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 turn your face (ji-young)

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MAGICIEN
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Sam Tae-Hee
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@Sam Tae-Hee
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VIE ANTERIEUR : richos petit con.
ORGANE SAIGNANT : ils le sont tous dans le corps, non ? saignants ? les organes ?
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MessageSujet: turn your face (ji-young)   turn your face (ji-young) Empty15/05/16, 09:13 pm

turn your face

taek yoon & ji-young
Peut-être qu'une semaine a passé. Ou deux semaines. T'aimerais te dire que tu n'as pas compté les jours depuis la fin de cette folie qu'était la tienne, ce jour là. Mais tu les as compté. Neuf jours. Un peu plus d'une semaine, un peu moins de deux. Entre temps, tu es retourné chez les magiciens, tu as raconté ton histoire à certaines des personnes qui te connaissaient avant. Connaissaient. Oui. Le passé est probablement à utiliser. Parce que certains te l'ont dit, qu'ils pensaient avoir à faire à ton jumeau et pas au Taek Yoon qu'ils connaissaient. Tu n'es parti que quatre jours pourtant. Quatre jours. Une vingtaine de minutes de discussions, de phrases autant blessantes que libératrices. Et le reste de folie. De faim, de soif, de remise en question, de digestion. De compréhension. De mal-être aussi. Quatre jours en tout. Et un changement. Un énorme changement chez toi. Un changement qu'ils sont beaucoup à ne pas avoir compris chez les magiciens. Un Taek Yoon qui peure devant des gens qu'il considère amis, ce n'est pas quelque chose qu'ils pensaient un jour voir. Tu leur as tout dit, à tes amis. Et tu as compris que l'amitié, ça ne tenait vraiment pas à grand chose. Comme la folie. Comme la culpabilité. Une rencontre, c'est tout ce qu'il faut. Une personne et ton monde peut changer du tout au tout. Passer du noir au tout blanc. Ou alors te faire comprendre l’existence du gris. C'est ce qu'il t'a fait oui. Tu as vu, cet article, accroché un peu partout. Cette Binan Nun truc. Et tu as arraché toutes celles que tu voyais, violemment. Parce que la violence n'est pas celle qui t'a quitté, non. Ce qui t'a quitté, c'est ce filtre qui te faisait penser que tu vivrais mieux maintenant. Et que la meilleure vie, c'était ce que tu faisais. Mais merde. Qu'est-ce que t'étais con. Penser que le monde, ce n'était qu'un endroit où tu pouvais frapper et être frapper pour être heureux. Non. Oh non. Et depuis ce jour, tu restes violent oui. Parce que quelque part, la violence fait parti de toi. Mais les seules fois où tu as frappé quelqu'un ses derniers jours, c'était dans le ring.

Tu as été enfermé dans une bibliothèque aussi. Et ce n'est pas quelque chose sur laquelle tu aimerais revenir. Alors tu passes. Et tu regardes autour de toi. La plupart des magiciens sont encore endormis. Et toi, tu es là, à les regarder dormir. Et tu te dis que quelque part, tu as de la chance. Beaucoup d'entre eux auraient voulu avoir ce que tu as toujours eu. Jusqu'à ce que tu l'abandonnes au profit de ta douce amie de l'époque, douce folie. Tu essayes de te frayer un chemin en dehors de la bâtisse argentée et tu respires l'air une fois dehors. Et quel air. Un air toxique. Que tu as aidé à empoisonné. Comme chacun d'entre vous. Même lui oui. Lui. Si tu t'es retrouvé bloqué dans la bibliothèque, c'était parce que tu le cherchais. Parce que c'était ce premier jour où tu t'es décidé à aller lui parler. Ou tu t'es dit que tu devrais peut-être aller le voir. Tu veux lui dire ce que t'as sur le cœur. Tout. Il ne voudra t'écouter, probablement. Ou peut-être que tu le voudras. Tu as compris maintenant à ne pas essayer d'imaginer ses réactions. Ses réactions, plus tranchantes que des poignards. Donc tu l'as longtemps cherché. Et ce jour là, tu pensais que peut-être, c'était le genre à passer ses journée à la bibliothèque. Manifestement, non. Et tu l'y as attendu pourtant, assis sur un table en bois, presque complètement bouffé par les termites . Mais tu l'as attendu. Parce que tu pensais qu'il se pointerait là-bas peut-être. Il n'est jamais venu. T'as fini enfermé. Mais ce n'était pas quelque chose de grave pour toi, oh non. Non, parce que tu as tout ton temps pour le trouver sur cette île. Une grande île oui. Mais dont tu ne devras t'en aller que dans plusieurs années.

