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 the fool & the girl (won bin)

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CHIMERE
muse ; terpischore
CHIMEREmuse ; terpischore
Kang Oanh
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@Kang Oanh
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POINTS : 87
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COLOR : #cc6666

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VIE ANTERIEUR : petit bout de rien qu'existe pas
ORGANE SAIGNANT : entre les cuisses
BRO FOR LIFE : pute sans dignité


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MessageSujet: the fool & the girl (won bin)   the fool & the girl (won bin) Empty11/05/16, 07:58 pm

the fool & the ruin girl

won bin & nova

     Et qu’est-ce qu’elle fait, encore, Nova ? Elle scrute la foule de ses yeux charbon, le surplus de personnes, et elle attend. Elle attend parce que c’est tout ce qu’elle sait faire ; c’est tout ce qu’elle peut faire. Elle fait claquer sa langue sur son palais quand des coudes frôlent la manche de son sweat-shirt abîme, éraflé comme sa peau, et ses sourcils se froncent et les coins de sa bouche se tordent en une grimace qu’aurait pu en être une si elle avait eu pas ces traits juvéniles ; exténués, brouillon, mais jeunes, témoin du peu d’année qu’elle a déjà trop vécues à l’usure. Elle les regarde se presser, les autres, pour ramener la bouffe, pour empoigner les quelques vêtements, pour chopper une petite bouteille d’eau en plus. Et elle regarde les nouveaux se perdre, se reconnait dans leurs pupilles effrayées, se souvient d’elle-même deux ans avant, échouée sur un sable trop chaud, sur une île trop moche, sur un sol dont elle n’a jamais voulu. Comme elle les comprend, leur mine paniquée, leurs membres tremblants, leur cœur qui palpite, qui palpite. Elle souffle et s’avance, décroise ses bras, marche doucement. Elle se penche pour attraper quelques trucs à manger, de l’eau, aussi. Elle lève un peu la tête et elle se dit qu’ici c’est mieux que là-bas, alors pourquoi pas rester un peu, le temps de s’échapper, le temps de savourer les quelques minutes qui lui sont offertes sans qu’elle n’ait à les donner au premier homme qui passe le pas de la chambre fantasque dans laquelle elle s’enferme un peu trop souvent et pour un peu trop d’heures.
      Elle s’assoit pas loin, là, sur une vielle pierre à moitié plate, et le silence lui manque pas, le bruit la dérange pas. Elle a l’air d’être dans un autre monde, de planer dans sa bulle, mais elle est ancrée dans le réel et ses sens sont pas assez cramés pour qu’elle s’imagine princesse d’un monde cosmique. Elle voit tout, presque, elle entend tout ; les rires des uns, les cris de certains, la toux d’un malade. Elle cherche pas les visages qu’elle chérit ; elle sait qu’ils sont pas là, qu’ils seront pas là non plus dans dix minutes ou dans dix heures. Alors elle souffle encore ; fait des bulles de silence dans le désert des bruits, comme aurait dit Paul Eluard, sur son morceau de caillou bancal qui griffe ses jambes nues.
      Elle tourne une cigarette qu’elle n’allumera sûrement pas entre ses doigts quand un son familier vient chatouiller ses oreilles. Un rire qui sonne con. Et qui sonne bon. Elle relève la tête, elle relève les yeux, et elle le voit, lui, avec son sourire presque éternel et sa connerie qui pend au bout de ses lèvres. Il avance et elle sait qu’il vient vers elle, alors elle se redresse, le toise de cet air singulier qui n’appartient qu’à elle. « Quoi ? T’as trouvé une nouvelle blague pourrie et tu veux que je sois la première à en profiter ? », elle dit avec cet air détaché qui sonnerait amusé aux oreilles de celui qui sait l’interpréter. Et elle se retient de sourire en sachant d’avance qu’à la seconde où il ouvrira la bouche, elle sera incapable de trouver un sens à ses mots absurdes.

