce sourire, tu pensais que tu le réserverais à Hae Jin. Pour toujours. Parce que tu pensais que toi et Helios, ce serait jamais possible. Que ça arriverait jamais. Oh, quel idiotie. Quel débile tu as fait. Comment t'as pas pu voir ça ? Non parce qu'après tout, ça semblait évident maintenant que t'y penses. Mais fallait y penser. Et le seul qui y a pensé, c'était Kiet. Et il savait tout. Et il s'est bien gardé de vous en parler. Probablement qu'il pensait, oui, que ce serait mieux que vous le découvriez tous les deux, sans son aide. Mais tu es là, à le regarder, sous toi. Ton sourire à son égard, et tes yeux brûlants de désir. Oui. Parce que tu le désires Helios. Pas comme tu pourrais désirer ces corps que sont les muses, non. Tu le désires en tant qu'humain, en tant qu'égal. Et tu as presque du mal à rassembler tes pensées. A réfléchir. Parce qu'il est là, trop prêt. Et que tu n'arrives pas à penser tranquillement, sérieusement, lorsqu'il est aux alentours, pas là en tout cas. En général, ça va. Parce que tu le regardes de loin, gardant tes fantaisies pour toi, mais ce n'est plus une option désormais. Non. Lorsqu'il te sourit, t'as l'impression d'être sous un charme d’illusion. Tu ne l'as jamais vu sourire de cette façon. Et c'est beau. Encore plus que tu ne le pensais. Oui, tu as toujours imaginé Helios en train de sourire. En train de te sourire, dans une situation se rapprochant plus ou moins de celle dans laquelle vous êtes actuellement. Mais jamais tu n'aurais imaginé que ce sourire ressemblerait à quelque chose d'aussi...mutin. Il est heureux. Tu le sens. Et tu sens aussi lorsque son regard se fait de plus en plus désireux. Comme le tien. Oh oui. Tu le ressens. Et tu pourrais rester, perché sur lui comme ça, et le regarder encore plusieurs heures si tu pouvais. Juste à le regarder. Juste à lui sourire, et à regarder son sourire, ce sourire magnifique qui te fait tambouriner le cœur comme s'il suivait un rythme instauré uniquement pour Helios. Oui, comme s'il suivait le tempo qui lui convenait. Et lorsque tu lui dis ces mots, tu les crois oui. Tu les penses réellement. Tu le trouves magnifique. Un peu comme une constellation tombée sur terre qui se serait transformé en humain pour pouvoir survivre parmi les humains. Mais sans jamais réellement le pouvoir. Trop scintillant. Et tu te surprends à vouloir qu'elle ne scintille que pour toi, ton étoile. Sa main se lève et se pose sur ta joue, la brûlant au passage. Son touché, sa présence. Un ovni pour toi. Pour ton corps encore si peu habitué aux sentiments comme la tendresse ou l'amour. Autre que fraternel ou uniquement sexuel. Parce que tu n'es encore qu'un gamin incapable d'expliquer des sentiments si complexe. Parce qu'Helios reste ton premier amour.