Tu dis pas que tu es prêt à le chercher pendant toutes ses années non. Mais tu dois lui parler. Tu le dois. Parce qu'il ne se rend probablement compte que tu t'attaches. Que tu as besoin de t'attacher. Et que surtout, quelque part, il a su quoi dire, au bon moment, sans même chercher. Il a su te ramener d'un trou dans lequel tu t'étais enfoncé comme une taupe aveugle du monde environnant. Parce qu'avec ses phrases coups de poings, il t'a sorti de ce trou par la peau du cul, et que t'en avais besoin. Et que maintenant, tu veux le voir. Pour le remercier. Pour t'excuser. Surtout pour t'excuser. De lui avoir fait perdre de son précieux temps, à ton ange de la justice. Oh, douceur amer que tu ressens pour ce garçon plus âgé que toi. Quand il est parti ce jour là. Quand il t'a sauvé après t'avoir détruit, il t'a laissé sur quelques phrases. Et sans qu'il n'entende, tu était parti en laissant une phrase toi aussi, à cet endroit maudit. Cet endroit pourtant où tu t'es rendu plusieurs fois depuis que tu l'as quitté. Un pèlerinage diraient certains. Une façon de te souvenir, tu penses plutôt. Une façon de te revoir, fantôme de ton être, par terre, cherchant la rédemption auprès de morts. Avant de comprendre que la rédemption, tu seras le seul à pouvoir te l'apporter. Parce que la justice ne te l'apportera. Ton ange noir, même si tu le voudrais, non plus. Non, tu es le seul à pouvoir la chercher. A pouvoir la trouver. A l'intérieur de toi. Tu avais laissé une phrase à cet endroit, avant de repartir te laver chez les magiciens. Et pas seulement de cette terre sale, mais de tout le reste. Tu avais laissé une phrase. Quelques mots planant dans le vide de cet endroit. Et pourtant quand tu y retournes, tu les entends toujours. Tous. Un par un. Et tu souris. Oui. « Je te rendrais réel. »

Alors ce jour n'est pas différent des autres. Tu le cherches aussi. Et tu t'es renseigné. Où est-ce qu'il est ? T'as découvert son prénom aussi. Ji-Young. Si un jour, t'avais su qu'elle te serait utile, la pipelette. Alors tu avais étoffé ta question. Où est Ji-Young. Dites moi où il est, je dois lui parler. Jamais violent. Jamais souriant non plus, non. Parce que si tu as changer, tu ne peux pas drastiquement être devenu une nouvelle personne. Non, ça ne marche pas comme ça. Tu n'as pas réellement changer en réalité, si ? Non. Tu as juste évolué. Ou alors tu as juste compris. Oui. « Il va chercher des rations en général le Jeudi, quand elles arrivent au port. » Et là oui, tu avais sourit. Tu avais même posé la main sur l'épaule de la personne, qui, surpris de ton geste avait juste hocher plusieurs fois la tête. Enfin. Tu vas le retrouver. Lui parler. Lui dire ce que tu devais lui dire depuis plusieurs jours. Le jeudi est une journée magnifique. Et déprimante aussi. De nouveaux arrivants. Des anciens qui s'en vont. Et aujourd'hui, une discussion. Tu as peur. Aussi un peu. Tu appréhendes oui. Parce qu'il t'a toujours détruit puis reconstruit. Il a toujours eu ce pouvoir que personne n'avait sur toi. Il a toujours su quoi dire à quel moment, et ce n'est pas forcément une bonne chose. Parce que parfois, il y a des vérités qui ne sont pas bonnes à dire. Et tu penses qu'il ne comprend pas, ou refuse d'appliquer ça avec toi. Et même si tu lui en es reconnaissant, tu lui en veux, à ton ange noir. Oh oui. Douce envie amer de le revoir.

Oui. Au port. Il est là. Et tu le vois. Et tes yeux se plissent. La douleur qui revient. Des difficultés à avaler ta salive. Comme si c'était bloqué. Oui, un blocage. Émotionnel, certainement pas physique. Alors tu restes planté, comme une statue, jusqu'à ce qu'il finisse ses courses. Et tu le suis, lorsqu'il part avec, furtivement. Où vas-tu, ange noir ? Alors tes pas retracent les siens, centimètres par centimètres. Et lorsqu'il s'arrête dans un buisson, tu t'arrête aussi. Quelques mètres derrière lui. Et tu t'approches. Et derrière lui, tu ne souris plus. Tu le regardes, l'observes. « Merci Ji-Young. Et pardon. » Et c'est tout ce dont tu avais besoin. Et c'est tout ce que tu voulais. Et tu te sens léger oui. Plus désormais. Parce que maintenant, tu peux l'imaginer comme une période de ta vie. Comme un péage de souffrance. Un péage vers une compréhension difficile. Une péage fermant ton âme d'enfant. Et que tu peux maintenant quitter le péage de l'ange noir et continuer ta route. Tu peux oui. Non ?
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Kim Ji-Young
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MessageSujet: Re: turn your face (ji-young)   turn your face (ji-young) Empty04/07/16, 09:52 pm