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MessageSujet: Re: the fool & the girl (won bin)   the fool & the girl (won bin) Empty13/05/16, 10:29 pm

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won bin & nova

Depuis ce matin, tu surveilles les environs. Tu cherches pas particulièrement quelqu'un en particulier. Mais un peu quand même. Y'a ces gens, ils sont beaucoup. Une grande vingtaine. Et c'est un peu tes cobayes. Sauf que même si l'expérience marche pas sur eux, tu la répètes. Donc c'est plus... Les premiers à entendre tes conneries. Oui, c'est plutôt ça. Et hier, t'as trouvé une nouvelle blague. Et tu t'es dit que tu devais la raconter à quelqu'un. Alors bien sur, ce matin, tu l'as raconté à Bool Am. Il a rigolé. Mais comme il le fait la plupart du temps. Ce faux rire. Plus un rire qui signifie : « Pauvre gosse. Vas-y, continue d'essayer. » Non, vraiment. Mais bon. Quelque soit la raison, il a rit. Et c'est ce qui compte au final, non ? Pourtant, Bool Am, c'est une chose. Ce n'est pas lui dont tu as besoin pour le moment. Non, tu as besoin d'un de tes cobayes. Les vrais. Ceux que tu vas voir uniquement pour te planter devant eux et leur faire une blague. Et t'arrives pas à comprendre que pour le moment, t'en aies pas au moins croiser un. C'est pas normal. Alors tu attends, et tu regardes. Tu observes les alentours. Au bout d'un moment, tu te décides même à bouger de chez les alchimistes. Tu marches, et tu observes le monde autour de toi. C'est tellement... sauvage. Tellement beau aussi. Et tu souris. Et tu t'arrêterais probablement, pour te poser là, la tête face au ciel, pour prendre le soleil. Si seulement tu n'étais pas aussi pressé. D'aller raconter des conneries à des gens qui n'en ont plus rien à faire. Et de les faire s'y intéresser coûte que coûte. Oui. C'est ça ta priorité pour le moment.

Alors tu cours presque, zigzagant entre les personnes qui se trouvent sur la place du marché. Et au final, tu te prends à ton jeu. Et tu cherches plus. Tu cours juste. Parce que t'aimes sentir le souffle du vent sur ton visage. Et que tu souris comme un idiot au monde entier. Et pas seulement aux gens de l'île. Aussi, quelque part, à ce gouvernement qui vous a emprisonné ici. Tu leur souris, et tu leur fait un doigt d'honneur psychologique. Si vous nous voyez, regardez moi. Je souris. Vous ne m'avez pas enlevé mon droit de sourire. Tu continues de courir, et même, tu fermes les yeux. Et tu te prends deux trois personnes qui râlent un peu. Mais bon. Qu'ils râlent. Ils ne lèveront jamais la main sur toi. Après tout, bon, ils commencent plus ou moins tous à te connaître. Et puis comment te frapper lorsque tu t'excuses avec ce grand sourire innocent aux lèvres ? Alors ils te regardent juste passer. Et ils râlent. Mais tu sais qu'intérieurement, ils sourient un peu. Parce qu'ils se disent qu'heureusement que vous, vous gardez le moral. Et que vous êtes là pour toujours sourire, toujours rire. Oui. Vous êtes là pour ça.

Tu arrêtes ta course dingue en dérapage lorsque tu aperçois une âme connue. Et tu repenses à ce que tu devais faire initialement. Et tu souris. Tu t'avances doucement vers la douce muse, et tu t'arrêtes devant elle, un grand sourire bien débile, bien comme tu sais les faire, aux lèvres. « Quoi ? T’as trouvé une nouvelle blague pourrie et tu veux que je sois la première à en profiter ? » Ton sourire s'élargit encore un peu plus, tellement que tes dents sont maintenant visibles et tu hoches frénétiquement la tête. Tu te mets face à elle, bien droit, et tu te racles la gorge, comme si tu te préparais à dire un truc super intéressant. Tu te prépares comme quelqu'un qui va commencer un one man show, et au dernier moment, tu bloques ton regard dans le sien. « Nova. Qu'est-ce qu'une lesbienne qui n'a pas de forme ? » Tu souris. Et tu te retiens de rire. Et tu lui laisses à peine deux secondes pour répondre. De sorte que si elle découvre la réponse, elle n'ait même pas le temps de te la donner. « Tu sais pas hein ? Une homo plate. » Et tu rigoles. Et tu tapes du pied par terre tellement tu rigoles. Et des fois, tu te dis que les gens, oui, ont raison de te trouver déprimant.
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MessageSujet: Re: the fool & the girl (won bin)   the fool & the girl (won bin) Empty16/06/16, 05:21 pm