Tu vois aussi ses yeux se border de larmes. Oui. Il te laisse pas le loisir de voir plus qu'il relève son torse pour le poser plus proche du tien. Sa tête proche de la tienne et de nouveau, ses douces lèvres sur les tiennes. Mais tu aurais voulu le voir encore, les voir, ses yeux bordés de larmes. Pas que tu veuilles le voir triste, non. Mais tu aurais voulu dessiner cette scène, cette image pour la garder graver en toi, quelque part, autre que ton esprit, que tes souvenirs. Parce qu'il était magnifique. Plus encore qu'il ne l'es en général. Parce qu'il était encore plus faible. Que quelque part, tu pouvais lui être encore plus utile. A cette étoile. Pour qu'elle s'intègre dans ce monde. Pas pas qu'elle ne se blesse. Et tout d'un coup, l'image d'un Helios blessé, toi le soignant avec douceur te vient à l'esprit. Un homme et une étoile. Une rencontre qui n'aurait pas du avoir lieu. Mais qui a fait des étincelles. Et tes lèvres poussent le baiser un peu plus loin, oui. Parce que tu veux connaître le plus possible ce qu'il est. Ce qu'il ressent. Lui faire ressentir ce que tu imagines, ce que tu comprends, ce que tu vois en cette scène. Tu te recules quelques secondes, le temps d’apercevoir cette parcelle de peau. Cette parcelle qui te fait briller les yeux. Cette parcelle qui t’éblouis. Tu le regardes quelques secondes dans les yeux et tu passes doucement une main dans ses cheveux. Tu lui souris et tu tournes la tête. Tu t'avances vers lui, doucement. Tu veux qu'il le sente, ce désir. Cette envie. Tu veux qu'il s'imagine milles merveilles. Tu veux qu'il apprenne à comprendre tes gestes. A prévoir tes actions. Et lorsque tu poses enfin tes lèvres sur sur l'intersection entre son épaule et son cou, et que tu y déposes un léger baiser, tu frissonnes. « Étoile. Mon étoile. » Puis tu recommences et tu recommences. Encore et encore. Entre deux baisers, tu te rafraîchis les lèvres légèrement, passant une langue insécure dessus. Tu frissonnes encore un peu plus. Comme une feuille emportée par le vent d'automne. Parce que tu es en train d'embrasser ton point de repère dans la nuit noire. Tu es en train d'embrasser une étoile. Ton étoile.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty16/05/16, 03:27 am

à l'abri des regards indiscrets

Je ne peux les retenir, ces larmes qui coulent le long de mes joues. Je suis heureux et triste à la fois. Heureux que cela se passe ainsi entre nous. Triste en pensant à ce qu'il pourrait se passer plus tard. A ce moment précis, j'espère que le temps s'arrête. Que nous profitions l'un de l'autre pour l'éternité sans avoir peur des conséquences futures. Je sais que c'est impossible. J'ai peur. Tellement peur qu'il ne m'appartienne pas et au contacte de ses lèvres, à l'approfondissement de ce baiser je frissonne. Kyet, j'ai envie de toi mais serai-je à la hauteur? Je me laisse pourtant guider, m'abandonnant dans ce baiser passionné, oubliant l'après, profitant du présent.

Déception. C'est ce que je ressens lorsqu'il sépare ses lèvres des miennes et je gémis. D'excitation mais surtout de déception. Kyet, revient moi. Je le regarde, analysant la trajectoire de ses yeux. Ma tête se tourne alors et je découvre enfin mon épaule, nue. Mes joues, rougissent, se serait davantage empourprées si elles n'avaient pas atteint leur teinte maximale. Mes yeux, horrifiés se dirigent vers les siens. Il ne peut encore rien voir mais l'idée qu'il découvre mes marques me terrifie. Et si après sa découverte je le dégoûtais? Pourtant il me sourit, m’apaise. Bien que peu à l'aise, je répond à son sourire, fermant les yeux au contact de sa main. J'aime la sentir passer dans mes cheveux. Ces caresses me réchauffe, me font frissonner, m'excite plus que je ne le suis, plus que je ne l'ai jamais été. Je ferme les yeux, profitant de cette douceur, oubliant de relever mes vêtements et avant que je réalise, ses lèvres se pose sur cet endroit inexploré. Je frissonne à leur contacte, laissant un gémissement, plus fort que les précédent, s'échapper de mes lèvres. Mon corps ne met pas longtemps à réagir à ces mouvements. Je balance ma tête en arrière comme s'il connaissait ce corps au dessus de moi depuis toujours, le bas de mon dos se cambrant légèrement comme pour lui indiquer de se rapprocher. Mon corps brûle de désir pour lui. Mes bras, tremblant, s'avancent vers lui. Une de mes mains se logeant à la base de ses cheveux tandis que l'autre vient maladroitement attraper l'un de ses omoplates. Je le tire vers moi, contre moi. Je veux le sentir, ce désir brûlant tellement fort me soulève la poitrine. Ma respiration irrégulière se fait de plus en plus forte et alors que mon torse est contre le sien, je me recule pour m'allonger à nouveau, l’entraînant avec moi. " Étoile. Mon étoile." J'ouvre les yeux, ces derniers embrumés par mes larmes. Il doit savoir. Je dois lui dire. Ce n'est pourtant pas le moment, mais il le découvrira. Pourtant je repousse ce moment, mordant ma lèvre inférieur pour étouffer mes gémissements. Un nouveau frisson me parcourt tout le corps, faisant bouger mes hanches. "K... Ky... Kyet..." Gémis-je en lâchant mes lèvres. Il faut qu'il sache. Il le découvrira probablement plus tard, s'il s'y aventure mais j'ai peur. Peur qu'il réagisse comme les autres avant lui. De l'étonnement puis du dégoût alors je fais doucement glisser mes mains jusqu'à ses épaules pour le pousser. "A... arrête... je..." J'hésite, bégaye, je tremble. "Je dois te dire un truc..." Continus-je, posant mon regard humide dans ses yeux. "Il faut que tu saches... je... je... je... " J'ai peur, tellement peur. Maintenant qu'il semble accepter mes sentiments, qu'il semble ressentir la même chose à mon égard. J'ai encore plus peur de le perdre. Je perds peu à peu le contrôle et pleure. Je suis si faible face à lui, jamais personne, à l'excepté Calypso, ne m'a vu pleurer. "Je suis eunuque." Murmure-je en détournant le regard. J'ai honte, tellement honte que je n'ose regarder sa réaction. Mes mains qui étaient encore sur ses épaules viennent cacher mon visage humide et à ce moment, bien que je me sois infligé ce châtiment seul, je le regrette. "Pardon..." Je n'ai pas eu le courage de lui avouer le reste, espérant qu'il ne le découvre pas aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty16/05/16, 09:53 pm