« Ji-Young avait offert son visage au soleil; réprimant ses émotions, contenant ses larmes.
Il avait, oui; fermé ses yeux — priant pour que ces jours passés deviennent une habitude. Pour qu’ils meublent sa mémoire et apaisent ses cicatrices, ses manques et ses faiblesses. Il voulait cesser de lutter, compreniez-vous; contre le visage de sa mère, sa main tendue vers lui. Il voulait accepter sa situation, renoncer pour de bon à ses rêves; son existence même : sa raison de vivre. Car sans sa famille, sans ses rares amis; sans but… Qui était-il ? Que restait-il de lui, lui Ji-Young ? Hormis le rien, le vide ? Hormis une carcasse sans âme, errant et subvenant à ses moyens sans plus penser; ni même ressentir.

Qu’allait-il faire, à présent ?
Un mois était passé, depuis son arrivée; et les semaines avaient continué à défiler. Comment pourrait-il tenir encore un an, puis deux; voire trois ? Y avait-il un futur pour lui sur cette île, y avait-il de l’espoir ? Y avait-il des gens oui, innocents; ou coupables mais voulant se repentir ? Y avait-il de ses âmes prêtes à s’ouvrir et à croire de nouveau en eux; et en les autres ? Pourrait-il fonder son propre groupe, un plus simple; plus uni : une famille ? Pourrait-il leur conter des histoires le soir, connaitre leurs peurs et les protéger; les sceller à tout jamais ? Pourrait-il se cacher, creuser une caverne ou les réfugier; pour empêcher qu’ils soient ramenés ?

Avait-il encore le droit à la vie ? A l’espérance ? Méritait-il la chaleur, le calme ?
Méritait-il de se relever ? Alors qu’on lui avait tout ôté, et que la colère déjà l’avait frappé ? Qu’il avait gouté à l’impuissance, aux coups roués en cellule : à l’injustice ? Devait-il se laisser aller à n’être qu’un entre deux ? Un homme perdu entre sa vérité et celle faussée de la justice ?

Il ne savait pas, non.
Ne voulait pas y réfléchir, était juste si fatigué. De continuer à voir les jours passer, à constater que son journal déjà allait être plein : de mots, de notes; de dates. Puis, comment continuer à vivre avec lui-même ? Avec cette âme brisée qu’il représentait, en permanence ? Il était coincé avec sa propre personne pour une éternité. N’avait plus de réels dialogues, à l’exception de ceux partagés avec Nova. Sa douce amie, forte et fragile en même temps — presque hypnotisante. Il avait écouté sa vie comme on vivait la sienne, et s’était promis de ne pas la laisser tomber. Il serait à jamais ce platonisme qu’elle n’avait pu avoir; cette stabilité qu’elle n’avait pu connaitre; qu’on lui avait arrachée. Enfin.

San-Woo lui manquait.
Sa mère lui manquait. Sa vie lui manquait. Celle d’avant, si simple; si étrange — si routinière. Son futur lui manquait; aussi, celui promis; tout juste effleuré. Il n’avait pas même pu conserver la moindre photo, avait été condamné à oublier. À renoncer à quelque chose envers lequel il avait tant travaillé. Il ne pourrait revenir en arrière, n’était magicien ni idéaliste; juste réaliste. Aussi tentait-il de se faire à l’idée, de construire sa vie ici; ou à y renoncer. Mais il savait, au fond; Ji-Young : qu’il ne pourrait lâcher prise sans certitude. Sans avoir eu de nouvelles de sa famille, de son ami — de cette enquête bâclée, bouclée.

C’était peut-être pour ça qu’il errait au port; chaque jour de nouvelles arrivées.
Et puis, il y avait les rations, pour continuer à vivre; alors que tout était déjà si difficile. Quoique, avec le temps tout commençait à aller, réussissait à se faufiler; à obtenir ce qu’il voulait et désirait. Des vivres de qualité, de quoi troquer : il s’agissait d’un lieu public après tout. Ou personne ne pouvait user de ses poings et de ses mots; ou juste les mauvais regards étaient acceptés. Alors il s’y sentait pour une seconde bien, en paix; en sécurité. Puis fuyant les regards il s’en allait, se dérobait; s’envolait — ne désirait rester dans la masse, à la vue de tous.

Préférait la solitude.
Mieux valait-il être seul que mal accompagné, que disait-on. Enfin. S’accroupissant entre deux bosquets; au pied d’un arbre, le brun avait commencé à faire le tri dans ses produits. Répartissant le tout dans divers sac en toile, eux-mêmes imbriqués dans un plus gros — qu’allait-il donner ? Comment allait-il établir ses repas à venir ? Et il notait, aussi; toutes informations dans son carnet. Pour ne pas manquer le moindre indice, pour ne pas céder à la folie; à l’amnésie. Tout irait bien, ainsi; il n’était pas forcément malheureux, après tout. Juste absent : de lui-même; en vacances de ses pensées. Il n’était qu’un robot agissant mécaniquement au gré des nouvelles habitudes. Un robot brouillé ne voulant voir que le présent, trop dévasté par le futur et ravagé par le passé.