the fool & the ruin girl

won bin & nova

Nova elle fait pas partie de ces gens que tout le monde apprécie, qu’ont le sourire sur les lèvres à chaque seconde qui passe, qui s’arment d’optimisme, de grands regards idéaux, presque utopistes, qui continuent de rire malgré l’île qui les retient prisonniers, malgré l’air asphyxié qui leur brûle les poumons, malgré tous ces cons dont elle fait partie qu’ont l’air d’avoir la case sentiments grillée. Elle fait pas partie de ces gens qui prennent leur revanche sur une société pourrie jusqu’à la moelle à grand renforts d’éclats de rire et de dents qui se dévoilent. Elle fait pas non plus partie de ceux qu’espère se venger, parce que ça fait longtemps qu’elle a arrêté de courir après les illusions, Nova, et que tout c’qui lui reste c’est un réalisme obtus qui vire au fatalisme monstre. Elle devrait pas être comme ça. Elle devrait pas subir et attendre. Elle devrait pas se dire que plus personne l’attend à l’extérieur et que, du coup, cet endroit lui convient. Elle devrait pas mais elle le fait quand même. Parce qu’elle est comme ça. Elle a arrêté d’espérer, elle s’est fait une raison. Parce que deux ans c’est long et qu’en deux ans, t’as le temps d’épuiser tout ton stock de rêves infantiles. Y a des gens qui crèvent ici depuis plus longtemps qu’elle. Et ils ont arrêté d’essayer de s’enfuir, eux aussi. Comme elle. L’île les ronge à l’usure et même s’ils en veulent pas, ça devient leur taudis misérable.
Won Bin il est pas comme elle. Il a pas l’air, en tout cas. Elle le connait pas tant que ça, au fond. Mais elle l’a jamais vu sans son sourire de gamin. Quand il est pas loin et qu’il est pas seul (et même quand il est seul il arrive à se faire rire lui-même ce con), ‘y a tous les gens autour de lui qui froncent un peu les sourcils, désespérés mais amusés. Il les fait rire. Elle aimerait bien être comme ça, Nova. Elle était comme ça, un peu, avant. Elle avait pas de mal à sourire pour rien. Mais les blagues elle en fait plus et les sourires, quand ‘y en a, ils sont minuscules, presque invisibles sur le coin de ses lèvres. Et le rire on en parle plus. Il s’entend plus trop. C’est dommage, Nao elle disait tout l’temps qu’il était beau.
Elle le regarde se mettre droit devant elle. Elle hausse un sourcil, Nova, quand il la regarde droit dans les yeux. Il est gênant, quelques fois, à tant se donner en spectacle. Mais c’est drôle, alors elle dit rien. Ou pas grand-chose. Puis il se racle la gorge, fier, et Nova elle sait que la connerie s’apprête à sortir, sûrement grosse comme lui. Elle est silencieuse, la muse, elle l’écoute, elle attend. Même si elle sait qu’elle va probablement le trouver incroyablement désespérant et pas drôle pour un sou. Alors la devinette tant attendue se fait entendre. Nova, qu’est-ce qu’une lesbienne qui n’a pas de forme ? Elle voit son grand sourire, celui qui lui permet presque de compter ses dents tellement elle les voit bien, celui qui dit putain ma blague est trop drôle j’ai envie de rire. Elle cherche pas trop la réponse, hausse juste les épaules. « J’sais pas. » Mais de toute façon il l’écoute pas, il embraye direct sur la réponse, et Nova roule des yeux. Une homo plate. Il s’met à rire, il tape du pied, et les gens se retournent pour le voir se tenir les côtes avant de la voir elle, assise sur son rocher, les coudes appuyés sur ses cuisses et la tête qui se secoue de droite à gauche, mouvement du désespoir. Mais ‘y a quand même un petit quelque chose sur le coin des lèvres de la muse, un sourire pas trop visible mais qu’est là quand même. Puis il s’efface quand elle soupire. « Tout ce que tu m’inspires c’est le désespoir, Won Bin. » Elle se redresse un peu, penche la tête pour le regarder. « On t’a pas bercé un peu trop près du mur, quand t’étais gamin ? », elle demande, sérieuse sans l’être. Parce que ça expliquerait bien des choses, si on l’avait malencontreusement envoyé rencontré un mur quand il était petit. « Moi aussi j’ai une blague. » Elle sourit pas, en disant ça, mais l’amusement on a pris l’habitude de le lire dans ses yeux. « Qu’est-ce qui est con du matin jusqu’au soir ? » Elle laisse quelques secondes de silence. « Toi. » Puis, comme lui plutôt, elle répond à sa devinette avant qu’il en ait le temps.