helios & kyet
Tu les as vu ces larmes. Les siennes. Des perles scintillantes sur une peau qui ne pourrais pas leur faire plus honneur. Et tu te prends à penser qu'elles ne seraient pas aussi belle sur quiconque d'autres, ces larmes. Et que sur lui, elles ne sont que pleinement magnifiques. Et tu pourrais le dessiner oui, si tu avais ton matériel. Et tu retiens, quelque part, dans ton esprit, qu'un jour, tu le dessineras. Qu'un jour, ce ne sera plus que des pensées et que tu prendras réellement un crayon, une feuille. Un jour tu mettras Helios face à toi, nu, et tu le dessineras. En train de pleurer. Et ces larmes là, tu les connais. Et elles ne sont pas des larmes de tristesses. Pas seulement. Elles sont heureuses. Des larmes de joies. Mon étoile, je suis heureux, moi aussi. Lorsque tes lèvres se posent à l'intersection de son cou et de son épaule, tu le sens frissonner, juste au même moment où toi, tu frissonnes. Vous n'avez pas voulu particulièrement être accordés ou quoi, non. C'est juste que l'érotisme de la scène est trop forte que tu y résistes. Ou pour qu'il y résiste, manifestement. Et rapidement, tu penses à ses feuilles blanches, qui pourraient se noircir de scènes plus érotiques, sexuellement artistiques, les unes que les autres. Mais ton esprit est rapidement aspiré de nouveau dans la crypte. Toi, assis sur un Helios à moitié assis. Tes lèvres sur ton cou, et ce son. Ce gémissement qui sort de ses lèvres entre-ouvertes. Oh, recommence. Recommence Helios. C'est un son que tu pourrais écouter toute la journée, toute la nuit si tu n'avais pas d'autres responsabilité. Si tu t'en avais aucune. Sa tête se recule, son dos se cambre, et tu arrêtes quelques secondes, à peine, de l'embrasser, de butiner ce cou qui t'es aussi précieux que le tien. Tu voudrais t'approcher plus, tu voudrais, évidemment, que vos corps ne fassent qu'un. Mais pour le moment, ce n'est pas une possibilité. Tu refuses de précipiter les choses. Tu le refuses d'un bloc. Tu as envie de lui, mais qu'est-ce qu'il se passera s'il n'est pas prêt ? Tu feras tout pour le préparer à l'être, prêt. Mais sans presser les choses. Après tout, désormais tu sais que tu pourras l'avoir, et c'est ce qui t'importe. Ses mains t'encerclent, une se posant doucement un peu plus haut que ta nuque et l'autre dans ton dos. Et il t'emporte avec lui dans sa descente. Et tu te retrouves dans la position initiale, que tu avais quelques minutes plus tôt. Ton corps le surplombant complètement. Et sans quitter son cou, tu souris. Tes baisers remontent un peu, parcourant le reste du cou doucement. Les contacts de tes lèvres sont tellement fins qu'il pourraient les interpréter pour des caresses. « K... Ky... Kyet... » Tu as envie de lui dire de recommencer. A dire ton prénom, à presque le gémir. Et tu pensais que tes oreilles n'entendraient jamais l'appel d'un ange.