Son regard s’était redressé, aussi; à l’approche d’un bruit — à la vue d’un corps.
De ce corps. Cette silhouette qu’il ne pouvait certainement pas oublier; qui l’avait mis hors de lui. Qui lui avait octroyé colère, dégout; pardon. Comment un seul homme, étranger qui plus était; réussissait à lui faire ressentir autant ? Alors qu’il s’était fermé au monde, aux autres; qu’il n’avait vu que des fous — quelques rescapés, déjà que trop abimés.

Il ne s’agissait que d’un garçon.
D’un meurtrier, d’un accusé; d’un fou à lier. D’un gamin, aussi; sans doute perdu — n’ayant pas reçu ce qu’il aurait dû. N’ayant pas pensé à parler avant d’agir, s’étant abandonné en suicidant son histoire; ses lien et sa famille. D’une personne pas forcément si différente que lui, avec un coeur battant; des sentiments — avec une chance de se reprendre, de s’aimer et d’aimer en retour. De se donner aux autres et de rire, d’espérer.

Un bout de rien ayant la possibilité de recommencer, de s’inventer; de tout redécouvrir. De se refaire une enfance, une vie; sans pour autant oublier. De se repentir, et de grandir.

Il avait dit merci, s’était excusé.
Et Ji-Young avait levé ses yeux, jusqu’à les plonger tout contre les siens. Était resté ainsi longtemps, silencieux; à dévisager, à apprécier. A mémoriser les traits changés de ce Taek Yoon, de cet inconnu dont il savait pourtant tant. De cette personne floue mais si présente; existante dans son esprit et devant lui.

Alors il s’était levé, oui. Avant tendu la main et l’avait posée sur la tête du gamin — le flattant, le rassurant. Il avait souri; aussi, enfin. Avait murmuré un « c’est bien », avant d’esquisser une moue plus sincère; plus solaire, presque insouciante. « Ce n’est pas rien, ce ne sera jamais rien. » Oeillade plus sérieuse, s’assombrissant; puis s’adoucissant : « Mais ce n’est pas la fin, et tu le sais; n’est-ce pas ? »

Pause, hésitation — calme.
« Taek Yoon. »

Reconnaissance.
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MessageSujet: Re: turn your face (ji-young)   turn your face (ji-young) Empty24/07/16, 02:45 pm

turn your face

taek yoon & ji-young
Et toi, pauvre petit homme, qui pensait que tout serait si facile. Juste lui dire désolée. Merci. Lui dire ce qu'il méritait d'entendre. Lui dire qu'il avait fait beaucoup, en peu, très peu de temps. Lui faire comprendre que oui, son travail en tant que juge était terminé, avec toi du moins. Que maintenant, il pouvait se concentrer sur quelqu'un d'autre. Qu'il pouvait s'en aller, partir, te laisser tranquille, vivre ta vie sur cette île. Allez, c'est ce dont t'as besoin, qu'il fasse plus partie de ta vie. Alors, continue, dis lui au revoir maintenant. Tourne les talons, et rentre dans tes entrepôts. Rentre et va te cacher, de lui. Montre le nouveau toi à tout le monde, mais pas à lui. Lui il faut que tu l'oublies. Oublie pas ce qu'il a fait pour lui, parce que de toute façon, tu pourrais pas, même si t'essayais. Mais oublie le lui, l'ange noir. Celui de la triste vérité et de la démence. Celui qui rend fou en quelques mots. Tu dois partir sans jamais te retourner. Vas-y, fait le. Mais tu bouges pas, Taek Yoon. Parce que t'as envie qu'il dise quelque chose. Tu l'as remercié. Tu t'es excusé. Il est le premier. Regarde la, ta vie Taek Yoon. Est-ce que t'as déjà dit merci ? Est-ce que t'as déjà dit désolée ? Repasse les, tous ces souvenirs douloureux de ceux que t'as un jour réellement aimé. Repasse les toi en mémoire. Est-ce que tu leur a un jour montré la reconnaissance, la culpabilité que tu avais envers eux ? Tu n'étais pas de ceux à faire des bêtises. Tu ne faisais rien de réellement grave. Rien que tu ne puisses mettre sur le dos de quelqu'un qui prendrait le blâme en souriant ; Finir les gâteaux, ouvrir les cadeaux avant le jour de ton anniversaire, casser une table en t'asseyant dessus. Rien ne grave. Pas pour tes parents. Pas pour des gens gagnant des millions chaque mois, non. Alors repasse les toi, ces souvenirs. Non. Jamais. Pas de désolée. Pas de merci. Des calins, des bisous sur les joues parfois, pour remercier. Mais jamais ce mot. Jamais ces lettres. Jamais exprimés réellement ces sentiments. Taek Yoon. Il est le premier.