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MessageSujet: Re: the fool & the girl (won bin)   the fool & the girl (won bin) Empty23/07/16, 06:08 pm

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Tu sais que sur l'île, tu fais pas l'unanimité. T'as jamais fait l'unanimité. Les gens te trouvent cons. Pensent que t'as pas conscience de ce qu'est la vie ici. De ta probable mort. C'est ridicule. Ils te trouvent inconscients. Ils pensent que tu n'es qu'un gamin. Que sur l'île, avec l'âge que tu as, tu devrais être plus mature. Plus concerné par ce qui vous arrivera plus tard. Tu l'es pas. Tu es de ceux qui pensent qu'il faut vivre le moment, et qu'il ne faut surtout pas réfléchir sur le futur. Parce qu'après tout, personne ne sait s'il aura un futur plus tard, pas vrai ? Bon, avec l'interdiction du meurtre, ça change la donne, un petit peu. Mais à l'époque... Un jeune se levant sur l'île n'avait aucune assurance d'être encore vivant au couché du soleil. Et puis quoi, cette île reste un volcan, qui sait quand il va entrer en irruption ? Les gens devraient piger que t'as pas envie de te prendre la tête. Mais non. Alors tu le fais, sans leur consentements. Et tu essayes d'apporter autant de joie, autant à toi qu'aux autres. Nova est une de ces autres. Tu l'aimes bien Nova. Elle qui est si insensible à tout, et qu'essaye de cacher ses sourires quand tu fais des blagues qui sont tout sauf drôles. Alors tu vas la voir, souvent, et tu t'amuses à lui raconter tes meilleures pires blagues. Et tu te nourris de ses réactions. Et ton sourire grandit autant que le sien ne le fait pas. Tu vois, Nova ? Je souris pour toi. Et un jour, j'arriverais à te faire sourire autant que moi. Espoir enfantin. Peut-être. Mais on peut difficilement attendre autre chose de ta part, pas vrai ? Elle secoue sa tête. T'es irrécupérable, Won Bin. Ouais. Mais est-ce que c'est vraiment une mauvaise chose ? Franchement ? « Tout ce que tu m’inspires c’est le désespoir, Won Bin. » Ton sourire s'élargit un peu plus. Comme tout le monde. Sauf que depuis que t'es sur l'île, tu sais déceler ceux qui le pensent vraiment des autres. Ceux qui t'apprécient, ceux qui t'aiment bien même parfois. Ceux qui attendent tes conneries. Des autres. Ceux qui ne te supportent réellement pas. Nova, elle n'est pas comme eux. Nova, elle aime bien te voir. Tu crois. T'es un échappatoire, peut-être même.

« On t’a pas bercé un peu trop près du mur, quand t’étais gamin ? » Tu rigoles. Parce que c'est pas méchant, et c'est pas dit dans l'espoir de l'être. Alors ouais, assez débilement, ça te fait rire. « Peut-être bien, qui sait ? » Tu regardes aux alentours. Parce que les gens vous observent. Ils s'éloignent aussi, certains. Ils ont peur de se faire attraper par le virus Won Bin. Le virus de l'enfance retrouvé, ou jamais perdue. « Moi aussi j’ai une blague. » T'écarqiuilles les yeux. Tu l'attendais pas, celle là hein ? Alors tu souris en la regardant. Nova qui va faire une blague ? Une première. T'ouvres tes oreilles bien grand et t'écoute Nova. « Qu’est-ce qui est con du matin jusqu’au soir ? » Tu réfléchis rapidement. Tu passes en revue la plupart des devinettes que tu connais, mais pas une seule te donne la réponse. « Toi. » Tu te concentres sur la fille devant toi et tu fronces les sourcils en une fausse réflexion. « Hm... » Tu t'assois à côté d'elle et la regarde, le regard très faussement sérieux. « Nova... C'est pas une blague. C'est un simple constat. » Et tu lui souris, d'un de ces sourires dont tu es le seul à connaître la recette parfaite. Le sourire débile de base. « C'est comme si je te disais.... Qu'est-ce qui est petit, vert et qui va de haut en bas. Un petit pois dans un ascenseur. » Tu te lèves. T'es pas de ceux qui restent assis pendant des journées entière. Oh non. Loin de là, même. T'es de ceux qui aiment bouger, être toujours en mouvement. Toujours à rire, à parler, à emmerder le monde.
Parce que le monde, ce monde, sur l'île, a besoin d'un emmerdeur comme toi.


HJ:
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