Mais l'ange te repousse. Et tu fronces les sourcils. Et tu as envie d'enlever ses mains de tes épaules, de les plaquer par terre et d'attaquer de nouveau son cou. Non, Helios, ne casse pas ça. Tu as envie de prendre le contrôle. Mais sa voix faible t'arrête dans ton mouvement avant même que tu l'ais amorcé. « A... arrête... je... » Pourquoi ? T'as envie de lui demander, pourquoi. Pourquoi est-ce qu'il veut arrêter ? Est-ce que ce n'est pas la chose la plus agréable qui lui ait été donné de vivre ? Alors pourquoi arrêter ? Pourquoi ? « Je dois te dire un truc... » Et tes sourcils se froncent. Et pourtant, lorsque tu les vois, ses yeux, embués de nouveau de nouvelles larmes, tes sourcils se détendent. Oh. Alors quelque chose ne va réellement pas. Est-ce que tu n'es pas assez bien ? Est-ce que tu vas trop vite ? Quelle est cette chose qu'il doit absolument te dire ? Et pourquoi est-ce que tu as si peur de ce que tu pourrais découvrir ? « Il faut que tu saches... je... je... je... » Il ? Et tu le regardes, et il se met à pleurer. Oh, ces larmes là, elles ne sont pas de bonheur, non. Pourtant tu ne bouges pas. Parce que tu te rends compte que oui, quoiqu'il te dise, il reste Helios. Le Helios que tu as remarqué dés tes premiers mois sur l'île. « Je suis eunuque. » Et tu te figes. Et tu le vois détourner le regard, se cacher les yeux de deux mains frêles. Et tu souris. Tu souris oui. Et tu lâches une longue expiration, suivit par un léger, très léger rire. Et tu prends ses mains dans les tiennes, avec toute la douceur dont tu peux faire preuve. Et tu les écartes de son visage. Et tu approches le tien de ses jours. Et toutes ses larmes, tu les attrapes de tes lèvres, une par une. Et tu poses ses mains le long de son corps. Et ds tiennes, tu entoures son visage. Et tu le forces à te regarder. Regarde Helios, je souris. « Je sais. Je le sais depuis...euh...le jour après ton rite de passage. » L'idée te fait frissonner de dégoût, mais ce n'est pas le moment de faire ressortir ta possessivité mal placée. « La...muse, qui t'a...ouais. C'est, était, une amie. Elle me l'a dit. Mais si tu savais à quel point je m'en fous. Enfin je veux dire, ça change rien pour moi. Tu es Helios. Mon étoile. Mon homme. A moi. Et ça, que tu ais le service trois pièces ou que tu n'en ai qu'un service à...une. » Et tu embrasses doucement ses lèvres. Et tu n'es plus autant excité que plus tôt. Pas à cause de sa réflexion non. Plus parce que s'il pense que ça, ça allait te gêner, c'est qu'effectivement, il n'est pas prêt. Pas encore.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty18/05/16, 03:13 am

à l'abri des regards indiscrets

Je pleure. Impossible de m'arrêter. A ce moment, je suis beaucoup trop mal pour me replonger dans ce que nous faisions précédemment. A présent je suis certain de le dégoûter. A sa place, je le serai probablement... Enfin, non. Si j'étais à sa place, je serai d'abord étonné, puis je me questionnerai sur la raison. Du moins, si nos rôles étaient inversés. Si lui, Kyet, l'homme charismatique dont je suis tombé amoureux m'avouait être eunuque, moi, le faible Helios, se poserait des questions à ce sujet. Je n'en serai pas dégoûté, non, je l'accepterai tel qu'il est, tel qu'il s'offre à moi. Mais voilà, j'ai peur que ses sentiments ne soient pas aussi forts que les miens, qu'il ne ressente au final qu'une brève attirance, profitant de mon moment de faiblesse pour faire son affaire, constater probablement les rumeurs. Ne pas avoir confiance en lui? Probablement... Disons que je ne comprend pas ce qu'il peut aimer chez moi, si j'étais Kyet, je ne m’intéresserai pas à un garçon comme moi, ô non. Alors je doute, malgré ses gestes, ses sourires, je n'arrive pas à lui faire totalement confiance sinon je n'aurais rien dit, je l'aurais laissé continuer, laissé me découvrir et je l'aurais découvert. Si j'avais une totale confiance en lui, si je n'avais pas aussi peur de le dégoutter ou que d'une seconde à l'autre il me rejet, je me serai tue. Mais voilà, je préfère le rejeter que de l'être par lui. J'en souffrirai si c'était le cas, alors comme un con, je m'excuse. Puis il rit. Certain, pas longtemps, mais assez pour me donner l'impression de se moquer, faisant couler davantage mes larmes.