C'est probablement pour ça que tu peux pas bouger. Parce que tu veux voir ce que ça fait. Ce que ça provoque sur le visage de l'autre, ces mots qui sont bien plus faciles à dire que tu ne le pensais. Et plus que ça, t'as envie de savoir ce que ça fait sur son visage à lui. Parce que peut-être que cet ange noir, t'as pas envie de l'oublier au final, pas tout de suite. Pas maintenant. Parce que c'est un ange noir. Et avant d'être sombre, il reste un ange pour toi. Sorti de nul part, pour te sortir de ta torpeur. De ta merde, un peu. Te sortir d'un personnage que tu n'étais pas. Que tu n'avais pas envie d'être. Que t'étais devenu en copiant. T'as débarque, tu les a vu, tous, se battre. Se parler mal. Se bastonner, parfois au point de se tuer. Alors, tu t'es dit que c'était ça, les gens, les vrais. Ceux du dehors. Ceux pas comme toi, ceux pas bloqués dans une demeure blanche et parfaite. Et puis, ça te rassurait, tu te disais que peut-être, ce que t'avais fait, c'était normal. Alors t'as accentué le trait, et t'es devenu ce garçon perdu. Ce garçon à la brume dans les yeux. Ce garçon qui voyait tout en noir. Jamais de gris, encore moins de blanc. Regard voilé par de mauvaises premières impressions. Par de trop grands changements d'alentours. Trop de choses bien trop vite. T'as pas supporté. Pauvre petit Taek Yoon, pommé. Sortant presque tout juste de l’œuf. T'avais besoin d'un retour à la réalité. D'un moment de béatitude devant quelqu'un de bien. Devant quelqu'un de droit. T'avais besoin d'un rappel. D'un réveil. Tu vis dans ton monde Taek Yoon. Dans un mensonge que tu t'es crée. Tu es un mensonge. Et t'es excuses n'en sont pas. Remet la tête dans ta merde. Repasse les événements dans ton esprit. Regarde, prend conscience de ce que tu as fait. Peut-être que c'est une histoire de conscience, tout simplement. Peut-être. Ou peut-être, c'est juste un redressement. Un peu comme un gosse qui marche pour la première fois. Et lui, c'est la personne qui le regarde faire. Et qui, même si ça paraît violent pour le gosse, le remet sur un autre chemin. Le gosse le savait pas, mais là où il allait, c'était peut-être une ligne droite, il avait pas à réfléchir, mais au bout, y'avait une fenêtre ouverte. Et le gosse, il allait tomber. Ce gosse, c'est toi. Tombant peu à peu dans une vie, un comportement, une personne qu'était pas la tienne. Te complaisant dans quelque chose qui allait à personne, et pas même à toi. Surtout pas à toi. Taek Yoon distribuait des claques. Taek Yoon distribue maintenant du sarcasme, du cynisme. Pas certain que ce soit mieux. Mais au moins, tu sais ce que tu fais. Et tu sais pourquoi tu le fais.

Il se lève, l'ange noir. Réaction. Tu l'observes. Tu voulais te dire que t'attendais pour observer, pour prendre des notes. Réaction à un remerciement. Un une excuse. Mensonge. Tu souris toujours pas. Mais ta respiration s’accélère, doucement. Parce que t'as peur de son jugement. Parce que tu te dis qu'encore une fois, tu as peut-être mal fait. Que peut-être, c'était pas la chose qu'il voulait. Que ce n'était peut-être pas l'attitude à adopter. Que peut-être ce n'est pas bien. Que peut-être tu es devenu pire que tu ne l'étais avant. Et cette pensée te fait mal. Et tu te rends pas compte, parce que tu vis le moment. Mais un spectateur, un omniscient verrait lui, que tu es soumis Taek Yoon. Pauvre Taek Yoon, pourtant si certain de ce qu'il devait faire. Lui dire merci, lui dire désolée, s'en aller. Maintenant, tu n'es même plus sûr de tes propres mots. Alors Taek Yoon, qu'est-il pour toi ?

Maître à pensée ou bourreau ?