Je sens pourtant ses mains attraper les miennes. Je pourrai une nouvelle fois le rejeter, mais non, je le laisse faire, le laisse s'approcher, tournant la tête autant que je peux pour lui cacher ce spectacle horripilant. A ma grande surprise, je sens ses lèvres sur ma joue et je sursaute. Je ne m'attendais pas à cela. Pourquoi réagit-il aussi? Pourquoi est-il aussi doux? Je le laisse me guider, mes larmes continuant de couler en silence. Il me fait tourner la tête, me force à le regarder mais je baisse les yeux, trop honteux. Honteux de ma situation mais surtout de ne pas lui avoir fait confiance. Je m'en veux. Sa voix s'élève alors dans la crypte. Il le savait. Je sursaute une nouvelle fois, mon regard humide se posant dans le sien. Je fronce les sourcils et l'écoute. Alors il s'est renseigné. A cette époque aussi je l’intéressais. J'aurais voulu que tu sois mon premier. Il continue, me réconforte. Puis ses mots... "Tu es Helios. Mon étoile. Mon homme. A moi." Je ne peux m'arrêter de pleurer, mais mes lèvres commencent à s'étirer alors ma main droite vient cacher ma bouche. Je suis heureux de l'entendre me dire ça. J'aime l'idée que je ne sois qu'à lui, à lui seul. Mes larmes de tristesse laissant place à des larmes de joie. Je profite qu'il se penche vers moi pour lui sauter au cou, le laissant m'embrasser. Mon nez vient ensuite se loger dans son cou. Si tu savais comme je suis heureux Kyet... "Je t'aime... je t'aime tellement si tu savais... pardonne moi! Pardonne moi d'avoir peur, je ne veux pas te perdre, jamais!" Mes larmes, chaudes, coulent le long de mes joues, terminant leur chemin sur son épaule pendant que je le sers contre moi, que je m’imprègne de son odeur. Maintenant j'en suis sur, quoi que je fasse, il ne me rejettera pas.

Sans m'en rendre compte, ma chemise glisse peu à peu le long de mes deux bras, dévoilant plus de peau que je pourrai penser, laissant une partie de mon dos se découvrir, mon débardeur n'aidant pas à cacher mes premières marques s'y trouvant.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty19/05/16, 07:33 pm


helios & kyet
Tu le vois cacher son sourire avec sa main et ça te fait rire un peu. Parce que plus tu le regardes, plus tu te dis que ce mec est un vrai chaton. Adorable, mignon, tout ce qui va avec. Féroce aussi. Mais un chaton, ça peut être féroce. Il te saute au cou alors que ton visage est à quelques centimètres du sien. C'est pas vraiment ce que t'espérais, mais c'est pas mal non plus. Tes bras se referment derrière lui, encerclant sa taille, et tu souris. Il est enfin, enfin à toi. Et lorsqu'il cale son visage sur ton épaule, tu souris et tu le sers un peu plus contre toi. Tu es là pour lui. Qu'il pleure, tu sauras le réconforter. « Je t'aime... je t'aime tellement si tu savais... pardonne moi! Pardonne moi d'avoir peur, je ne veux pas te perdre, jamais ! » Et tu souris tendrement. Mais tu restes figer, aussi. Parce qu'il t'a dit qu'il t'aimait. Et qu'à part Kiet, Kalaya et ton père, jamais personne ne t'avait dit ça. Enfin si, des filles, beaucoup même. Des garçons même des fois, mais jamais quelqu'un qui comptait réellement. Jamais personne comme Helios. Et que ça te fait bizarre. Parce que ces mots ont autant de sens pour toi qu'ils n'en ont pas. Tu sais ce qu'ils signifient, mais depuis des années, tu ne cesses de te dire qu'ils sont faciles à dire. Tu les as déjà dit, à des filles qui le voulaient. Mais jamais tu n'as pensé que ça pouvait avoir un réel sens. Et un sens si doux, si affectueux.