Mais il pose sa main sur ta tête, et ta respiration se calme. Comme s'il t'avait hypnotisé. Signe de reconnaissance. Il n'est pas cassant, pas virulent. Il est calme. Et même, même, il sourit. Alors tu souris aussi. Hypnotisant. Capable de transformer, de contrôler tes réactions, tes émotions. Bourreau. « c’est bien » Tu pourrais te révolter. Te dire qu'il te félicite comme on félicite un chien qui vient de réussir un tour. Mais tu le fais pas. Parce qu'il te félicite comme il féliciterait un gosse, ce gosse, qu'a réussi à pas foncer dans le vide par cette fenêtre grande ouverte. « Ce n’est pas rien, ce ne sera jamais rien. » Et la plupart de ces mots, comme souvent, ne font aucun sens dans ton cerveau, dans ton esprit de gosse de riche. Pourtant, ils s'insinuent, comme du poison, un peu partout. Te mettant au défi de lui faire comprendre que tu ne le comprends pas. Te mettant au défi de te révolter contre celui que tout le monde sauf ton cœur de gamin a désigné comme bourreau. Mais ses yeux, après, te font froid dans le dos. Ressemblant plus à ceux du début. Ceux de l'ange noir. Pourtant, quelque chose de nouveau. Quelque chose de doux. Presque comme un voile un peu bleuté. Un peu chaleureux. « Mais ce n’est pas la fin, et tu le sais; n’est-ce pas ? » T'hoches la tête. Tu sais pas trop pourquoi. La fin, quelle fin ? Tu continues de le regarder. Tu souris plus. Il s'est perdu en même temps que celui de Ji-Young, ton sourire. « Taek Yoon. » Tes yeux dans les siens, t'essayes pas de battre son regard. Tu seras jamais plus en rapport de force avec lui. Parce qu'il t'a détruit une fois, et qu'il pourrait recommencer oui, sans aucun, aucun doute. Tes lèvres s'élargissent, et dans un sourire plus doux, plus vrai, ressemblant plus à celui d'un adulte que tu aurais pu devenir si tu avais vécu, grandit, normalement, tu réponds, avec cette voix douce. Cette voix que tu n'utilises pas pour les sarcasmes, pas pour les insultes. « Il n'y aura jamais de fin Ji-Young. » Parce que tes parents, tu les feras jamais revenir. Parce que tu pourras jamais complètement laver ce sang sur tes mains. Parce que ce gens d'acte est irrécupérable. Parce que quelqu'un de mort ne revient jamais à la vie. Mais aussi parce que Ji-Young est cette personne qu'un enfant voit lorsqu'il sort de son œuf. Pour toi. Que Ji-Young, c'est ces barrières qui te montrent le chemin à suivre. Parce que Ji-Young, c'est cet ange noir de la justice qui peut t'envoyer dans tes plus démentes folies. Parce que Ji-Young, c'est ce bourreau qui t'empêche de regarder autre part qu'en sa direction.
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MessageSujet: Re: turn your face (ji-young)   turn your face (ji-young) Empty26/07/16, 01:16 am



« Et il l’avait dévisagé, incapable de répondre quoique ce soit. Car ne comprendrait-il jamais ? Ne se plierait-il donc à ses idées ? Il était si différent. D’une manière si forte qu’il lui en était difficile de retenir ses émotions, de ne pas se mettre à pleurer — n’était-ce pas ridicule ? Il n’en savait rien, avait juste envie de l’aider, de le laisser se réfugier; de lui créer une place, un endroit ou se reposer. A lui ce fou, cet imbécile — ce gamin perdu. A cette personne qui au final ne le lâchait pas, et qui sans relâche venait frapper à sa porte; envahissant son espace et son temps. N’arrêtait-il donc jamais ? Il en était désespéré; presque reconnaissant.

De ne pas se faire oublier.
Enfin.

« Taek Yoon. » Son sourire s’était fait mince, presque désolé : « Ecoute-moi bien, d’accord ? » Sa main avait glissé de la tête du garçon jusqu’à son oreille; comme on le faisait lorsque c’était important. Aussi se sentait-il quelque peu fébrile, Ji-Young; réalisait qu’il ne voulait pas le blesser, ni le briser. Car il y avait cette esquisse fragile qui s’était reflétée sur ses lèvres, vide de tout sarcasme; absente de toute violence. Car il y avait eu ce soupçon, oui; de nouveauté. Et n’était-ce pas effrayant ? Que de réaliser un homme sous un autre jour ? Que de le voir se redresser, après être tombé; après s’être fracassé ? Rien n’effacerait les faits : rien ne ramènerait ses parents; et personne ne lui offrirait la vie — celle de sa famille. Mais il y avait… La possibilité de réaliser, de s’en vouloir et de grandir : de se pardonner. D’offrir sans plus arracher, et de se corriger. Enfin. N’était-ce pas trop idéaliste ? Il ne savait pas trop, n’était certain de rien. Avait juste cette vison étrange du monde, des gens; de la paix. Ne désirait que la tranquillité, et les tendres affections : de celles ne faisant trop d’échos.