Et tu le vois, toi, son t-shirt tomber. Et tu poses ta main sur son dos. Et tu restes bloqué. Parce que son dos n'est pas lisse. Pas que tu pensais qu'il serait lisse comme le dos d'un fille, non, mais là, même ton dos à toi est plus lisse. Et tu fronces les sourcils, sans qu'il ne te voit. Et tu le sens sursauter. Et tu continues à lui caresser le dos, parce que tu veux lui prouver ce que t'es sur le point de lui dire. Alors tu poses tes mains à deux endroits de son dos qui sont déformés par tu ne sais encore quoi, et tu te recules, laissant tes mains bien là où elles sont. Et tu regardes Helios, et tu cherches ses yeux. Et tu poses ton front contre le sien, l'empêchant d'essayer même seulement de bouger ou de dévier ses yeux des tiens. « Mon étoile, écoute moi bien. Tu ne me perdras pas. Jamais. Même si tout ça doit rester entre nous, tu peux considérer que je serais toujours à tes côtés. Et le fait que tu sois eunuque ne me dérange pas plus que ces marques dans ton dos même si crois moi, tu vas devoir m'expliquer ça. Mais quoique ce soit, quoiqu'il se soit passé pour qu'on t'inflige ou que...tu...ais à t'infliger ça à toi même. » La simple idée te fait mal. « Tu ne me perdras pas. Je t'apprécie beaucoup trop pour ça. » Pas de je t'aime, pas encore. Parce que quelque part, tu as peur d'être blessé. Et tu as peur d'assumer le fait d'être trop attacher à lui. Tu as peur de le perdre après lui en avoir trop dit. Orgueilleux comme tu es, tu as aussi peur d'être ridicule et de paraître trop romantique. De perdre la façon dont les gens te perçoivent.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty23/05/16, 01:48 am

à l'abri des regards indiscrets

Je sens ses mains me toucher. Je les sens glisser sur des parties que seule Calypso a eu le droit d'explorer. Ma sœur, la personne qui assiste presque à chaque fois à ce rite, elle me regarde me flageller en silence, m'ordonne parfois d'arrêter puis me soigne. Calypso était la seule qui savait mais maintenant, Kyet est aussi au courant. Je sursaute, prêt à me revêtir les épaules pour lui cacher cette vue horrible. J'ai honte de mon dos. Pas de ce que je me fais subir, non, mais des marques. Elles sont le témoignage de mes fautes. Si mon dos est marqué ainsi, c'est que je ne suis pas quelqu'un de bien. Quelqu'un de bien n'aurait pas de marques ou très peu.

Malgré cette honte, je le laisse découvrir ma peau. Il se fait doux bien que parfois, ses caresses m'arrachent quelques grimaces, certaines de mes plaies étant encore fraîches. Elles se posent enfin et je le sens s'éloigner. Je relève la tête. Je n'ai pas peur. Non. Je devrais? Peut être. Me rejettera-t-il? Ses gestes en tout cas m'ont prouvé le contraire alors je décide pour la première fois de lui faire entièrement confiance. Son front contre le mien, je le regarde, bien qu'avec beaucoup de difficulté. Je me suis dévoilé à lui, me mettant presque nu. Maintenant, il doit comprendre la raison de ma pudeur. S'il s'imaginait que j'étais un jeune garçon prude, il faisait erreur. Je ne suis pas ce qu'il aurait pu s'imaginer. Je suis qu'une personne horrible, aussi laide que les marques sur mon dos. Et pourtant, il ne me rejette pas. Je l'écoute attentivement. Ses mots me réconfortes, sa douceur... Comment lui résister? Alors je lui souris. Je n'ai rien à dire là dessus. Il veux des explications? Il en aura... peut être un jour, mais pas aujourd'hui. Et comment lui dire. Non. Il ne doit pas savoir, il faudra que je reste évasif. En attendant, je lui souris, mes bras bougeant vers l'arrière pour faire complètement tomber ma chemise. C'est qu'on meurt de chaud dans cette crypte et notre proximité ne m'aide pas à me rafraîchir, bien au contraire. Une fois ma chemise au sol, je passe mes bras autour de son cou, me relevant une nouvelle fois pour l'embrasser. "Merci." Je chuchote entre ses lèvres pour venir rapidement les lui reprendre. Mon dos se cambrant à nouveau pour se rapprocher de lui. Je suis si heureux de ses mots.
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty24/05/16, 11:35 pm