Ji-Young avait peur des remous. Ceux propres à sa vie : ceux qu’il ne pouvait prédire; et qui ravageaient tout. « Il y a une fin à tout. » Et il avait soutenu son regard, désirant ardemment qu’il comprenne; qu’il enregistre ce fait. Car c’était important, car sans cette perception des choses il ne pourrait jamais avancer droit. « Chaque acte mène à une fin. Chaque mot précipite un autre, et fait ses effets. Si quelqu'un meurt, c’est la fin. Sa fin — et la fin de plein d’autres choses. La fin de la routine qu’il avait, la fin de sa présence physique. » Peut-être que les explications n’aideraient pas — peut-être qu’elles ne feraient que l’embrouiller. Alors il s’était stoppé, oui; avait inspiré, toujours accroché à ce regard, à ce bout d’homme lui faisant face. « Il y aura une fin, Taek Yoon. Car tout est voué à être, et que nous ne sommes pas immortels. Il y aura ma fin, il y aura ta fin : il y aura une multitude de fins. Il y en a déjà eu tant, tu sais ? »

Sa main avait glissé sur son épaule, qu’il avait serrée comme si ils n’allaient plus se voir — comme si il n’y aurait plus de lendemain. Plus pour eux, plus pour lui; plus pour rien. « Souviens-t-en, d’accord ? Il y a toujours une fin. Mais aujourd’hui n’est ni la tienne, ni la mienne. Et tout arrêt; toute fin enclenche un début. Ce mot n’est pas nécessairement mauvais, car il amène avec lui le concept de nouveauté. Et il n’y a rien de plus beau que de voir les cerisiers fleurir après les avoir vu pour un instant mourir. » Il avait eu envie de le prendre dans ses bras. D’enserrer cette présence, et de lui dire que c’était bon — qu’il irait. Mais il n’avait pu s’y résoudre, que trop figé dans ce gris; cette incertitude du demain. Car ces mots lui faisaient réaliser à quel point il n’était plus. Plus personne, plus voué à être; à exister. Pas ici, pas sur ce petit bout d’île. Il se sentait si enfermé, si dépassé; si vieux et écrasé.

Il se sentait si apte à ne plus vivre.
Si lassé.

Et peut-être que ce sentiment amer s’était-il fait ressentir dans son sourire, dans ses étreintes présentes mais absentes. Peut-être que l’âge l’avait soudainement rattrapé; alors qu’il avait murmuré : « Ça ira. » Ça ira car à présent je crois en toi.

Car crois-je encore en moi ? 
Sa propre jeunesse ne l’avait jamais autant frappé.

Qui était-il ? Hormis le rien.
Hormis le vent.
Ji-Young.
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MessageSujet: Re: turn your face (ji-young)   turn your face (ji-young) Empty01/08/16, 12:08 am

turn your face

taek yoon & ji-young
Il le dit souvent, ton prénom. Et t'es partagé. Tu sais pas si t'apprécies particulièrement qu'il te prenne plus que comme déchet. Qu'il te reconnaisse en tant qu'humain, en tant que semblable. Ou si t'as peur. De lui. De ses réflexions. Maintenant plus que jamais. Parce que maintenant, tu lui as ouvert ton esprit. Tu lui as laissé une porte d'entrée énorme, comme pour lui dire : Tu vois ce trou béant ? Il est vide, blanc, effacé de toutes traces de passé ; et il attend que tu le remplisses d'idées. Ses idées. A lui. T'aimerais pouvoir trouver tes propres idées, te dire que t'es assez grand, assez mature, assez intelligent pour le faire. Mais c'est pas le cas. Pas de suite. Pas maintenant. Pas aujourd'hui. Et probablement pas pendant les quelques mois à venir. Non parce que lui, l'ange noir, il s'est positionné comme ça. Et que t'as développé, sans le vouloir, sans le savoir, cette fascination malsaine pour quelqu'un qui semblait tout faire s'écrouler autour de toi. Parce que c'est ce dont t'avais besoin, probablement. Parce que tu savais que tu pouvais pas continuer comme ça. Quand tu regardes en arrière, tu te dis qu'il a bien fait de débarquer. Et tu regardes de nouveau, et tu remarques que tu la cherchais, cette personne qui briserait toute tes maigres convictions que tu commençais à avoir. Petite brute un peu débile, tu frappais tout ceux qui avaient la malchance de croiser ton chemin. Et tu les haïssais, ceux qui réagissaient pas. Et lui, ton bourreau, t'as failli le haïr aussi. Ton mentor. Parce que le premier coup, la première fois, il avait pas réagit. Non. Il avait encaissé. Alors tu t'étais acharné, parce que c'est ce que tu faisais. Ne soyez pas comme moi. Pas des loques. Pas des fantômes de vous mêmes. Défendez votre honneur. Défendez ce qu'il vous reste de self estime. T'en as plus, de self estime. Tu te dis pas que tu sers à rien. Que t'es inutile. Ou que tu n'es qu'une masse vivante, non. Mais tu es un monstre. Un monstre qui a rencontré le héros qui devait l'achever. Un monstre en rédemption. Alors quand il dit ton prénom, t'es heureux. Et t'as peur. Parce que tu sais qu'un jour, tu t'en sortiras, avec un peu de chance, avant de crever sur cette île. Grâce à lui. Et même peut-être grâce à la seule force qu'il te donne avec ces deux mots Taek Yoon. Et d'un autre côté, tu te dis que tu développes un cousin proche et nocif du syndrome de Stockholm. Parce qu'il a beau te blesser, t'égratigner, rouvrir des plaies qui semblaient pourtant béantes, t'as pas envie de partir en courant comme quiconque de sain le ferait. Ton instinct s'est fait la malle. Ange noir, est-ce que je peux rester avec toi ?