helios & kyet
T'est un menteur. Vraiment. Tu lui as menti. Les marques... Elles te dégouttent pas, mais elles te dérangent. Pas parce que tu ne veux pas qu'il les ais, non, tu les trouves plutôt attrayantes. Mais plus parce que tu te dis que la plupart sont vieilles, et qu'elles n'ont aucun rapport avec toi, ou même l'île. Et que du coup, ses cicatrices n'ont rien à voir avec toi. Qu'il se les est affligé pour quelqu'un d'autre. Ou pire, que quelqu'un d'autre les lui a affligé. Un jour, tu apprendras pour qui ou qui. Et tu pourras rectifier le tir. Il enlève sa chemise et tu le dévores des yeux. Il est magnifique. Tellement. Et de sa voix douce mais un peu grave, quand même, il te remercie. Et tu lui souris entre deux de ses baisers. Ses baisers te font trembler. Et tu te recules quelques secondes, pour pouvoir poser ton front sur le sien. Tes mains se reposent sur ses épaules. Et tu te rends compte que vous êtes tous les deux torses-nus. Tu l'obliges à s'allonger, et tu te positionnes sur lui. Position initiale quand t'y penses.

Tu continues de sourire, et tu l'embrasses, doucement. Plusieurs fois. Des petits contacts entre lui et toi. Tu veux qu'il recherche le contact, qu'il t'en demande plus. Tu veux qu'il te prouve qu'il te veut au moins autant que toi. Tu voudrais qu'il te veuille plus que tu ne le désires. Et tu sais que c'est difficile. Mais il t'aime, lui. Tes lèvres descendent sur son cou, sur son épaule, sa clavicule, son torse. Et partout, tu laisses des petits contacts entre tes lèvres et sa peau. Et tu continues de sourire. Tes mains sont dans les siennes. Et tu le regardes. Levant tes yeux vers lui. « T'en as envie, Helios ? » Et tu lui souris, un sourire en coin. Oh oui, tu as envie de lui, et tu sais que ta question est rhétorique. Tu descends, et tu lui défaits sa ceinture, toujours ton regard dans le sien. Et tu lui enlèves d'un geste du bras, l'obligeant à soulever son bassin. Et tu lui embrasses le bas ventre, doucement, alors que tu déboutonnes son jean. Et t'entends un grésillement. Et une voix. « Q1, ici H4, tu me reçois ? » Et tu relèves ton torse, tu fouilles dans ton jean, et tu sors le plastique avec le talkie walkie dedans. « H4, oui, je te reçois, qu'est-ce qu'il se passe ? » Il répond pas pendant un instant, pendant lequel tu en profites pour embrasser doucement le cou d'Helios, l'aspirant par moment, quitte à laisser quelques traces, toi aussi. « Oui, on a une urgence. Jung-Il a recommencé. » Tu regardes Helios et tu bouges doucement tes hanches sur les siennes. « On arrive. » « On ? » Mais tu coupes la conversation. Tu regardes Helios et tu te lèves. « Tan a encore fait des siennes, on doit y aller. »
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MessageSujet: Re: (kelios) à l'abri des regards indiscrets   (kelios) à l'abri des regards indiscrets Empty04/06/16, 12:28 am

à l'abri des regards indiscrets

Je le laisse faire. Je sais qu'il ne peut rien m'arriver avec lui ou du moins, rien de mal. J'ai confiance en lui et à mesure qu'il s'approche de moi, qu'il me couche contre la pierre, mon cœur s'emballe. Je le veux. Je l'ai toujours voulu. Lui. Qing Kyet. Depuis le premier jour où mon regard à croisé le sien, sur ce bateau. Je sais que j'ai juré abstinence et fidélité à mon ordre religieux, que ce que je fais sur cette île va à l'encontre de mes principes mais maintenant, l'ordre n'existe plus. Ou presque plus. Seul Calypso reste. Elle est la seule à savoir, à me rappeler que ce que je dois faire pour les rites de passage chez les chimères sont des péchés. Que penser à cet homme est un péché. Que le laisser me toucher, effleurer ma peau, l'embrasser, ressentir des sentiments profonds pour lui, tout est péché. Je suis une mauvaise personne, un traitre et j'en subirai les conséquences mais pas maintenant. Là, je veux profiter. Profiter de lui, de l'attention qu'il me porte enfin. Je veux le sentir contre moi, en moi.

Timidement, je répond à ses baisers. Mon torse se soulève, ma respiration se fait plus forte et plus rapide. A mesure qu'il me nargue, me frustre avec ses mouvements, le contact de son torse contre le mien. Des caresses, à peine. C'est à moi de me calquer sur lui, à chercher ce qu'il attend, qu'il sente ce que je ressens. Pas besoin de mot pour lui dire quoi faire. Et il descend dans mon cou. Je relève la tête pour lui laisser plus d'espace, mes mains se posant sur ses épaules, glissant sur ses bras. J'entre ouvre la bouche, laissant échapper un faible gémissement. C'est moi ou il fait chaud? Je sens ses lèvres se balader sur ma peau, m'arrachant à chaque fois qu'elles touchent des endroits qu'il n'a jamais exploré des frissons. Ils commencent en bas de ma colonne et remontent jusqu'à mon cerveau. Je me sens perdre les pétales, devenir fou. C'est bon, trop bon. J'aime qu'il me touche, ce contact. Il attrape mes mains, je les ferme dans les siennes, le regardant. Il est si beau. "T'en as envie, Helios?" Je lui souris. Oui, j'en meurs d'envie. Je ne veux que toi Kyet. Mon bassin se soulève pour l'aider à retirer ma ceinture. De ce que je vois il a de l'expérience et de la maîtrise. Plus que moi. Un nouveau gémissement passe mes lèvres. Les siennes dévorent ma peau quand soudain, on entend quelque chose.

Je me redresse, apeuré. Qu'est-ce que cela peut être? Puis une voix. Je fronce les sourcils. Ne serons-nous jamais tranquille? Une voix à travers un talkie walkie. Pas le mien, je ne l'ai pas pris avec moi. Kyet sort le sien et il y répond. Je regarde l'objet, inquiet. Si on l'a dérangé, c'est que ce doit être important. Je fronce les sourcils, attendant une réponse de son interlocuteur. Pendant ce temps, il en profite pour embrasser mon cou que je relève. Je le laisse profiter de ma peau. J'ai terriblement envie de finir ce que nous avions commencé. Ô oui. Je sens ma peau se faire aspirer. J'espère qu'il ne laissera pas de marque de son passage, comment l'expliquer à Calypso autrement... La voix s'élève à nouveau. Cela semble grave. Je fronce les sourcils. Je sais que ça va s'arrêter, je le sens. C'était trop beau. "Ah!" Je gémis encore. Ce qu'il vient de faire, il n'aurait pas dû. Les joues rosies, je ne fais plus attention à la voix mécanique. J'espère qu'il restera, le temps de finir ce que nous avions commencé. Je sais pourtant que c'est impossible. Il prend trop la rébellion à cœur. Moi aussi, en temps normal. Mais pas là. Là, j'aurais voulu que le gang reste tranquille ou au moins nous oublie, le temps d'une journée. Je baisse les yeux, restant assis. J'ai compris le message. Nous devons partir... Je dois me réveiller de ce rêve éveillé. Un soupire passe mes lèvres alors que je me relève, tenant mon jeans pour qu'il ne tombe pas, cherchant ma ceinture pour la mettre, mon t-shirt ainsi que ma chemise que je prend soin de boutonner jusqu'en haut, relevant le col pour cacher les hypothétiques marques que Kyet a laissé sur moi. Je suis triste, déçu. Mon regard se lève sur lui tandis que j'esquisse à sourire tout sauf joyeux. J'avance vers lui, montant sur la pointe des pieds pour cueillir ses lèvres puis un murmure. "Faites que ce rêve n'en soit pas un."
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