Fascination morbide. Amour putride.

Et ce trou béant semble se remplir petit à petit, à fur et à mesure qu'il parle, l'Ange. Puis t'avais crée cette petite bulle en verre pour vous enfermer tous les deux. Parce que tu pensais que tu te protégerais du monde extérieur. Pauvre chose, tu n'as pas pensé une seule seconde que la personne dont il fallait te protéger, c'était lui. Tu l'écoutes, engloutissant ses paroles et pensées, comme une corde à laquelle tu dois te rattraper. Le vide sinon. Rien que du vide. Du néant. Sauf que ce qu'il dit, c'est pas ce que tu veux entendre. Quelle surprise. Quand a-t-il déjà dit quelque chose que tu voulais entendre. Mais là c'est différent. Parce qu'il voit une fin à tout. Et que pour toi, rien n'a de fin. Les choses changent, évoluent, mais ne finissent jamais. Jamais. Jamais. Jamais.

Parce que si les choses finissent, alors un jour, tu fermeras ce trou béant de ton esprit, celui qui lui est réservé, et tu partiras. Ou c'est lui, qui partira. Et ça, tu refuses de même y penser. Sauf que les mots de l'ange sont là. Et que comme un jeune enfant qui apprend, tu avais laissé ton esprit sans protection, absorbant ses idées même sans le vouloir. Les laissant te blesser, l'une après l'autre. Fin. Commencement. Pas nécessairement mauvais. Mort. T'aimes pas ces mots. Ses mots. T'aimes pas ce qu'ils signifient. Et sa main qui descend de ton oreille à ton épaule. Il s'éloigne déjà. Mais tu veux pas de fin. Tu refuses que ce soit déjà cette fin dont il parle. Alors il te dit que c'est pas la fin, ni pour lui, ni pour toi. Mais il y en aura une. De fin. Et tu refuses cette hypothèse. Tu refuses même l'idée de l’hypothèse. Tu refuses que l'idée d'une future vie sur cette île sans lui, ton ange noir lui traverse l'esprit. Alors tu recules. Un seul pas. Et d'une main tellement douce, tellement tendre. Tellement calme, tu retires sa main de ton épaule. Le geste est presque douloureusement transmetteur de ce que tu ressens. Ce besoin de l'avoir à tes côtés pour t'apprendre. Pour l'aimer aussi, un peu. Tant que tu le peux. Mais tu te recules, d'un deuxième pas. Et tu la vois, la bulle, prête à se briser. Et tu baisses les yeux. Et tel un gamin, un jeune enfant que tu es en sa présence, t'as les larmes qui se réunissent aux coins de tes yeux. « Non. » Tu lèves la tête, petit garçon essayant d'être fier. « Il n'y a pas de fin. » Et t'as cette larme, qui trahi tes émotions, tes pensées, en tombant sur ta joue. Et tu contrôles, et tu gardes tout en toi. Parce qu'il mérite pas, le bourreau, que tu pleures devant lui. Pour lui. « Jamais de fin. Pas aux sentiments. Culpabilité. Pas de fin. Émotions. Pas de fin. Ce besoin. D'être avec toi. Pas de fin. » Beaucoup plus bas, les derniers mots. Parce qu'il doit pas savoir, le bourreau, qu'il a enclenché une dépendance. Tu continues de le regarder, tu détailles toutes les petites perfections de son visage. Ange Noir. Et y'a cette autre larme, détentrice de haine plutôt. Tes mâchoires qui tiraillent, qui forcent. Tes dents qui se blessent. Et ça fait mal. Mais t'as besoin de ça. Parce que tu voudrais partir en courant, mais que tu peux pas. Dignité ? Non. Physiquement, tu peux pas. T'as crée ce fil rouge entre ton esprit et le sien. Ce fil que t'as noué à tes souvenirs, à tes pensées. A tes émotions, surtout. A tes sentiments. Et si tu pars, tu tires dessus. Si tu tires dessus, tu laisses le bout de ce fil ici, et tout ce qui va avec.

Et tu deviendras pire que ce que tu étais avant. Lui, il aura tout. Il pourra contempler son œuvre, l'Ange Noir.

Il pourra contempler son monstre.

De monstre bouillant de haine, il t'aura fait devenir monstre indifférent de glace.
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